Chapitre 30 : Se donner du temps

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Stair

J'arrive.

Je venais de répondre à un message d'Ally. On était samedi, en fin d'après-midi. Elle était chez Jenna et Lynn, car chez elle, son frère faisait une fête avec des copains. Elle venait de terminer ses révisions de la journée.

Au fil de la semaine, on s'était surtout envoyé des messages. Elle m'avait téléphoné deux fois. Moi, j'avais préféré les sms pour ne pas la déranger en plein milieu de tout. Elle m'avait rappelé quand elle était disponible. On avait décidé de passer la soirée ensemble. Exceptionnellement, on n'avait pas prévu de répétitions ce week-end, car Treddy remontait à Glasgow pour voir sa fille. Il nous avait expliqué qu'il était séparé de la mère de la petite, que c'était assez compliqué pour la voir, aussi profitait-il de chaque occasion. Et que ce n'était pas évident du tout car elle était encore bébé.

Perso, ça m'arrangeait, pour voir Ally. Les jours où elle passait ses épreuves, c'était facile, je pouvais retrouver les gars sans faire attention à l'heure. Mais le week-end... je voulais avoir du temps pour elle.

Une vingtaine de minutes plus tard, je me garai devant chez Lynn et Jenna. Ce fut Lynn qui m'ouvrit. Les filles étaient dans le salon et riaient.

- Salut, vieux. Il était temps qu't'arrives. Elles sont déchaînées. T'entends ça, comme ça jacasse ?

- Ouais, on dirait... C'est toi qui les fais rire comme ça ?

- Même pas. Elles se racontent des blagues d'infirmières. J'y comprends que dalle...

Je suivis Lynn jusqu'à la salle. En effet, les filles avaient l'air de bien s'amuser.

- Salut, Stair ! fit Jenna en me voyant.

Elle se leva pour me faire la bise, Ally suivait et se blottit dans mes bras. Je l'embrassai doucement, puis je dis :

- Ca a l'air super sérieux, tes révisions.

- Je relâche la pression, dit-elle. Ca fait du bien.

Je me penchai à son oreille et lui murmurai :

- J'peux t'aider à la relâcher encore un peu plus, si tu veux.

Elle rit légèrement. Lynn et Jenna regardaient ailleurs. Ouais, mon pote devait pas être dupe de ce que j'avais dit à Ally. Je me redressai et ajoutai :

- Resto chinois ce soir, sauf si tu as envie d'aller ailleurs.

- Ca me va !

On laissa donc nos amis et je menai Ally dans ce restaurant qui n'était pas mal du tout, et pas très loin de chez moi. C'était arrivé que j'y aille avec Snoog. On avait bien mangé... et il avait embarqué une des serveuses après son service. Forcément. En soulignant que l'autre était mignonne aussi et que j'avais un ticket avec elle. Mouais. Ca, c'était ce qu'il disait. Et de toute façon, ce jour-là, je n'avais pas du tout envie de sortir avec une fille. En fait, quand nous étions à Manchester, je n'en avais emballé aucune. Ca m'était arrivé certains soirs de la tournée, mais pas quand nous étions à Manchester.

**

Nous avions commandé tout un assortiment de plats : nems, petits rouleaux de printemps, salade de poulet, bouchées à la vapeur, avec un riz cantonais. Ally se régalait, goûtait à tout avec curiosité. Je la regardais plus que je ne m'intéressais aux plats. Elle le remarqua vite, me fixa avec les baguettes à la main :

- Tu ne manges pas ?

- Si, si. C'est bon, hein ?

- Oui, très ! répondit-elle avec un grand sourire. Mais dépêche-toi de goûter aux bouchées à la crevette, sinon, je vais tout manger...

Je ris et me saisis de la dernière.

- Je te regardais, Ally. C'est trop d'bonheur d'être avec toi ce soir. J'espère que tu vas passer une bonne soirée.

