22 Mai 2019 Tribunal de Paris.

Tout le monde entra dans la salle. Le coupable resta tête baissé.

Lucie était témoin.

Le procureur raconta les multitudes affaires du dossier de l’homme.

Il avait une avocate prête à le défendre.

- Pourquoi avez-vous tué votre épouse, votre voisin et une dizaine d’autres individus ?

- Avec tout mon respect monsieur le procureur, il parlera pas, je vais alors parler pour lui.

La société l’a piégé avec une situation familiale complexe et puis une situation sociale dégradée.

- Il a tué son épouse quand même ! Dit l’avocat des parties civiles.

- C’était une erreur je pense. L’erreur est humaine.

- Puis il a tué une dizaine d’individus sans raison !

- Il a eu un passé difficile, pour être en arriver à ce stade, il a dégénéré oui, mais il assume. À ces moments de sa vie, ça allait pas, comme tout le monde.

- Pourquoi ?

- Il allait pas bien dans sa tête.

- Excusez-moi, mon voisin j’ai eu un conflit d’intérêts, il me frappait, et ça personne le dit.

- On vit dans quel monde ! Ajouta l’avocat des victimes.

Lucie commença à témoigner.

- Je pense qu’on a tous le droit à une seconde chance, je pense qu’il a compris qu’il ne faut plus le refaire, la vie c’est important et … il s’en veut.

- Merci Lucie.

La justice commença à noter toutes les indications.

- Laissez-le hors de cause. Dit l’avocate de cet homme.

Le procureur jugea la peine de dix ans de prisons.

Le public se leva et il y eut un soulèvement.

- Vous êtes injuste !

- La justice est là pour enlever notre entourage pour des crimes justifiés !

- La loi est la loi ! Lança le greffier avec un sourire.

Le coupable fut rejeté par les forces de l’ordre à l’extérieur.

Son avocate l’amena.

Il fit un vent violent. Lucie courut pour le rattraper.

- Ils ont tout fait pour vous écraser.

- Laissez-le il en a assez eu aujourd’hui.

- Hey ! Je ferais tout pour vous octroyer la peine minimale.

- Merci jeune fille. Dit l’homme au désarroi.

Lucie rentra, son père était devant la télévision.

- Un politique jugé pour trafic d’influence et l’affaire est relancé, il y a une justice à deux voire trois vitesse dans le pays des libertés si c’est ça, où va t-on ?

- Papa.

- Oui tu es allé au tribunal.

- Je …

- Les meurtriers sont des meurtriers, que je ne vois pas défendre l’un d’eux.

- Ils ont des problèmes beaucoup plus profond que tu penses …

- J’en ai marre, toujours pas de travail à l’horizon.

- Je peux … faire …

- On appelle ça la justice, ces pantins de la sociétés, c’est nous ! On laisse la folie de l’Humain mené vers la destruction ! Homophobie, racisme, transphobie, guerres d’intérêts …

- Papa, calme-toi. Je vais recentrer sur mes recherches … Et j’ai du travail. Je dois aussi travailler sur les cellules du cerveau …