Chapitre 1: Valréas
Moi c’est Pauline Grangeon, la fille de Laure et David Grangeon, mes parents d’adoption et les plus riches commerçants du continent. J’ai également un petit frère qui est très con et chiant. Je suis une mage et ma spécialité c'est les cinq éléments, car oui,
Je suis aussi à moitié vampire.
Aujourd’hui je réemménage à Valréas ma ville natale. On est partis il y a plus d’un an et demi. Je reviens y suivre ma scolaritée au lycée. Et aussi parce que mes amis et ma famille que j’ai ici m’ont beaucoup manqué.
Je m’installe dans la villa familiale, une grande et belle maison blanche. Mes parents étant très riches, je peux me permettre de m’acheter tout ce qu’il me plaît. Dont mon pécher mignon, les voitures de sport. Qui coûtent très cher. Comme celle que je conduis en ce moment-même. Une McLaren 650S noire.
Je me gare devant la maison. Tout est éteint. Je rentre avec mes valises. Quand je vais dans le séjour les lumières s’allument d’un coup. Pour laisser apparaître ma famille et mes amis les plus proches.
- Surprise !!! clament-ils tout.
Mes affaires tombent au sol. Toute ma famille est là. Je me couvre la bouche de ma main, les larmes me montent aux yeux. Je vois une fille blonde s’approcher de moi.
Clothilde. Ma meilleure amie depuis toujours. On se sert dans les bras l’une de l’autre. Les mots sont complètement superflus. Elle et moi on se comprend comme des sœurs.
- Salut blondie. Ça faisait longtemps.
Je m’essuies les yeux devenus humides. Tous le monde vient me voir. Ma grand-mère me sert tellement que je n’arrive plus à respirer. Mon oncle et mon cousin m’assaillissent de questions sur ma vie en Corrèze et de nouvelles de mes cousines et ma tante de Montpellier, ils sont plus d’une vingtaine à me parler tous en même temps et je ne peux suivre toutes les conversations tellement il y en a. Je supplie Clothilde du regard pour qu’elle me vienne en aide.
- Bon tout le monde, Pauline doit avoir fait un long voyage alors je vous suggère de vous écarter un peu pour commencer la fête que l’on a mit la journée à préparer.
Les gens suivent son conseil et se dispersent.
- Comment ça la journée, je demande, il ne fallait pas.
- Ça aurait put prendre deux heures mais Mlle est maniaque.
Je me retourne vers la femme qui vient de dire cela.
- Mme Hurel, Nami ?!
- Bonjour Pauline comment vas tu ? me répond-t-elle. Ça faisait longtemps.
- Ça va merci. Salut Nami.
Je me tourne vers la petite fille qui se tient à côté de sa mère.
- Coucou.
Elle me cours dans les bras quand je me penche en avant. Je la soulève de terre pour la faire tournoyer. Quand je m’arrête Nami rigole et se blottie contre moi.
- Tu as tellement grandis ma chérie. Je t’ai manquée ?
- Oui trop. Maintenant je reste avec toi. Pour toujours.
- Moi aussi j’aimerais beaucoup mais je ne pense pas que maman soit d’accord. Je peux essayer de la convaincre que tu reste ce soir par exemple.
- Je ne suis pas sûre que se soit une bonne idée. intervint l’intéressée.
- Allez madame, s’il vous plaît ! Juste ce soir.
- Bon d’accord mais que ce soir. Et seulement si tes parents sont OK.
- Ouais. crie Nami.
- Et moi je peux rester ? demande Clothilde d’une voix plaintive. Ça fait longtemps qu’on s’est pas vue.
- Oui ça pourrait être sympa.
On continu à bavarder pendant un moment avant que Nami se plaigne d’être fatiguée. Je regarde l’heure. Vingt deux heure. Tous le monde commence à partir sous ma recommandation. Mme Hurel est la dernière à partir, me donnant les milles choses à faire qu’elle m’a déjà répétée une centaine de fois.
Je couche Nami, lui chantant une berceuse. Je reviens dans le salon quelque minutes après. Je retrouve Clothilde qui regarde pensivement le feu depuis le canapé.
- Tu te souviens de toutes les aventures qu’on a fait ici, rien que dans le salon ? demande-t-elle.