Elle me regarda avec attention, puis tendit vers moi une main que je saisis aussitôt.

- Stair...

- Ca va, Ally, ça va. Je sais pas être romantique, désolé.

- Je trouve que tu l'es beaucoup ! répliqua-t-elle.

Je lui rendis son sourire, puis m'intéressai finalement à ce que j'avais dans mon assiette. Il y avait deux sujets dont on ne pouvait ou ne voulait pas parler : ses examens et nous deux. Les examens parce que le but de la soirée était qu'elle fasse un break, nous deux parce que le moment n'était pas bien choisi et qu'on le ferait quand elle aurait achevé son année universitaire. Je cherchai un sujet un peu consensuel et demandai finalement :

- Ton frère et ta sœur, ils en sont où dans leurs études ?

- Mon frère achève son apprentissage en plomberie et électricité, répondit-elle. Ca lui plaît bien et il est possible que la boîte dans laquelle il a fait ses stages le garde, au moins pour quelques mois. Et ma sœur va commencer le lycée l'année prochaine. Et la tienne ?

- Elle est encore en apprentissage pour une année, en horticulture. Quand j'ai bossé comme jardinier pour la ville, elle avait trouvé cela génial. Moi, beaucoup moins, mais bon... Ca lui a donné envie. Et elle s'éclate.

- C'est l'essentiel.

- Yep. Mes parents sont contents qu'elle ait trouvé un truc sérieux. Pas comme moi.

- Stair, le groupe, c'est sérieux, non ?

- Oui, pour moi. Mais mes parents se demandent toujours un peu où j’vais. Bassiste d'un groupe de hard-rock, ça n'a pas d'avenir. Tout le monde n'est pas Lemmy ou Steve Harris, tu vois ? Cependant, ils étaient contents pour nous qu'on ait pu enregistrer le premier disque et faire une tournée. Et là, ça les rassure aussi qu'on fasse repartir le groupe. Ils se sont demandé pendant quelques temps où ça allait mener. Cet hiver, j'veux dire...

- Je vois, fit-elle avec compassion.

On garda un moment le silence : ni elle, ni moi n'avions envie d'évoquer l'accident de Ruggy. Elle me demanda alors :

- Tu veux bien me parler de Treddy ? Je ne le connais pas du tout, j'ai trouvé qu'il jouait bien et que ça passait bien entre vous quatre, au concert.

Oui, bonne idée que de parler de Treddy.

- Il vient de Glasgow, tu as dû remarquer qu'il était un petit peu plus âgé que nous.

- Oui, trois-quatre ans environ, non ?

- Deux avec Snoog et donc trois avec Lynn et moi. Il a une fille aussi, encore bébé, mais il est séparé d'avec la mère. Du peu qu'il a laissé entendre, elle n'a pas l'air facile. Il essaye de voir sa fille autant que possible.

- Ca ne doit pas être simple, en effet, fit Ally. Jenna m'a dit que ça faisait deux mois que vous l'aviez rencontré ?

- Oui, un petit peu plus. Rien à voir avec les autres que Gordon nous avait présentés. En fait, il essayait de trouver un guitariste ressemblant à Ruggy. Pas physiquement, bien sûr, mais dans son jeu et son caractère. Et ça ne fonctionnait pas du tout. Alors que Treddy est très différent. Côté caractère, rien à voir. Et côté jeu... Il est franchement au-dessus de Ruggy. Il a beaucoup d'idées aussi.

- C'est bien alors, sourit-elle. Il va rester avec vous ?

- Ouaip, dis-je. C'est la bonne nouvelle de la s'maine. Gordon lui a préparé un nouveau contrat et nous, on était tous d'accord pour continuer avec lui. Il vient de signer. Ca nous enlève une grosse épine du pied, franchement.

- Tu dis que ça faisait deux mois qu'il répétait avec vous et il avait déjà réussi à jouer tous les morceaux ou presque ? s'étonna Ally.

