L'ivresse des corps en apnée
Dans le crépuscule ;
L'ivresse de la ville tente de s'endormir sur les luttes ancestrales...
Les luttes caressantes se souviennent du monde tel qu 'elles l'imaginaient...
Des gémissements s'envolent par delà le mal qui nous rongeait...
Tout dire des cris furtifs ;
Ou long, selon l'instant...
La citée carnivore suce le liquide amniotique ; Le liquide maternel...
Et l'enfance recrache, par ses veines encore ouvertes,
les corps qui se lient et se délient dans le foutre et la fureur...
Des cheveux lourds retombent en arrière et, dans l'instant de silence qui précède la vie,
doutent sur les épaules ravagés par l'univers ! Quel univers ?
Tout dire...
La sueur et les larmes qui glissent sur le regard qui nous a mené ici !
Des corps s'emmêlent et nous voulons savoir ;
Se déchirent et nous voulons comprendre...
Se caressent mais la réplique est cinglante ;
Se lacèrent...
Alors l'ivresse diurne est le mal nécessaire !
L'amour est vache dans la lutte ;
Ou encore ;
L'amour terminale se ride et se vide...
L'odeur libidineuse des corps en apnée...
Le dernier relent des salopes en plastique...
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