Dies Drákon 16 Quintème

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Elle

Dies Drákon 16 Quintème

Dragonale 35 : 6-13

« Le printemps uni tel l'automne ; dans le plus parfait des parallèles ; l'hiver et l'été. Ainsi, jamais les deux ne se croisent, mais à jamais les deux sont liés par l'équilibre sacré du monde ; telle est la voie consacrée de ceux qui s'unissent sous le regard bienveillant de Phénix. L'équilibre. »


Les terrains d'entraînements secondaires restant ouverts même durant les congés, j'avais entrepris d'y passer mon après-midi sans que personne ne vint me déranger. Frapper contre des sacs de toiles remplis de sables me faisaient oublier mes humeurs de ces derniers jours, ils me vidaient la tête en me permettant de me concentrer sur la seule douleur physique, bien plus facile à supporter, de mon point de vue.

Un enchaînement de coups de poings ? Effacé le Primordial d'Ours et ses cours de transmutation.

Plusieurs coups de pieds et c'était la Primordiale de Lynx et ses mains baladeuses qui s'envolaient. Presque. Pour l'oublier, j'aurai aimé pouvoir emprunter une épée, trancher dans quelque chose m'aurait fait le plus grand bien, mais celle-ci étant réservée aux clergés, je devais me contenter de mes poings. Je préparais ma dernière salve de coups quand les yeux d'onyx de mon primordial me vinrent à l'esprit. La douleur chagrine me broyait les côtes, m'empêchant de respirer correctement. Mes poings partirent, plus vite, plus fort, égratignant mes jointures pour étouffer les larmes qui striaient trop souvent mes joues ces derniers jours. Une brise fraîche descendant des montagnes vint caresser mes bras, me donnant la chair de poule. La température chutant avec l'approche du crépuscule, je devais me résoudre, suante et rougie par les frappes des rayons d'un soleil de mi-Quintème, à ranger le matériel.

Il me fallait faire un effort pour aujourd'hui. J'avais pour devoir de me familiariser avec les coutumes de Dragon, peu importe mon envie de faire la fête, quelle que soit mon appréhension de la soirée. De toute façon, je n'allais pas pouvoir rester dehors toute la journée, encore moins la nuit.

Au moins, je n'y allais pas seule.

J'avais été soulagé quand Aurore m'avait demandé de l'accompagner, car cela m'avait donné une raison suffisante pour repousser la moindre personne qui m'aurait invité après elle. Non pas qu'il y en eut beaucoup, seule une jolie petite représentation de Sanglier ainsi qu'un ours de sixième cycle d'environ mon âge avaient osé faire un pas vers moi. Si ça m'avait surprise, j'avais été heureuse de pouvoir leur dire que j'y allais avec mon amie. Angie m'avait pourtant prévenu que je pouvais intéresser plus de monde que je ne le pensais. Elle avait raison, bien sûr, deux s'était toujours plus que zéro.

Pensez à mon amie me fit sourire et grimacer tout à la fois. Je l'imaginais assez bien, courant partout dans son dortoir, révisant une nouvelle coiffure sophistiquée. Nous avions passé la majeure partie de la soirée d'hier à l'aider à choisir ce qui lui irait le mieux, et si j'étais certaine que nous nous étions arrêtés sur une très jolie coupe, quand j'étais partie ce midi, la certitude d'avoir entendu les mots « cheveux » et « perle » m'avait fait quitter la tour de Loup, ventre à terre. Un nouveau frisson me fit hâter le pas, mes cheveux poisseux et la sueur collant à ma peau, vers la Cathédrale.

