Les soleils hurlants

Une minute de lecture

Sur la lune ; quand les démons piétinaient nos fleurs...

Tu te souviens des soleils qui nous pleuraient dessus...

Nous ramassions leur grimace pour en faire des sourires.


Rappelle toi de ces visages dénués de peur ;

Ils nous semblaient si creux que nous n'en voulions plus

Nous cherchions des chemins pour libérer nos rires...


On cueillait le cyanure en bouquets pour la vie,

Nous les jetions au loin, dans l'ombre des amants

Sous ce pont dézingué, nous embrassions les nôtres...


Des épines de roses que nous mâchions au lit

Nous nous sommes égarés dans l'ombre des vivants

Nous étions trop fragile, trop malades des autres…

---

Et si ça nous fait mal de mordre dans les murs

parce que nous caressons ensemble les chiens fous

alors saccageons le peu d’espace qu’il nous reste...


Pour sourire à nouveaux et s’enflammer encore

Que d’une main légère, tu creuses dans ma tête

Dans laquelle je ferai pousser des Alstroemérias...


Des milliers d’auto-stoppeurs tendent leur doigt vers le nord

Pour nous indiquer sournoisement, un voyage opposé...

Dans le rouge du soleil nous chercherons la voie


Boire encore de cette essence qui nous brûlait la voix

Grimper sur les orties et nous aimer encore

Et nous briser le ventre avec nos mains qui tremblent !


Puis nous ferions les cons en cassant les bourgeois

Puisant dans nos pupilles les branches de Sycomores

Et qu’après nos colères nous nous trouvions ensemble…

---

Construisons le décor, celui qui nous anime

Défaisons les abords de nos barreaux sublimes

quand nous plantions nos âmes dans la rue…

elle était belle cette ville.


Permet moi à nouveau de relier mes abîmes

Mes frondes et mes cailloux à ton corps qui s’abîme

Et que nous courrions droit vers les jeux…

pour adultes dociles...


Car ce sont les mêmes fils qui empêchent de danser ;

Qu’il faudrait les couper et tendre nos ventres avec...

Et souffler sur cette voile pour nous emporter loin,


Ne plus entendre les mouettes qui gueulaient sur le quai

Les mêmes qui nous jetaient des bâtons sur la tête

Pour ne plus mourir de peur devant la vie qui vient !

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