45

2 minutes de lecture

Tous les regards étaient tournés vers eux. Corentin envoya du pied le téléphone vers Fred. Celui-ci le ramassa, l’éteignit et le planqua dans son frigo, avant de s’avancer vers l’algarade. Ben et Dimitri étaient déjà autour de Valentin.

— Qu’est-ce qui se passe ?

Lucas joua la pleureuse, se mettant dans les bras de Ben.

— Ils ne sont pas corrects.

Fred intervint courtoisement.

— Messieurs, je crois que vous feriez mieux de partir. La maison vous offre les consommations.

L’ensemble de la salle les fixait, attendant le dénouement.

— Mon téléphone, il faut absolument que je retrouve mon téléphone.

— Bien entendu. Il a dû glisser sous un meuble. Nous allons vous aider à le trouver. Est-ce qu’un de vos amis peut vous appeler pour le faire sonner ? continua Fred.

— Tim, appelle-moi.

— Ça sonne…

— Messieurs, ne restez pas les bras ballants. Mettez-vous à quatre pattes pour le retrouver. Ben, Dimitri et Lucas commencèrent à scruter sous les meubles.

— Que se passe-t-il ?

Joe venait d’arriver.

— Oh, bonsoir messieurs. Heureux de vous voir. J’espère que vos affaires progressent bien. Il y a un problème ?

— Ces messieurs… commença Ben.

— Laisse, Benjamin. Ce n’est rien. Valentin a eu une petite crise de nerfs. J’ai proposé à ces messieurs de leur offrir leurs consommations. Le problème est que monsieur a laissé tomber son téléphone et que nous n’arrivons pas à le localiser.

Tous les clients observaient la situation qui devenait intenable.

— Tout va bien ! lança Joe à la canonnade. La maison offre la tournée ! Ben, Valentin, Dimitri, allez prendre les commandes.

Puis se tournant vers le trio.

— Je suis vraiment désolé. Je vous raccompagne.

— Mais mon téléphone…

— Nous nous connaissons bien ! Nous allons passer la salle au peigne fin dès la fermeture. Je me rends responsable de le retrouver.

Valentin intervint :

— Je suis désolé pour cette crise. Nous étions en train de discuter. Je suis très intéressé par votre offre. J’espère que vous pourrez revenir assez vite avec les papiers.

— Bien sûr qu’ils reviendront.

L’heure de fermeture approchait. Joe l’accéléra et obligea les garçons et Fred à chercher le téléphone. Après avoir tout inspecté, il s’avéra qu’il restait introuvable. Joe semblait embêté, presque apeuré.

— Joe, ce n’est pas sûr qu’il l’ait vraiment perdu. Ce n’est peut-être qu’une embrouille pour sortir la tête haute.

— J’aimerais que ce soit vrai, Fred !

Les trois serveurs rejoignirent le vestiaire ou Corentin les attendait.

— Ce que j’ai eu peur ! Merci Ben, de m’avoir réconforté ! Heureusement que vous étiez là tous les deux ! Ils étaient prêts à m’embarquer. Ils parlaient de moi comme d’une marchandise qui leur appartenait.

Fred arriva.

— Bien joué ! Valentin, Alex, vous avez été géniaux pour le téléphone !

Il sortit un sac plastique avec l’appareil à l’intérieur.

— On va pouvoir aller à la police ! Ben, je suis désolé de t’avoir coupé, mais je pense que Joe est de mèche avec eux.

— Quel imbécile ! Je n’y avais pas pensé, mais c’est évident. Je croyais que vous parliez juste d’emmerdeurs… C’est du sérieux ?

— Ce sont eux qui ont enlevé Ludo. J’en suis sûr !

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 1 versions.

Vous aimez lire gai motus ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0