Une main et un pied

Une minute de lecture

Une main et un pied

- 18.03.2022


Il faut avoir, parfois, un coeur qui voit

Enfin c’est ce qu’on dit ; enfin c’est ce qu’on croit.

Il faut avoir, aussi, un oeil qui sent

Enfin deux : un qui pleure et un qui ment.


Mais on ne parle jamais des mains et des pieds,

Qui sont les vrais outils pour nos âmes lier !

Avec eux seuls nous voyons, sentons, comprenons,

Combien nos nuits sont fertiles et nos jours féconds !


Ils sont les garants de nos craintes, de nos espoirs,

Agitent les parfums ainsi qu’un encensoir,

Sont les crocs et les griffes de nos songes perfides

Et nous envoient chercher les plus belles Oxydes !


Mais eux, voient-ils seulement ? Et sentent-ils ?

D’une main, d’un pied, ils ne feraient rien…

Tant leurs paysages sont niais, leurs songes futiles,

Tant ils se reniflent bêtement comme des chiens !

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 1 versions.

Vous aimez lire Vert-de-Gris ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0