Chapitre 4: Alexandra
- Vous dormez ici ce soir. j’ordonne.
On prend un repas, je montre leurs chambres aux invités, je les prépare. Quand je m’apprête à aller me coucher, j’aperçois Adrien se glisser dans la chambre de Clothilde. Je me votre sur mon lit et commence un nouveau livre. J’entends des coups timides à la porte.
- Entrez.
Alexandra rentre dans ma chambre en pyjama et pieds nus.
- Salut, je dis, ça va ?
- Oui. Je voulais te demander un truc.
- Vas-y.
- Je voudrai savoir ce que ça fais d’être mordue par un vampire.
- Tu veux que je boive ton sang !?
- Oui, s’il te plaît.
Elle baisse les yeux gênée. On me l’avait jamais faites celle là. C’est bien la première à le vouloir.
- Alexandra, j’avoue que tu m’étonnes là. Tu es sûre ?
- S’il te plaît. Mes parents le faisaient avant et ils adoraient ça. Il paraît que si on est consentant c’est merveilleux.
Elle grimpe sur mon lit et se penche sur moi.
- Alexandra…
- Je t’en pris.
Elle se penche encore et m’embrasse sans me laisser placer un mot. Mes yeux s’ouvrent en grand sous la surprise pour bientôt se fermer. Je l’agrippe aux hanches et la fait rouler sous moi. Mes lèvres descendent dans son cou. Elle gémit et se presse contre moi. Mes crocs sortent tous seuls. Je la mors sans hésiter. Elle soupire et s’arque dans mes bras en ronronnant. Son sang est délicieux. Elle empoigne mes cheveux pour garder mon visage contre elle. Elle commence à onduler contre moi, en gémissant, me faisant grogner dans son cou ce qui envoie des vibrations dans tout son corps tandis qu’elle se cabre violemment. Je retire mes dents de sa gorge. Elle est tellement haletante, elle bande si fort. Je me penche pour l’embrasser encore. Ma main glisse jusqu’à sa poitrine qui monte et descend à un rythme rapide qui me donne des vertiges.
D’un coup, elle se raidit et s’écarte.
- Pauline. On peut pas. Margot.
Margot. Putain cette fille n’est pas célibataire. Je m’écarte. Elle se lève et reboutonne sa chemise que je ne me rappelle pas avoir défaite. Elle me regarde avec des yeux suppliants.
- Il ne s’est rien passé. dis je conformément à sa pensée.
- Merci. Bonne nuit.
Elle sort précipitamment. Je me recouche et réfléchis une plus grande partie de la nuit.
Le lendemain, je me lève à cinq heure, n’ayant pas dormi de la nuit. Le petit déjeuner préparé, je pose tout sur la table. Croissants, pains au chocolat, crêpes et pancakes le tout accompagné de jus d’orange et de lait. Je crois qu’il y en aura assez pour tout le monde. Puis j’appelle Kenza pour mon petit déjeuner à moi. Je m’installe sur le canapé en attendant que tout le monde soit là. Quand arrive sept heure et que personne n’est levé, je monte les réveiller. J’entre sans frapper dans la chambre de Jules.
- Debout, il est sept heure. je crie.
Il fait un bon pour atterrir par terre. Je vais dans la chambre de Clo. Je la trouve allongée sur Adrien, qui dort à moitié nu. Je me dirige vers eux, prends le téléphone de Clothilde et le programme pour qu’il sonne dans trente secondes avant de m’éclipser.
Je prends une profonde inspiration en entrant dans la chambre d’Alexandra. Je la vois, endormit sur le drap, en sous-vêtements révélant la marque sur sa gorge . Et merde. D’emblée une bouffé de désire me consume. Elle remue, me titillant encore plus. J’hésite, j’avance doucement et lui secoue doucement l’épaule.
- Quoi ? grogne-elle.
- Il est sept heure. Il faut que tu te lèves. dis-je d’une voix douce.