- Oui. Avec Ambre et Adrien on avait bien faillit mettre le feu à la maison quand on a utilisait notre magie pour faire comme si le sol était un volcan.
- Ou la grande inondation. Quand on a remplit la moitié de la maison d’eau juste pour jouer aux pirates.
- C’était la grande époque, avant que Taonie arrive. Après, on c’est moins laissé aller. On était que quatre et maintenant on doit être une vingtaine ou pas loin.
Je me les refais dans ma tête :
Moi, Clothilde, Taonie, la cousine de Clo, Kenza la meilleure amie de Tao, Ambre et Adrien les jumeaux, Lola et Margo, Kelly la best de Ambre, Louiza, Lina, Léa et Maëlys et Flavio, Clément, Soan, Anthony et Gabriel, Justin et Justin Marc, Lenny, Maxence et les potes d’Adri : Jules, Simon, l’autre Adrien, Alexis et Alexis.
- Ouais depuis qu’on est rentrés au collège rien n’est plus pareil, murmure-t-elle, sinon ça fait quoi de revenir à Valréas ?
- Beaucoup de bien. Ça m’a vraiment apaisée. Bon, Ambre m’a dit que toi et Adrien vous étiez beaucoup rapprochés. Il te plaît ton ami d’enfance ? je dis avec un grand sourire.
- Non mais ça va pas la tête !!! Il est mignon mais quand même pas à ce point.
Je la taquine encore un peu. On finit par éclater de rire puis on va se coucher.
Le lendemain quand je me réveille, je sens du poids sur ma poitrine. C’est Nami, elle a dut s’allonger sur moi pendant la nuit. Je la soulève pour la poser sur le lit sans la réveiller. Clo dort toujours dans la pièce d’à côté. Je descends les escaliers pour aller préparer le petit déjeuner. Je commence à faire des pancakes. Je vois soudain du coin de l’œil une petite ombre se glisser dans les escaliers.
- Bonjour Nami, bien dormit ? je demande sans me retourner.
- Comment tu m’as vue ?
- Maman ne t’a pas dit que je voyais tout ? Pourtant elle devrait le savoir. Allez viens manger j’ai fais des pancakes.
- J’ai bien entendu pancakes. dit une voie.
- Salut Clo. Oui j’ai bien dis pancakes. Bon, mangez tant que c’est chaud. On va faire du shopping après ça vous va ?
- Ho ouii. dirent elles en cœur.
Elles mangent vite puis vont se préparer. Je monte moi même dans ma chambre pour m’habiller. J’enfile la tenue que j’ai toujours mis ici : un top, un perfecto et un jean, le tout en noir.
Je sors de la pièce pour aller les attendre dans le salon. Quand elles descendent, l’une est tout de blanc vêtue et l’autre tout de rose.
- On peut y aller ? je demande.
- Yessss.
On sort de la maison. Quand je me dirige vers ma voiture, Clothilde m’arrête.
- On dirait que quelqu'un est venu se garer ici.
- Clothilde, c’est ma voiture.
Elle est si abasourdit qu’elle ne semble pas me croire. Pour lui prouver je sors les clés de ma poche et déverrouille la voiture. Elle regarde à l’intérieur.
- Pauline, il n’y a que deux place.
- Tu prends Nami sur tes genoux. On ira tellement vite que même toi tu ne t’en rendra pas compte.
- Tel père telle fille à ce que je vois.
On rit en montant en voiture. Nami grimpe sur les genoux de Clothilde alors que celle ci les attachent. Je fais de même. Quand je démarre, les filles sursautent au bruit du moteur ce qui amplifie mon rire. Je quitte le parking. Quand j’accélère Clothilde se met aussitôt à protester.
- Pauline, la vitesse autorisée est 50 km/h. Tu as déjà dépassée la limite depuis au moins deux minutes. Et si on nous voit avec une gamine de quatre ans sur les genoux, on va finir en prison.
- T’en fais pas Blondie. j’essaie de la rassurer. Ça fait deux ans que je conduis comme ça et je ne me suis jamais pris d’amende. Et puis comme tu l’as si bien dis, tel père telle fille.
J’accélère encore ce qui la fait rager. Quand on arrive au centre commercial elle semble tellement soulagée que ça en devient comique. Même Nami rit aux éclats devant sa tête.