Le pape donnait l'office de Dragon, comme chaque Dies Drákon, je n'en avais encore manqué aucun jusqu'à aujourd'hui, cependant personne ne s'attendait visiblement à y voir débarquer une représentation crasseuse, un jour de fête. L'étonnement mis à part, aucun des clercs présents ne fit une seule remarque désobligeante. Quelques froncements de nez mis à part, ils m'offraient une douce accalmie dans mon univers troublé. Cela faisait quelques jours que je ressentais une diminution de l'hostilité cléricale à mon encontre. Je me méfiais encore de ce revirement trop volage de leurs attitudes, mais encore aujourd'hui, je n'interceptai aucun regard haineux, que ce soit avant, pendant ou à la fin de l'office.

L'unification reçue, je priais Dragon de garder ses fervents fidèles sur le chemin de l'indifférence. Ceci fait, je pris le chemin de la tour de Loup, les relents âcres de mon odeur se portaient à mon nez par les courants d'air froids. Je fus bien heureuse de trouver la salle de bain désertée, sûrement depuis peu, à la vue des vapeurs parfumées qui encensaient encore l'endroit. Revenir plus tôt ne m'aurait été d'aucune utilité, l'habitude de mes préparations solitaires restant tenace. Je filais prendre une douche, à peine tiède, pour me débarrasser de la crasse accumulée dans l'après-midi.

Je savais que mon excentricité suscitait parfois la curiosité, je la trouvais préférable aux jugements et à la haine que pourrait créer la vue du sceau d'apostasie. C'est dans cette même lignée que je comptais m'étendre sur mon lit, en vue d'attendre les derniers départs, quand je remarquai le paquet grossièrement emballé qui m'y attendait, un simple parchemin glissé sous la ficelle en jute. Ma première réaction fut d'aller questionner les filles restantes dans le dortoir, tant il m'était inconcevable que quelqu'un ait pu prendre la peine de m'envoyer quoi que ce soit et qu'il y avait eu méprise sur le destinataire. Sans doute à cause de l'allure peu engageante du paquet ou parce qu'elles étaient toutes occupées, aucune d'elles ne le réclamait, la seule chose que j'appris à ce sujet fut que c'était un gobelin de Dragon qui était venu le déposer, ce qui me força à considérer qu'il m'était bien destiné. Après tout, les serviteurs de Dragon ne se trompaient jamais.

Mais qui avait bien pu m'envoyer un cadeau ?

J'hésitai à déplier le parchemin, la peur que l'on me reproche la lecture d'un échange privé me tenaillait encore, autant que la déception de découvrir qu'il n'était effectivement pas pour moi.

Le premier que j'y lu eut tôt fait d'apaiser mes craintes.

« Anna

Tu mérites ce qu'il y a de plus beau.

J'ai fait de mon mieux, j'espère que ça te plaira.

Je prie pour qu'elle t'aille et t'apporte le sourire.

Un inconnu, fou de tes yeux. »

Qu'elle m'aille ?

Le petit mot à l'écriture nerveuse attisa une vive curiosité sur l'expéditeur ainsi que sur son contenu, je me hâtai de le déballer quand celui-ci me fit jurer.

 « Que Dragon me pardonne » chuchotai-je, mes doigts caressant un délicat tissu chatoyant, réfléchissant les lueurs des torches. Je n'espérais rien en ouvrant ce cadeau, le simple fait que quelqu'un ait pensé à moi en m'offrant quelque chose suffisait à me rendre ce geste touchant en m'apportant un peu de joie. Qui que soit cet inconnu, il m'avait effectivement fait sourire aujourd'hui. Une fois déplié, le tissu se révéla être une robe à l'allure magnifique, plus belle que tout ce que j'avais pu posséder, même à De Manticore. Tergiversant un bref instant, je me mordis la lèvre en regardant autour de moi. Le dortoir vide de toute présence me convainquit d'au moins l'essayer.

