Ce texte a été écrit à l'occasion du Nanowrimo 2016, qui est un marathon challenge d'écriture consistant à écrire une histoire de 50 000 mots en 30 jours, du 1er au 30 novembre. Il n'a jamais été publié depuis et, hormis une dizaine de relectures pour corriger les coquilles, l'orthographe ou la grammaire, il n'a pas été modifié depuis janvier 2017, rangé dans son tiroir électronique, au milieu d'un fatras de 0 et de 1.

Alors pourquoi le publier sur Scribay aujourd'hui ?

Sans doute par nostalgie, à l'approche de l'édition 2017 du Nanowrimo à laquelle je ne participerai pas. Peut-être aussi pour avoir le sentiment de "boucler la boucle" en le rendant public, dans la mesure où seuls un lecteur et une lectrice ont pu le lire jusqu'à présent. Peut-être encore pour en finir avec les divers teasing que j'ai pu faire ici et là, dans les commentaires ou les discussions : c'est bien de prétendre avoir réussi le Nanowrimo et de dire "vous verrez bien quand je le publierai ici", mais le prouver en le publiant vraiment, c'est mieux. C'est forcément aussi pour le plaisir de partager cette histoire, la plus longue que j'ai écrite à ce jour et dont j'ai la faiblesse de croire qu'elle puisse faire passer un bon moment à certain·e·s d'entre vous. Enfin, la diffusion de ce petit roman me permettra peut-être de trouver le souffle du courage et de la motivation pour y apporter les corrections et les améliorations qui s'imposent.

Ah bon, le texte est encore en chantier ?

Oui et non. L'histoire est complète, relue et corrigée orthographiquement (même si je sais d'avance qu'il reste forcément des tas de petites erreurs et coquilles qui ont le don de se rendre invisibles lors de mes relectures). Le récit se tient également tel qu'il est, d'un bout à l'autre.

Alors quoi ?

Alors, outre le fait qu'un texte n'est jamais terminé de toute façon, je sais déjà qu'un certain nombre de chapitres nécessitent des retouches, voire une réécriture, en premier lieu pour mieux coller à certains aspects de la réalité médicale, dans la gestion des patients en réanimation à l'hôpital. Ce n'est pas quelque chose que j'avais anticipé à ce degré avant l'écriture, car j'ai littéralement découvert mon histoire en l'écrivant. Et je dois ici adresser un très grand merci à K_Gitsh pour sa disponibilité et son aide précieuse sur le sujet : sans nos heures passées au téléphone à certains moments clés, le récit aurait souffert de nombreuses incohérences et/ou erreurs pour qui connaît le terrain en milieu hospitalier, et ce, malgré mes efforts d'auto-documentation.

Cependant, s'il est une chose de savoir comment une procédure devrait se passer, il en est une autre de devoir reprendre plusieurs chapitres en plein milieu du Nanowrimo pour corriger ce qui le nécessite. À vrai dire c'est quasiment impossible, voire même peu souhaitable dans le feu de l'action du Nano. C'est quelque chose que l'on traite dans un second temps. Ou que j'aurais dû traiter dans un second temps...

Cherchez l'erreur ou pas

Ainsi, je vous propose ce texte avec ses scories juvéniles dont je suis conscient, sans chercher d'excuses particulières, mais en espérant reprendre ce qui doit être repris un jour, éventuellement en fonction des retours.

Concrêtement, sans que cela nuise réellement à l'intrigue, à partir du chapitre 7, les personnages font comme si la réalité médicale avait été "correcte", alors qu'elle est décrite un peu différemment pendant les 6 premiers.

(pour ceux que ça intéresse, au risque de déflorer le récit : un patient dans le coma qui se réveille ne se trouve pas dans une chambre "normale", mais dans un bloc spécial de réanimation, sans fenêtre, avec plusieurs autres patients en réanimation et une surveillance rapprochée. Par la suite, après son réveil, il est transféré dans un autre service avec une chambre plus classique... De plus le patient est en général intubé pour la respiration et ne peut pas parler immédiatement, ce qui est assez traumatisant. L'usage de la parole revient après quelques heures ou quelques jours selon les cas).

Le découpage en chapitres

Comme vous le remarquerez probablement, le découpage en chapitres est parfois un peu artificiel, dans la mesure où certaines coupures sont faites en plein milieu d'une scène de dialogue... Dans une version papier, il n'y aurait peut-être qu'une dizaine de chapitres au lieu des 54 proposés ici. Néanmoins ce découpage a un double intérêt : d'une part il m'a permis d'appréhender la structure de mon texte et d'autre part de le rendre lisible sur Scribay, avec une moyenne d'environ 4 à 5 minutes par chapitre, sauf exception.

Le journal du Nanoteur

Pour celles et ceux que ça intéresserait, avant chacune des 30 séances d'écriture du Nano, j'ai consigné mes réflexions dans un "Journal du NaNoteur", où un gentil docteur m'a coaché d'un bout à l'autre du récit, à travers les hauts et les bas et les affres de l'écriture. Ce journal est disponible sur Scribay ici : https://www.scribay.com/text/155009323/journal-d-un-nanoteur.

Un dernier mot avant que cet avant-propos ne se transforme en roman lui-même. Je compte ajouter un chapitre "Notes de l'auteur" à la suite de l'histoire pour en dévoiler un peu plus sur les coulisses de l'écriture et pouvoir échanger sur les thèmes et les réflexions abordés dans le texte.

En attendant, je remercie dès à présent tous·tes les scribayen·nes qui passeront par ici et feront un petit bout de chemin dans cette histoire, en espérant que l'expérience vous plaise.

Essaime