- Ok je me lève.
Je sors de la chambre et descends les escaliers à la volée sans plus me soucier de faire du bruit. Jules ne tarde pas à faire la même chose. L’odeur des viennoiseries encore chaude l’attire dans la cuisine. Il s’assoie directement à table sans un regard pour moi.
- Bonjour, je lance, vaguement amusée, bien dormit ?
- Oui, jusqu’à ce que tu viennes hurler dans ma chambre. J’espère que tu as réservé la même chose aux autres.
- T’inquiètes.
Je relève la tête pour voir arriver Clothilde et Adrien. Ce dernier est seulement vêtu d’un pantalon.
- Pas de tee-shirt aujourd’hui Arien ?
Il secoue la tête en nous rejoignant. On rigole et je continue de le taquiner. Mais quand Alexandra entre dans la pièce, je me tais brusquement. Elle garde les yeux baissés en s’asseyant avec les autres. Quand la sonnette retentit, je pousse un soupire de soulagement et vais ouvrir, suivis de près par le chien. Kenza se tient dans l’encadrement de la porte.
- Salut blondie. Rentre.
Elle ne se gêne pas mais garde le silence. Sans un mot pour les autres, je m’assoie, l’attire sur mes genoux et commence mon petit déjeuner. J’entends un renversement de verre. Je relève la tête. Alexandra me fixe un moment avant de marmonner des excuses et de sortir de la pièce. Je reprend mon repas, contrariée. Je suis si préoccupée que c’est Clo qui me fait remarquer que Kenza n’est plus consciente. Je la pose sur le canapé et monte voir Alexandra. Je la trouve sur mon lit. Vraiment bizarre. Elle se tient la tête dans les mains et ne semble pas remarquer ma présence. Je m’approche en me raclant la gorge.
- Qu’est ce que tu fais là ? demande-t-elle.
- Alexandra c’est ma chambre. Et je pourrai te retourner la question. Qu’est ce qu’il t’as pris en bas ?
- Rien.
Silence. Elle n’ajoute rien, ne me regarde toujours pas. Je crois avoir deviné mais je n’ose pas le lui faire remarquer. Soudain, une pensée me traverse. J’ai déjà vue cette fille quelque part avant la semaine dernière, j’en suis certaine. En Italie.
- Alexandra, tu es déjà allé en Italie ?
- Non, ça fait des générations que ma famille n’a plus mit les pieds là bas. Depuis que mon arrière arrière grand-mère soit tuée là bas.
- Tu es sure ?
- Pourquoi tu me demandes ça d’abord ?
- Je suis certaine de t’y avoir déjà vue.
- Je suis la copie conforme de la dernière représentante de ma famille à avoir franchit la frontière. Elle est morte en mille-huit-cent-quatre-vingt-quatorze.
- Ok ça doit être ça. sinon, pour en revenir à notre sujet. Tu aurais préférée que se soit toi que je morde ?
- Je… je ne sais pas quoi penser. J’adore quand tu me mors mais c’est… je ne sais pas.
Elle m’attrape par le col de ma chemise et m’attire vers elle. Sa bouche touche la mienne. J’ouvre les lèvres et elle y glisse sa langue. Je la renverse sur le lit en lui agrippant les cheveux, me plaquant contre elle. Je lui rend son baiser. Ma main glisse jusqu’à sa poitrine et commence à défaire les boutons, la faisant haleter. Mes lèvres trouvent son cou, sans la mordre cependant. Elle gémit doucement, attisant mon désire. Ma bouche suit ses formes jusqu’à sa poitrine que je me met à lécher. Elle se tend comme un arque.
-Putain que t’es bandante. je murmure.