La robe en soie, noire et fluide, glissait sur ma peau en descendant jusqu'à mes chevilles. Elle épousait mes formes sans me camoufler, une longue fente assez osée remontait sur le côté jusqu'à la hanche, dégageant ma cuisse charnue en révélant un morceau de mes sous vêtements, qu'un heureux hasard avait voulu noir, tandis qu'un décolleté croisé en V était relevé par un liseré de dentelles délicatement ouvragé et donnait un bref aperçu de ma poitrine. La seule partie complètement couverte fut mon dos, maintenant la marque cachée aux yeux de tous, seul détail qui m'aurait fait regretter de ne pas pouvoir la porter.  Habillé, le cadeau me semblait trop somptueux pour m'être réellement destiné. Je suivais du doigt les volutes que formaient la dentelles des manches sur mes bras, m'attendant à voir quelqu'un sortir de nulle part à tout instant pour me crier que tout ceci était une farce, , mais rien ne sortit d'une armoire et le miroir continuait de refléter l'image de… Et bien moi, avec une robe.

Le vêtement n'était pas magique, il n'effaçait pas le renflement de mon ventre ou de mes hanches, ni l'épaisseur de mes bras musclés ou de mes épaules trop larges, cependant elle me mettait en valeur, sans altérer qui j'étais. Elle aurait tout aussi bien pu venir tout droit de chez la couturière, tant elle correspondait à ma morphologie. J'étais d'ailleurs tenté de soupçonner Angie dans cette histoire, seulement, en y réfléchissant, mon amie n'aurait pas réussi à garder une surprise. Je m'avouais aussi que l'idée d'avoir un admirateur n'était pas si déplaisante. Quelqu'un qui avait pris la peine de créer un vêtement si somptueux pour moi méritait des remerciements en face à face.

Sa recherche allait beaucoup m'amuser, mais pas ce soir.

Mon inconnu voulait me voir sourire et c'est bien ce que j'allais montrer à tout le monde. Un peu de maquillage, mon parfum de sauge et de fleur, une paire de sandales lacées autour de mes mollets et je partis rejoindre mon amie, plus guillerette que je ne l'aurais envisagé cet après-midi. La tête de mon amie valait de l'or, sa bouche jusque par terre, les yeux écarquillés, je la sentis ravaler sa remarque sur mon retard.

 « C'est ça que tu appelles des vêtements civils ? — grommela-t-elle, fascinée par les motifs sur mes bras. — Si j'avais su que tu te faisais belle, j'aurais fait un effort aussi. En tout cas, bravo aux dentellières de la Man- enfin, de ton ancienne patrie – pour ce résultat, c'est magnifique. » Mon amie portait un très bel ensemble tailleur pantalon bleu pastel, en accord avec sa représentation. Ses courts cheveux blonds étaient brossés et bouclés sur les pointes et, si mon nez ne me trompait pas, j'étais certaine qu'elle s'était parfumée de lavande.

 « Tu parles, - lui souriais-je, – mais tu t'es préparé plus que je ne l'aurais fait sans ce cadeau inespéré ! » Prenant le pli de nous diriger vers la salle des représentations, je lui racontai mon après-midi, du moins en partie, quand elle crut bon d'ajouter en riant.

 « J'espère que tu ne comptais pas passer inaperçu ce soir, parce qu'habillé comme ça, je suis certaine que même les prêtres oublieront qui tu es. J'espère juste que tu n'attirera pas l'attention des professeurs, tu ne transgresses pas le règlement vestimentaire du Saint-Siège, mais – elle me regarda intensément de haut en bas avant d'ajouter – de très peu. »

 « Professeur », le mot me faisait rater quelques battements. Angie m'avait dit qu'ils organisaient leurs propres fêtes, dans leur salle de repos , mais Aurore semblait sous-entendre que certains d'entre eux pourraient passer.

Pourrait-il être présent ? Me voir habiller ainsi ?

Le feu me monta aux joues quand nous passâmes la petite porte donnant sur la fête, pénétrant dans le bruit de plusieurs centaines de discussions, soutenu par la mélodie d'une valse entraînante. Plongez comme je l'étais dans mes pensées d'un beau ténébreux. Je ne remarquai pas tout de suite la bulle silencieuse de l'attention figée sur nous.