On descend toutes les trois de voiture. Je prends Nami dans mes bras pour pouvoir marcher plus vite.
- Alors où vous voulez aller en premier ? je demande.
- Vêtement, dit Clothilde et devant la mine renfrogné de la petite, comme ça on pourra te faire un look de princesse.
- Direction les vêtements. s’exclame Nami toute contente.
On part en direction de la boutique de fringue puis nous nous mettons en quête de vêtements pour Nami. Elle se trouve une petite robe rose à paillettes. Quand elle ressort de la cabine avec moi Clo s’écrit :
- Ouah on dirait une vraie princesse.
Elle me tend une robe longue rouge. Elle a choisit quelque chose pour moi. Je retourne dans la cabine pour l’essayer, sans Nami cette fois.
Je ne peux pas mettre ça. Voilà ce qui me vient à l’esprit quand je l’enfile. C’est une robe ultra moulante en haut avec un décolleté bien trop plongeant. Le bas de la robe est aussi scandaleux. Il y a une fente qui m’arrive en haut de la cuisse et c’est beaucoup trop léger. Je sors de la cabine et Clothilde se met à rire.
- Clo je peux pas mettre ça. On dirait une catin.
- Dommage. Je l’ai déjà payée avec ta carte de crédit. Tu vas devoir la garder.
- Hors de question. Je vais aller me faire rembourser.
- Non. T’es trop belle. Et puis il y a cette soirée chez Ambre et Adri samedi.
- D’accord mais je choisis ta robe.
- Mais…
Je ne la laisse pas finir. Je vais dans un rayon intitulé pour une soirée sexy. Je parcours les étagères. Pour Clothilde il faut du doré. Alors alors. Là j’ai trouvé. Une robe fourreau qui va lui arriver au quart de la cuisse. Un impressionnant décolleté. Niquel. Et si je ne me suis pas rendue compte qu’elle avait prit ma carte, elle n’a rien vue du fait que je lui ai pris la sienne. Je me dirige vers le comptoir où une caissière attend.
- Salut Olivia. je dis.
- Salut cousine. Ça faisait longtemps.
Elle sort de derrière le comptoir et me prend dans ses bras. Je la sers très fort. Ça fait deux ans qu’elle et moi on ne c’est pas vue. Elle finit par me lâcher.
- Alors qu’est ce que je peux faire pour toi.
- Je voudrais acheter ça, dis je en lui montrant la robe, c’est pour une amie.
- OK donne moi sa carte. Alors… c’est Clothilde ?
- Ouaip, et quand elle me la rend, merci cousine. Je repasserais à l’occasion.
- Salut.
Je vois les filles qui me cherchent. Je les rejoins. Clothilde se met immédiatement à me crier dessus quand elle voit la robe. Je ris de sa mauvaise humeur. Nami ne tarde pas à se joindre à moi et même Clo s’y met. On sort de la boutique pour aller au magasin de jouets. On achète une baguette magique d’Harry Potter et un jeu de marchande à Nami. Nous sommes en train de manger des cookies et de boire du chocolat chaud à la maison quand sa mère appelle :
- Allô Pauline ?
- Bonjour madame. Je sens que vous allez me le demander alors oui Nami va bien. Je vous la ramène vers dix-sept heure ce soir.
- Très bien. Je voulais aussi t’avertir que tu es dans la classe de Clothilde et que je suis ta prof principale.
- Oh non. Je plaisante. OK donc à tout à l’heure madame.
- Attends tu peux me passer ma fille ?
- Deux secondes. Nami c’est maman ! je crie.
- Coucou maman. Oui elle s’occupe bien de moi. Elle m’a achetée un jeu de marchande. Oui et une baguette magique. D’accord bisous maman.
Nami me rend mon téléphone. Je la porte pour la mettre sur mes genoux. On finit le chocolat puis nous allons dans le jardin. Je siffle trois fois. Mon chient, Logan, court vers moi et me saute dessus. Il a fait le trajet avec moi. Il renifle Clothilde mais quand il s’approche de Nami celle ci se cache derrière moi.
- Ne t’en fais pas Nami, il est gentil, je lui dis en caressant la tête du chient, regarde comme il est mignon.