- Yep. Quand j'te dis qu'il est au-dessus de Ruggy... Ruggy, il lui fallait beaucoup plus de temps pour maîtriser un morceau. Je dis pas que Treddy les connaît tous sur le bout des doigts, qu'il s'sent capable de faire des solos sur tous, mais oui, il en a la maîtrise. Et puis...

Je marquai un court temps de silence, avant de reprendre :

- Il m'a aidé pour la chanson. Pour Reviens !

Je vis un éclat s'allumer dans les yeux bleus d'Ally.

- Comment cela ? demanda-t-elle doucement.

- Et bien... Quand j'suis arrivé avec le morceau devant les gars, j'avais en tête une certaine construction. J'avais aussi bien avancé sur la mélodie, les enchaînements... A l'origine, j'avais placé le refrain entre chaque couplet et Snoog a suggéré d'alléger en le mettant seulement tous les deux couplets. Ca faisait forcément changer pas mal d'éléments sur la compo. J'ai r'pris ça avec Treddy, il a fait des suggestions vraiment intéressantes, qui ont permis de débloquer quelques difficultés. Donc voilà...

Je reposai mes baguettes sur le côté. Je n'avais plus vraiment faim : c'était copieux et tout en discutant, on avait fait une bonne razzia dans tout ce qui nous était proposé. Ally termina avec une petite bouchée de légumes à la vapeur, puis reposa à son tour ses baguettes en soupirant :

- Je n'ai plus faim.

- Tu ne veux pas un petit dessert ?

- Non, vraiment. Je suis repue. Je préfère qu'on rentre.

Je la fixai droit dans les yeux, me demandant si elle voudrait prolonger la soirée. On n'avait rien convenu. Et comme elle voulait réviser demain, elle pouvait vouloir que je la ramène chez ses parents. Elle ajouta très vite, avec un doux sourire :

- Qu'on rentre chez toi.

Ally

J'étais bien. Blottie dans les bras de Stair. On avait passé une soirée très agréable, même si on avait frôlé des sujets de discussions difficiles pour l'un comme pour l'autre, mais on était parvenu à les éviter soigneusement. Et Stair s'était finalement confié sur la chanson qu'il avait écrite pour moi, sur Reviens !. Je me sentais heureuse d'en avoir appris un peu plus, pas tant sur les paroles, ni sur ce qui l'avait amené à l'écrire, mais sur sa composition.

Après le restaurant, on était rentré chez lui. Je voulais passer la nuit avec lui, qu'on se retrouve encore tous les deux, dans cette bulle que nous avions réussi à créer la semaine passée et que je comptais bien entretenir.

Il m'avait touchée en me disant qu'il n'était pas romantique. Je ne lui demandais pas de l'être : je voulais juste qu'il soit franc avec moi. Et aussi avec lui-même. Ca demanderait sûrement du temps, mais il me semblait qu'il avait déjà bien avancé.

On fit l'amour, puis je m'endormis profondément. Je dormis d'ailleurs très bien, ne me réveillant qu'au matin, la tête contre son torse, les jambes nouées aux siennes. Quand j'ouvris les yeux, la première chose que je vis fut sa salamandre. Je lui souris, comme j'aurais pu sourire à une amie, à une complice. Puis je tendis la main vers elle, la caressai doucement.

Stair dormait encore, je le mesurai à sa respiration lente et régulière. Puis mes yeux se levèrent vers son visage et mon cœur se mit à battre plus vite. Qu'il était beau ! Je le regardai un long moment, me disant que la vie réservait vraiment bien des surprises. J'avais à peu près encaissé ce qui s'était passé une semaine auparavant, les émotions fortes que j'avais pu éprouver. Et je commençais à réaliser que désormais, il était avec moi et moi avec lui. Cela rejoignait aussi ce qu'il m'avait dit dimanche dernier : que tout ce qu'il savait, c'était qu'il voulait être avec moi et que je sois avec lui. Je ne savais pas, moi, comment et si je serais capable d'être avec lui comme il le souhaitait, autant qu'il le souhaitait. Mais je savais déjà que j'étais prête à ce qu'il soit à mes côtés.