Je prends son mamelon entre mes dents, elle en gémit de plus belle en se tortillant sous moi. Ses doigts plongent dans mes cheveux, me guidant vers son autre sein. Je m’exécute sans discuter. Je la sens creuser les reins. Je continue à la stimuler, et quand je m’arrête, elle est tellement haletante et gémissante que j’en perd presque la raison. Quand je m’écarte un peu elle me repousse avec force.
- On ne devrait pas. C’est mal. dit-elle.
- Ça dépend pour qui. Moi je trouve pas que ça a mal tourné. Mais tu ne devrais même pas être ici à avoir cette conversation avec moi.
- Alors on est d’accord que ça n’aurai pas dû arriver et que ça n’arrivera plus ?
Non non et non. Putain, tout mon corps proteste à cette idée. Pourtant je n’ai pas le choix.
- Ok. Je redescend. répondis-je d’une voix sèche.
Je joins le geste à la parole et dévale les escaliers, m’empare de Kenza et la mort sauvagement. Le sang coule à flot dans ma bouche sans me satisfaire donc je ne m’arrête pas. C’est un bruit étouffé qui m’oblige pourtant à le faire. Je lève la tête et aperçois celle qui m’a mise dans cet état. Je suis à moitié couchée sur Kenza, la tête au creux de sa gorge. Je me relève en me léchant les lèvres pleines de sang. Je jette un regard à la chevelure rouge dans les escaliers.
- Tout le monde est près dans cinq minutes. j’ordonne. Adrien va mettre un tee-shirt merde !
Il monte sans protester. Je cherche mes clés sans les trouver. Clo finit par me les lancer. Je prend mon sac et sors pour me calmer vite rejoins par ma meilleure amie et le chien, qui pose sa tête sur mes genoux pour que je le caresse.
- Qu’est ce qu’il se passe ? me demande-telle en s’asseyant à côté de moi.
- Je ne t’imposerai pas mes peines alors que tu as déjà trop de problème. répliquais-je.
- Tu as bien plus de problèmes que moi.
- Bien sûr mais j’ai des siècles d’expérience pour gérer. Et ce n’est pas nouveau que j’ai plus de problèmes que toi.
- En générale, c’est toi qui m’attires des ennuis.
- C’est pas faux.
Je ris. Elle lâche un grand sourire.
- Ma mission est accomplie.
- Qu’est ce que je ferais sans toi ma Clo ?
- Rien probablement. Je sais que je suis géniale pas besoin de me le dire.
- Tu es bien sûre de toi. mais dans un duel de magie, je te bats à plat de couture. Et tu le sais. Bon, les autres devraient déjà être là.
Je me lève et vais dans la maison chercher les retardataires. J’entends un bruit de pas dans les escaliers.
- Ce qui ne sont pas dans la voiture dans deux minutes vont devoir y aller à pied ! je crie.
Adrien saute par dessus la rambarde des escaliers Jules arrive de la cuisine et Alexandra, qui soutien Kenza, le suit d’un pas lent. Je la repousse et soulève Kenza comme si il s’agissait d’une plume. Je la dépose sur la banquette arrière de la voiture. Tous le monde est installé et je démarre. Ma nouvelle bonne humeur s’est envolée à l’instant où j’ai vue Alexandra. Je remarque que Jules est en appelle avec sa sœur, Mathilde. J’active mon ouïe super sonique pour entendre leur conversation.
- Jules, où tu es ? demande son interlocutrice.
- J’ai passé la nuit chez Pauline. Et la, je suis dans son 4x4. Écoute.
Je fais rugir le moteur en accélérant. Il me remercie d’un signe de la tête.
- Tu vois, soupire-t-il
- Donc elle est avec toi ? Demande sa sœur d’un ton agacé.
- Oui. Pourquoi ?
- Passes la moi, ordonne Mathilde, qui n’attend aucune protestation.
Je lui fait signe de mettre sur haut parleur :
- Salut Mathilde. Ça va ?
- Ça va et…
- Pauline galop.
