Velours de nuit
Je voudrais caresser le velours de la nuit
D'une main ferme et sure et qui ne tremble pas ;
Je voudrais me hausser à toucher l'infini
Tout simplement du bout des doigts.
Je voudrais nier l'amer, repeindre les nuages
Et réchauffer l'hiver d'un souffle omnipotent ;
Je voudrais retrouver l'espoir au fond des âges
Et le garder vivant.
Mais il n'est de lueur sans soupir ni alarme
Et il n'est de bonheur sans rude adversité ;
Il n'est de rose-thé sans épineuse écharde
Ni d'amour sans regret.
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