Un coup de coude dans les côtes me ramena à la réalité.

 « Qu'est-ce que je t'avais dit ? » me chuchota Aurore en me montrant des yeux plusieurs représentations visiblement intéressées par le duo que nous formions. Je pensais sincèrement qu'elle avait exagéré, j'avais pu voir quelques robes rien que parmi celles des Loup, beaucoup d'autres représentations portaient quelque chose de bien plus court ou plus échancré que moi dans cette salle.  Cette attention inhabituelle m'horripilait, je ne me sentais plus assez couverte quand tant de gens paraissaient me déshabiller des yeux. Scindé entre l'angoisse des premiers pas et une fuite rassurante, la main chaude d'Aurore attrapa la mienne, clôturant mon débat intérieur en me sortant de ma paralysie en me tirant à sa suite.

 « On va aller prendre à boire et nous trouver un coin, avant que tout ce beau monde ne décide de te mettre sur un bûcher. »

 « Très drôle – maugréais-je face à son trait d'esprit. – S'il compte me brûler, j'espère qu'il y a de l'alcool suffisamment fort sur ce buffet pour m'enflammer entièrement. » Aurore pouffa en attrapant une bouteille et deux verres. Quant à moi, j'explorais la salle qui avait été réarrangée pour permettre l'installation d'un petit orchestre sur l'estrade des primordiaux, ainsi qu'un grand buffet d'alcool placé devant. De plus petites tables sobres ainsi que de nombreux tabourets longeaient les murs pour dégager l'espace à une grande piste de danse déjà bien remplie de nombreux couples colorés, tournoyant au son mélodieux des cordes. Aurore m'attira vers l'une des tables les moins occupées, aux côtés de quelques représentations de Chouette, réputée comme étant les moins enclines à certaines formes de débauches et visiblement connue de mon amie.

Un dernier tour de salle me rembrunit en me confirmant l'absence de celui à qui je devais arrêter de penser, malgré la compagnie d'Aurore. Je trouvai judicieux de noyer mon espoir de le voir à grand goulot d'alcool. Les premiers verres passés, les images dans ma tête devinrent plus floues, l'ivresse joyeuse remplaça la plupart de mes émotions par des substitues de bonheur qui me firent emmener Aurore valser à plusieurs reprises. Je n'étais pas très au point, la danse n'étant pas une matière à part entière ni une obligation, que ce soit à Dragon ou à Manticore. Je n'avais jamais voulu prendre de leçons et cela se ressentait. Je ne pouvais pas compter le nombre de fois où j'ai marché sur les pieds d'Aurore , mais ce n'était pas important, elle riait de ça et la voir aussi relâchée me contentait.

Enfin presque.

L'abus de boissons alcoolisées n'était jamais une bonne idée, pas quand on tente de noyer sa tristesse, parce que les problèmes finissent par revenir flotter à la surface, amplifiés par les inhibitions. Une invitation plus tard, j'abandonnai une Aurore pépiant joyeusement avec ses camarades pour aller danser avec un parfait inconnu. La seule déduction que je pouvais en faire était due à la pochette orange dans son veston. Seules les représentations d'Ours osaient arborer une couleur aussi criarde. Le gars n'était pas spécialement beau ; mais il me faisait tournoyer remarquablement bien, assez pour me faire rire.

Assez fort pour que les fausses notes ne s'entendent pas.

Suffisamment fort pour passer outre tout le reste.

J'étais joyeusement triste ou tristement heureuse, danser me maintenait consciente, boire me faisait danser, je décidais de continuer sur cette pente douteuse. Sans vraiment faire attention, j'avais abandonné l'Ours pour les fins bras d'une jolie brune aussi éméchée que je l'étais, et la danse une fois terminée, je me dirigeais vers la table où s'était trouvée Aurore plus tôt. Un instant, je m'inquiétais, ce sentiment, même bref, me ramenant à la réalité. Je me souvins vaguement qu'elle m'avait prévenu de son départ, en m'exhortant de faire pareil. C'était sûrement il y a vingt minutes. Peut-être trente.