Car j'ignorais encore ce qu'il entendait par "être avec lui". Pour moi, cela sous-entendait être avec le groupe, suivre le groupe, un peu comme Jenna le faisait. Mais quelle place pouvais-je prendre dans cette entité ? Comment les autres m'accepteraient-ils et notamment Snoog ? De ce que Stair et Jenna m'avaient dit de Treddy, je n'étais pas trop soucieuse par rapport à ce dernier. Quant à Lynn, c'était déjà gagné. Et puis, il y avait aussi leur agent, Gordon. Lui et Jenna avançaient de concert, en bonne entente, pour cadrer les garçons, les aider dans des choix, etc... Sans compter tout le travail que Gordon fournissait pour le groupe et dont je n'avais pas la moindre idée.

- T'as l'air bien songeur, Ally...

Je souris, me rendant compte que Stair me fixait.

- C'est vrai. Ca va ? T'as bien dormi ?

- Super bien. C'est trop bien de dormir avec toi. Et toi ?

- Aussi... Hum...

Je me redressai un peu pour l'embrasser. Sa langue s'enroula aussitôt autour de la mienne, ses mains glissèrent jusqu'à mes reins et il me fit basculer sur lui. Sa peau était douce et chaude, mes mains partirent à l'aventure.

Et pas que mes mains. Ma bouche aussi, dessinant d'étranges volutes sur son torse, le faisant gémir quand elle s'arrêtait sur ses mamelons. Puis elle descendit plus bas. Ma maigre expérience avec des garçons ne m'avait jamais amenée à faire une fellation et là, j'en avais envie, surtout que je le sentais totalement abandonné à moi, prêt à tout accepter de moi. C'était un étrange sentiment de pouvoir, mais aussi de bonheur : celui de donner du plaisir à l'autre, à celui qu'on aimait. Et s'oublier.

J'entamai alors mes caresses et baisers, ses soupirs m'encourageant à poursuivre.

- Ally... Viens... Je...

Je levai les yeux vers lui, une émotion bien particulière se lisait dans son regard. J'attrapai le sachet du préservatif, le déroulait. Il me guida pour le placer, puis je vins sur lui, le prenant au creux de mon corps. C'était bon...

Et c'était émouvant car les larmes roulaient sur ses joues sans que j'en comprenne la profonde signification. Le plaisir nous emporta, mes larmes coulèrent aussi et notre baiser eut un goût tendre et salé des plus délicieux.

**

- Tu veux que j'te ramène chez toi vers quelle heure ?

- Pas trop tard, soupirai-je.

J'étais encore couchée sur Stair, ma tête reposait sur son cœur.

- Je n'ai pas tellement envie de rentrer, ajoutai-je. Mais je dois être raisonnable.

- Je peux t'aider à l'être, fit-il. Même si je r'connais ne pas avoir envie de bouger, moi non plus.

- Comment tu peux m'aider ? demandai-je un peu étonnée.

- Comme ça ! fit-il en se redressant d'un coup et en me faisant tomber sur le côté.

Je poussai un grand cri de surprise, puis j'éclatai de rire et lui aussi. Si c'était émouvant de pleurer ensemble dans l'amour, c'était aussi très plaisant de rire ensemble. Ca me faisait autant de bien. Et je soupçonnais que cela lui en faisait aussi, rien qu'à voir son air détendu.

On réussit ainsi à sortir du lit et à filer dans la salle de bain. On refit l'amour sous la douche, moi le dos collé à la paroi, lui me soutenant et me portant comme si j'avais été une plume. Mes bras étaient noués autour de son cou, mes jambes enroulées autour de ses reins, dans cette attitude que j'avais déjà prise, y compris par le passé, et qui allait devenir comme un réflexe, une habitude, pour nous deux. Une façon de nous lier l'un à l'autre, de nous rapprocher l'un de l'autre.