Elle s’en approche prudemment. Quand elle lui touche le cou il se met à remuer la queue. Elle perd tout de suite sa méfiance. Le chient s’allonge et Nami lui gratte le ventre. Quand elle a finit je suis partie et revenue, une balle à la main. Logan commence à bondir pour l’attraper. Je la lance et il part à la vitesse de l’éclaire. Puis Nami et Clothilde prennent le relais le temps que je téléphone.
- Allô ? dit une voix masculine.
- Flavio ? Salut c’est Pauline.
- Salut Poupis. Ça va ? demande il.
- Ouais. Léa m’a appeler hier soir pour me dire que tu avais repris contact avec elle !!!
- Léaaa, crie t il, désolé mais je voulais avoir plus d’information. Elle est dans ton nouveau lycée. Elle est arrivée un jour avant toi.
- Eh merde. Ok merci loulou, t’es le meilleur. Je te rappelle. Bisou.
Je raccroche, énervée. Je balance mon téléphone qui atterrie en douceur sur le canapé. Cette p*** me déteste depuis la sixième. C’est une fille que personne n’aimait et elle n’aimait personne. Même les profs ne pouvaient pas la blairer. Et bien sûr il fallait que se soit dans mon lycée qu’elle aille étudier. J’ai également une pensée pour Taonie, qui c’est fait harceler par elle. Ça va lui faire un choc.
Je regarde l’heure. Midi trente. J’appelle les filles pour qu’on aille manger au restaurant. Après un nouveau moment où Clo a faillit faire un malaise on se dirige vers un restau chic.
- Pauline c’est super cher. Il vaudrait mieux aller ailleurs.
- Et alors c’est pas comme si j’avais pas les moyens. Aller sois cool un peu.
Mettant fin à la discussion j’entre très vite suivit par les filles. Je nous prend une table.
- Désolé mesdemoiselles, dit le serveur, mais vous allait devoir partager votre table avec ces messieurs.
Il désigne deux hommes.
- Ce n’est pas grave. Venez les filles.
On s’assoie. Avant que je me tourne vers les deux hommes.
- Salut les garçons ça va ?
- Salut Pauline ça va merci. dit le plus grand.
Adrien Villard. Le frère jumeau de Ambre. Qui se tient devant moi avec Jules Barthélemy. Le même Jules que mon père adore. Adri s’assoie à coté de moi. On bavarde pendant un moment tout en mangeant. Au bout d’un moment le téléphone de Jules se met à sonner. Quand il décroche le son est tellement fort que l’on peut suivre la conversation :
- Salut maman, dit il, qu’est ce qu’il y a ?
- Ton père et moi on a apprit que Pauline était de retour en ville. Tu l’as vue ?
Je me mets à ricaner.
- Maman elle est avec moi là.
- Tant mieux. Tu peux me la passer s’il te plaît ?
Je tends la main pour qu’il me donne son téléphone. Ce qu’il fait.
- Bonjour madame. je la salut.
- Bonjour Pauline. Mon mari et moi nous disions que vous pourriez venir dîner à la maison avec les Villard vendredi soir. Histoire de rattraper le temps perdu. En plus Jules ne fait que parler de votre retour depuis des semaines.
- Ah oui ? C’est très intéressant, dis je avec un regard pour Jules, je serais ravie de venir.
- Parfait. À vendredi soir alors.
- Au revoir madame.
Je raccroche et rend son téléphone à Jules, qui rougit de plus belle et détourne le regard. Il a entendu. Adrien éclate de rire suivit de près par Clothilde. Nami roucoule :
- C’est beau l’amourrrrr.
On dirait Happy dans Fairy Tail. Ce qu’elle vient de dire amplifie les rires d’Adri et Clo.
On finit notre repas en discutant avec animation. Je me dispute un moment avec Adrien pour savoir qui paye l’addition. Malheureusement, le charme d’Adrien lui permet d’obliger la serveuse à prendre son argent.
Quand on sort, Adri propose de ramener Clothilde chez elle pendant que je ramène Nami chez sa mère. Je m’apprêtait à protester quand Clo me dit de la laisser, rouge comme une pivoine, les yeux rivé au sol. C’est décidé Jules monte avec nous et Clo avec Adrien. Je pense que Jules aurait eu moins de mal avec un fusil plutôt qu’avec un gosse de quatre ans. Il est tellement tendue que ça en devient hilarant. Je retiens mon rire tant bien que mal.
