2.
En cours de droit, Lucie était forte attentive.
- On va jouer comme si nous étions dans un tribunal, faire un procès à un meurtrier.
Lucie sera la juge, Mathieu l’avocat du tueur et Marion l’avocate des victimes partie civile.
- Très bien. Se réjouissait Marion.
- On commence, allez installez tout. Que le procès commence.
Ils préparèrent tout de fond en comble.
- Nous jugeons aujourd’hui Louis de meurtres pour trois personnes, sa mère, deux voisins.
Qu’avez vous à dire pour votre défense ?
- Je … j’étais inconscient, je regrette, j’avais bu trop d’alcool ce soir-là.
- Je confirme cela. Ajouta Mathieu.
- Il ment ! Se révolta Mario l’avocat des victimes.
- Prouvez-nous le mensonge, j’ai son dossier il avait bien bu quatre verres.
- C’est pour rallonger sa peine, je dis à perpétuité.
- Il avait aussi des problèmes psychiatriques.
- La loi dit que même avec des troubles rien ne change, la peine sera la même. L’acte est fait acté !
- Calmez-vous, qu’en pensez vous madame la juge Lucie ?
- Je pense qu’il faut la peine maximale recommandée car un meurtre ça déchire l’entourage, il faut une loi sévère encore plus aujourd’hui.
Le coupable pleura.
- C’est du cinéma ! Dit l’avocate Marion.
- Non, vous l’avez fait souffrir. Dit l’avocat du meurtrier.
- Je ne voulais pas ça, je ne suis pas un fou !
- Mais qu’aviez vous en tête ? Jugea Lucie.
- Ma mère me frappait, mes voisins se moquèrent, je n’avais qu’une solution : la violence.
- à ce point ?
- Oui, la société est violente aujourd’hui vous le savez mieux que moi.
- Un meurtre c’est une vie envolée.
- La peine monsieur le président ?
- La peine maximale est justifié pour moi.
- Fini de jouer mes élèves, donc vos arguments sont très bien mais la peine est facilement mené ce qui gâche tout.
Lucie revint chez elle et vit un gars sur la voie se disputant avec un vieux, il le menaça avec un couteau.
Elle observa la scène discrètement.
Puis l’homme tua le vieux.
Lucie fut bouleversée.
Elle avait vu un meurtre sous ses petits yeux en amendes.
Elle fut choquée.
Lucie appela les gendarmes.
Elle décrivit l’homme en question.
- Merci madame.
- Je suis choquée.
- Nous comprenons, dans nos dossiers c’est un meurtrier qui sévit dans la région.
Merci de vos descriptions détaillées.
Lucie rentra et dégusta un croissant au chocolat.
Elle regarda un documentaire sur les meurtres.
- Il y a aussi le facteur de l’argent, des intérêts, des drogues, des situations actuelles …
Lucie comprenait un peu mieux leurs psychologies.
- Ils sont troublés et ont des problèmes relationnels et explosives.
Elle fut stupéfait que des gens tuent pour de simples intérêts, la folie humaine … le racisme, l’homophobie, la transphobie …
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