Soudain, je me rendis compte que j'étais seule. Tout le poids des contrariétés, ; de mon chagrin, s'abattit sur moi.

J'avais besoin de rentrer et de dormir. Peut-être aussi pleurer dans mon oreiller.

Il n'était pas très tard, vingt-deux heures et quelques, du moins si j'arrivais encore à lire à peu près l'heure. Malgré ça, l'orchestre ne jouait plus que des morceaux très lents, la salle des représentations s'étant peu à peu vidée, il n'y restait plus que des poches de résistants alcoolisés. Rejoindre la sortie fut une pensée plus facile à exprimer qu'à mettre en pratique, j'étais certaine de passer inaperçue au milieu des groupes déjà formés, mais je fus interpellée à plusieurs reprises.  Un grand blond au teint rougeaud fortement imbibé réussit à tituber vers moi, me souriant largement, avant que je n'atteigne la porte

 « Rou-quine – m'appela-t-il joyeusement. – Ne t'en va pas comme ça ! Tu n'as pas envie de venir un peu avec nous ? Ça pourrait être amusant, non ? » Ma vision se flouta légèrement, des hauts-le-cœur me prenant, mon corps réagissait indésirablement à la demande du gars qui me tendait désormais la main.

Une solution ? Un mensonge.

 « Je vais juste prendre l'air – réussis-je à articuler en joignant les mots un à un – , mais je reviens après, d'accord ? » Je pouvais presque voir les rouages du cerveau du blond surchauffé face à cette information, toutefois, je devais avoir l'air convaincante, parce qu'il n'insista pas plus et me laissa enfin accéder à la porte. Une fois dans la coursive, l'entrée de la tour se trouvait non loin, pourtant c'est vers les jardins que je me rendis. Les luciflores illuminaient les lieux de leur beauté phosphorescente, leurs doux parfums enveloppant l'air nocturne. Je pris le temps d'inspirer de grandes goulées de cet air chargé, m'éclaircissant les idées.

J'avais fui toute la soirée, des sentiments qui n'avaient aucun sens, aucune raison d'être.

Rien que des regards que je ne comprenais pas, des sensations étrangères et des rêves créés de toute pièce.  Les larmes évacuaient l'alcool, l'alcool faisait ressortir la tristesse. Seule sous les étoiles, je pouvais pleurer tout mon saoul, des larmes silencieuses, les yeux tournés vers la tour de Dragon.

 « Allons, mademoiselle Torner – entendis-je m'appeler la voix désagréablement familière du Primordial d'Ours – Pourquoi pleurez vous ? Quelqu'un sait que vous êtes là ? » De tous les primordiaux, je l'aurais classé en avant-dernier sur la liste de ceux que je voulais voir. J'essuyais rapidement mes larmes sur mes bras sans vraiment savoir quoi lui répondre. C'était assez gênant que l'un de mes professeurs m'ait surpris, je lui devais toutefois le respect en lui adressant un petit sourire réticent. Les yeux qu'il posait sur moi, me détaillant, luisaient d'une émotion dérangeante qui me fit m'enserrer dans mes bras.

 « Je vais vous ramener à l'intérieur – reprit-il – venez, vous devez avoir froid. On va arranger ça. » Quelque chose dans le son de sa voix m'interpella désagréablement, mes muqueuses s’asséchèrent, ma bouche devenant pâteuse, une brume sombre se mit à obscurcir mon champ de vision rendant la scène floue et sombre.

J'entendis une voix, non un grondement, une ombre apparue.

« Oreus » Un seul avertissement.

Deux braises profondes brûlantes, ardentes, familières.

Ensuite, plus rien, j'étais dans mon lit, avec un sévère mal de tête.

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