J’ai remarquée que depuis que je suis revenue, je ris plus que jamais. Si on avait filmé toutes les barre que l’on c’est tapée depuis hier soir on en aurait au moins pour une heure de vidéo.
Je me concentre sur la route. Une voiture qui me suit depuis un moment commence à accélérer juste au moment où je tourne pour me garer dans l’allée de madame Hurel.
Je sors de la voiture, Jules faisant la même chose avec soulagement. La mère de Nami sort de la maison pour nous accueillir. Quand elle aperçoit Jules, elle lève les sourcils de surprise.
On la rejoint sur la terrasse avec Nami. Celle ci saute dans les bras de sa mère qui la sert dans ses bras.
- Salut ma puce. Bonjour les enfants. nous salut elle.
- Bonjour madame. on répond en cœur.
- Alors elle n’a pas était trop pénible ?
- Pas du tout. Ça faisait tellement longtemps que l’on ne s’était pas vue qu’elle était adorable.
- Tant mieux. Désolé de devoir vous laisser mais j’ai encore du travail. À demain les jeunes.
Elle rentre dans la maison avec Nami.
Nous remontons en voiture. Jules reste silencieux. Je lance la conversation :
- Alors comment ça se passe avec Ambre ? je demande. Ça avance ?
- Je ne vois pas de quoi tu parles. rétorque-t-il.
- Je t’en pris. Je ne suis pas aveugle. Et Ambre est comme ma petite sœur, repairer les hommes qui lui veulent quelque chose fait partie de moi. Tout comme pour Adrien et Clo. Je sais que tu les a remarqués.
En regardant dans le rétroviseur je m’aperçois que la voiture qui nous suivait depuis tout à l’heure est de retour.
- Il y a quelque chose de pas normal, je déclare en changeant de ton, attention on est suivit.
La voiture me force à me ranger sur le côté. Jules et moi en sortons d’un même geste. Quand la personne qui nous suit sort à son tour je la reconnais tout de suite.
Phoebe. C’est la fille que Flavio a recontacté. Et notre pire ennemie. Je vois trois gars descendre de voiture après elle. Phoebe m’adresse un sourire venimeux. Je sens une autre présence dans mon dos. J’écarte Jules pile au moment où un geai de flamme allait l’engloutir. Il se retourne et me dit :
- Tu te rappelle de l’Axel de primaire. Et bien c’est lui qui vient de m’attaquer.
J’entends un rire derrière mon dos. Je le reconnaîtrais entre mille. Ce mec qui m’a toujours détester. Et réciproquement.
Je m’interpose au moment où il lance un deuxième assaut. La pluie se met à tomber autour de Jules et moi, bloquant le coup. Un éclair découpe le ciel. La terre se met à onduler sous ma directive. Phoebe et ses partenaires tombent à la renverse et Jules se tient tant bien que mal sur ses pieds. Un cercle d’air se met à tourbillonner autour de nos adversaires. Le tonnerre rugit de plus belle. Phoebe se lève, en profitant pour m’atteindre en pleine poitrine avec sa magie sensoriel. Je tombe à genoux, la douleur est insupportable. Jules se précipite à mes côtés. Un éclair tombe entre nous et Phoebe, laissant place à un homme.
Flavio. Mon cousin se tient devant moi, l’électricité de l’éclair se voit sur son corps. Un seul regard fait fuir les hommes. Mais Phoebe reste plantée là à le regarder à son tour.
Ma vue se trouble et mon corps tremble trop. Je m’affale au sol, entendant vaguement Flavio m’appeler.
- Qu’est ce que tu as fais, crache-il, annule ton sort !!!
- Non c’est trop plaisant. répond Phoebe.
La douleur s’intensifie encore. Je cris et m’arque boute, tétanisée. Mon cœur bat trop fort et trop vite. Jules essaye de m’immobiliser mais c’est impossible. Je m’arque et me tends violemment sous ses mains et m’accroche à lui, criant plus fort quand la douleur devient insupportable.
Je n’entends plus aucun bruit autour de moi. Cette p*** est partie.
- Pauline essayes de bouger moins violemment, je vais te porter. me dit Flavio.
Ma tête frappe le sol pour faire taire la douleur jusqu’à saigner. Alors je me sens glisser dans le sommeil. Je suis entrain de m’évanouir.
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