Hémochromatose au fond de la vallée (R2-D2's lullaby)
Vitrail de foutre clamsé sur le talus...
Chenilles en feu qui gravissent l'ombre de plomb ;
Ça sent la rouille et l'huile ; l'air lourd et le cul...
Les prismes de métal incendient les larges monts.
Diamants bruts - partageant la boue mortuaire ;
Le front lavé par les cuivres foisonnants
Allongés sur les lourdes falaises d'éther...
Le fer délavé - mortel et incandescent !
Le ciel de tête s'enfonce dans la dune
viol de nuit que la lave atténue
Théorème sibyllin sur le monde qui s'allume ;
des métaux lourds dansent sur les ventres nus
Des stigmates se dessinent sur nos corps d'automates
les larves crachent leurs petits dans le gris globulant
Les rivières ont lâchées des monstres de basaltes
se brisant sur la sphère des chiens agonisants...
Les pieds en feu sur le sol nécrosé...
La rosée bouillonnante vaporise sa marmaille !
Les cœurs qui frappent nos poitrines déferrées ;
Nos corps qui meurent se nourrissent de limailles...
La douleur du vent sur les paumes rougeoyantes ;
la carnation soudaine ou l'éclatement des plaies
La montagne s'écroule sous le poids des années pourrissantes.
Les enfers s'ouvrent sous nos chairs métalliques
le noir de nos visages s'aligne sur le ciel…
qui fuit par le vide des ocres… Par le vide matriciel...
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