Sur l'impulsion de mon compère en poésie depuis la nuit des temps : Djedge du Tarn

La bouche pleine de grains de riz, elle avait éclaté de rire, semant un champ qui nourrirait les oiseaux à plumes bleues.

Sur le fil de la lame, il n'y eut plus que des notes de musique dont la mélodie s'inscrivit sur la peau du captif, des notes sans son qui sautillaient et attendaient une bouche qui les chanterait, si le jour de la joie les adoptait ou si un troubadour venait à passer sur le chemin de ronde.

Elle avait envie de semer dans le ciel ces oiseaux bleus qu'elle aimait tant.

Danser, danser entre les émotions, le regard accroché aux nuages et des paillettes dans les poches, danser et embrasser l'univers sur ses deux joues roses et moelleuses.

Il est des chemins sans pancartes, de ceux que l'on invente pas à pas, en discutant avec notre ombre et la poussière brillante de soleil. Ces chemins de rêveries, où l'ombrelle le dispute au parapluie, pas de vainqueur aux mains rouges de sang, c'est un duel à plaisance .

Mon corps proteste de sa fatigue et m'envoie ses signes de lassitude, de plus en plus énergiques, il réclame à grand cris le repos entre les draps , bien calé sur l'oreiller, comme un arbre dans son creux de terre.

À Bugarach 23h16