Reiko était assit dans la salle de répétition qu’il avait réserver la veille et préparer pour la fin du cours de Willow. Comme il en avait l’habitude.

Bizarrement, il avait eu un mauvais pressentiment ce matin, en l’accompagnant à l’école. Mais il ne savait pas pourquoi. Toute la journée cette impression le suivit jusqu’à ce qu’il l’a retrouva dans la salle, c’est alors qu’il comprit. Quelque chose c’était passé pendant son dernier cours. Mais quoi ?

Willow n’avait pas voulut dire un mot. Et quand il disait un mot, il parlait au sens propre. Elle ne lui avait pas dit un seul mot, rien ne parvenait à sortir de sa gorge pour se frayer un chemin vers ses lèvres.

Même pas ces mots si importants. Ces trois mots pourtant tellement importants pour elle, autant que pour lui.
Je t’aime, Reiko.

C’était pourtant des mots relativement banale pour un couple, non ? Certes, pour des couples normaux. Celui de Reiko et Willow n’était pas ordinaire. Et malheureusement, on pouvait aussi dire, voire même affirmer que ces deux êtres ne formaient pas un couple.

Pourquoi donc, alors qu’il venait de penser à ces trois mots si évidents pour un couple ? L’histoire était bien trop compliqué pour être conter ici et maintenant.

En tout les cas, ce qu’ils savaient tout les deux, c’était qu’ils s’aimaient mutuellement, et qu’ils ne pouvaient pas former de couple…
Jamais… Enfin…
Reiko ne l’espérer pas. Il espérer du plus profond de son âme que Willow soit libérer de ses chaînes si lourdes à porter…

Un professeur de l’école entra sans qu’il s’en rende compte dans la pièce. Apparemment, il connaissait Willow, mais l’appeler Mademoiselle, sans utiliser son nom de famille ou encore son prénom… Donc il ne l’a connaissait pas vraiment. Etait-ce ce nouveau professeur de violoncelle dont elle lui avait parlé ?

Si Reiko se rappelait bien, elle venez tout juste d’avoir cours avec lui. Et c’est depuis la fin de ce cours qu’elle n’avait prononcer aucun mot. Hum…
Il y a anguille sous roche, ça il le savait, mais tant que Willow ne lui aura pas ouvert son coeur pour se confier sur la situation, il ne pouvait rien faire.

Ce qui l’énerva, qui plus ait, est que ce professeur ne prit même pas la peine de lui répondre quand il prit la parole. C’était son travail. En plus, Willow était dans un état de faiblesse relativement élevé. Il n’avait qu’une envie, c’était de l’envoyer paitre à la porte. Non mais !
On ne dérange pas les gens ainsi ! Même si la porte était grande ouverte !
Surtout qu’il avait l’impudence de demander à utiliser l’instrument de la demoiselle…

Vu son état, elle n’avait surement pas la force de refusait, même si elle tenait à cet instrument comme à la prunelle de ses yeux. Même lui n’avait pas le droit de l’utiliser.

Bon et bien, vu qu’il n’avait pas son mot à dire, il marcha quelques secondes dans la salle, observant alors la mallette de l’homme. Il aperçut un petit bout de feutrine rose.
Tiens ?
Il avait des enfants ?

Pour mieux voir, et surtout par un élan de curiosité, se rapprocha encore pour comprendre qu’il s’agissait en fait d’un petit lapin en porte-clé.
Son corps se glaça instantanément. Un éclair mental le traversant de la tête aux pieds en une seconde.
Non ! Pas lui ! Pas maintenant !

Il se retourna pour plonger son regard emplit d’une rage froide vers la jeune fille. Celle-ci lui rendit son regard, lui demandant presque par télépathie, de se calmer.
Reiko serra son poing le plus fort possible pour se calmer, allant se rasseoir sur le banc. Il n’avait qu’une envie. Partir et emmener son amour aussi loin que possible de ce type.