Au creux d'une doline

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Et, parmi cette désolation, ces confluences mortuaires, ces giclures d’ennui, un ilot de calme et de sérénité s’était recueilli au plus secret du monde. Au creux d’une doline, dans l’aire étroite des incertitudes, « Doline », tel était son nom, avait trouvé refuge et demeurait là, dans le temps immobile d’une contemplation. Oh, il y avait si peu d’agitation, une à peine respiration soulevait l’étroite poitrine et les cheveux faisaient leur buisson noir qu’éclairait la tache d’une rose. C’était une inapparence, une simple comptine s’élevant du chant assourdi des pierres, une fable légère disant le précieux, le rare de l’instant. Ici, à l’ombilic de l’ombre, les pensées faisaient leur chute d’éponge, les rêves tissaient leur résille de brume, les espoirs fleurissaient tels des pétales dans la douceur de l’aube. On était bien, en soi, dans le pli des heures. Le visage était une simple esquisse, une illumination de l’intérieur, une joie pleine pareille au bourdonnement d’une résine avant qu’elle ne s’écoule du tronc semé d’écailles.

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