D'être ensemble et de ne faire qu'un.

**

On déjeuna tranquillement, puis il me ramena à la maison. En chemin, je lui demandai :

- Tu n'as pas changé de voiture depuis deux ans ?

- Non. Tant qu'elle fait le job, qu'elle roule et qu'elle ne me coûte pas trop cher en réparations... Puis, je fais un peu gaffe.

- Comment ça ? demandai-je.

- Les rentrées d'argent ne sont pas énormes, avec le premier album. Quant à la tournée... Elle a surtout rapporté à la maison d'disques, qui se rembourse ainsi des frais engagés, tant pour la production du disque que pour l'organisation d'la tournée. Et puis... On a revu le contrat, aussi, avec Gordon, sur nos parts du premier album.

On arrivait devant chez moi. Stair marqua une pause, le temps de garer la voiture, puis il coupa le contact. Il s'appuya contre son dossier, son visage s'était refermé. J'eus l'intuition que cette modification était liée à Ruggy, mais je n'avais aucune idée de ce qu'elle recouvrait et impliquait. Il me jeta un coup d'œil, j'étais attentive. Il reprit :

- La mère de Ruggy est en grande difficulté. Elle n'a plus de boulot et les frais pour lui sont... importants. Alors, avec les gars, on a décidé de modifier la répartition des parts, de l'argent qu'on touche sur la vente du disque. On avait divisé en quatre parts égales et là... On a coupé la poire en deux : la moitié pour sa mère et l'aut'moitié, on la divise en trois. Treddy ne touche rien sur cet album car il n'y a pas participé, ajouta-t-il.

- Je vois... fis-je. Et... Et ça vous suffit quand même ?

- Ouaip, t'inquiète. J'ai pas d'gros besoins et les gars non plus... Lynn avait prévu pour Jenna. Quant à moi... Bah, à part les frais du quotidien...

- C'est généreux, ce que vous avez fait. Pour Madame Ferew, je veux dire...

- Y'a que nous à pouvoir l'aider, fit-il. Et puis, on n'allait pas laisser Ruggy tomber... Il est dans un sale état. J'crois... J'crois qu'il restera toujours comme ça.

La voix de Stair s'était voilée. Je glissai aussitôt ma main sur son bras, il m'attrapa et me fit asseoir sur ses genoux, comme la semaine dernière. Je pris son visage entre mes mains, le fixai un moment. Les larmes n'étaient pas loin. Et j'ignorais encore que l'accident de Ruggy avait eu des répercussions bien particulières pour lui, plus que sur Lynn et Snoog. Ou du moins, différemment. Je l'embrassai doucement, il me serra fort contre lui alors je mis plus d'intensité encore dans mon baiser. Une façon de lui faire comprendre que j'étais avec lui et prête à partager sa peine sur ce sujet. Comme sur d'autres, d'ailleurs.

Ce fut lui qui rompit notre baiser, il m'écarta légèrement et dit :

- J'te raconterai c'qui s'est passé. Mais plus tard, Ally. C'est pas l'moment.

- Pas de souci. Tu peux tout me confier, tu sais. Tout, fis-je en ayant bien conscience que je reprenais ses propres mots.

Il me fixa un moment, puis m'embrassa à nouveau, refermant son étreinte autour de mon dos. Je ressentis le cruel regret de devoir le laisser, d'avoir mes fichues révisions à poursuivre. En entrant dans ma chambre, je songeai cependant à ce qu'il m'avait dit : même si le disque et la tournée avaient bien marché, ils étaient encore loin de faire fortune. Alors, comme le faisait Jenna pour elle et Lynn, avoir moi aussi un travail pourrait être important dans l'avenir, pour Stair et moi. Je ne devais pas abandonner.

Et je me remis avec courage dans mes révisions.

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