Le pet de la bête
Moins d'une minute de lecture
I
Quand l’humain famélique
Arbore son sourire grimaçant
Quand il bave aussitôt sa complainte
En longue litanie douloureuse ;
Quand l’éclipse transforme l’astre
En lune absurde
Et que l’esprit furieux
Réveille les lames incongrues ;
Il est alors temps de rire chaudement
En crachant nos vers vicieux
Sur la gueule de la bête…
Qu’il en soit ainsi du jeu cynique
Et honnis soit ses pions !
Que l’œuvre vile se couvre
D’une peau de glaire !
II
Le cul sur la branche
Les jambes à son cou
Le cou boursouflé
L’homme s’affaisse
Son nez coule sur ses pieds
Il n’a pas vu arriver…
L’heure
Quand ses mains sont tombées.
Il n’a pas entendu…
Non plus !
Annotations
Versions