Je ris en entendant ça. Il n’y en a qu’un qui dit ça. Quentin. J’ai fais de l’équitation avec lui pendant six ans. Et il m’a rebaptisée comme ça dès la fin de la première année. Je pousse un soupire exaspéré.
- Bonjour Quentin. Les habitudes ont la vie dure ? je raille.
- Exacte. Tu reviens quand ? Bientôt j’espère.
- Je viens dimanche c’est promis. Bon je dois vous laisser, je conduis là.
- Attends, dit Mathilde, tu viens vendredi soir ?
- Oui.
- Et Adrien et Ambre ?
Je jette un regard à ce premier. Il hoche la tête en signe d’assentiment.
- Ils viendront.
- Ok. À vendredi alors.
- Salut.
Elle raccroche et je rend son téléphone à Jules. Le reste du trajet est très irritant. Adrien ne fait que répéter Pauline galop Jules le soutient.
- Clo tu ne veux pas le jeter par la fenêtre ? je propose.
- Non sa voix est tellement puissante que même si il courait après la voiture qu’on l’entendrait quand même.
L’intéressé rigole lui fait un bisous sur la joue. Clothilde rougit mais n’ajoute rien. Il faut que j’ai une deuxième conversation avec Adri mais pas à propos de Ambre cette fois. Il me regarde dans le rétroviseur. J’accélère encore quand j’aperçois deux yeux dorés qui me fixe également. Je reste tendue le reste de la route. C’est un véritable soulagement de descendre de voiture. Jusqu’à ce que Margot se précipite vers Alexandra.
- Alexandra j’ai essayée de te joindre toute la nuit pourquoi tu es avec eux ? Demande-t-elle.
J’envoie un baiser à Alexandra.
- C’est quand tu veux chérie. je lance.
Margot pousse un cri étouffé.
- Je rigole Margot, arrête d’être parano et détends toi un peu.
Elle me jette un regard empoisonné. Je lui fais un clin d’œil et m’en vais. Clothilde, qui a écoutée notre conversation, me regarde d’un air amusé mais ne dit toujours rien. On est arrivé avec vingt minutes d’avance. Kenza est partie retrouver son chéri ce qui n’est pas plus mal. Ambre fonce sur nous.
- Alors ?
- Bonjour Ambre. On leur a infligé une bonne correction et Kenza est devenue une poche de sang vivante.
- C’est vrai ?
- Admire. Kenza trésor, j’ai faim. je cris.
Celle ci se dirige instantanément vers nous. Je la mors au poignet et lui prélève un peu de sang. Quand j’ai finis elle s’en va sans un mot. Ambre est stupéfaite ce qui a pour effet de nous faire rire, Clo et moi. Puis Ambre s’en va rejoindre Jules. Quelques minutes après je l’entends crier. Je cours dans la direction du son. Adrien est sur Jules et lui casse la gueule. Je me précipite vers lui et l’attrape par les épaules.
- Adrien arrête. Tu te rappelle ce que tu m’as promis ?
Il lâche Jules et se relève. J’aide Jules à faire de même. Je prends son visage entre mes mains et le soigne grâce à un sort de guérison.
- Ça va ? je demande.
- Ouais t’en fais pas.
- Qu’est ce qu’il s’est passé ?
- Disons qu’Adrien nous surpris plus proche que nécessaire. intervient Ambre.
- Adri viens avec moi. Il faut qu’on parle.
Je le prend par le bras et l’entraîne avec moi dans un coin. Il me fait face, je lui met une gifle qui lui fait tourner la tête à quatre-vingt-dix degrés.
Il me lance un grand regard plein de haine que je lui rend mais dans le plus grand des calmes.
- Pourquoi tu m’as giflée ? Demande-t-il.
- À ton avis ? Tu étais entrain de frapper ton meilleur ami, il fallait bien que quelqu’un te remette les idées en places.
- Il embrassait ma sœur. C’est mon meilleur ami, comment il a pu me faire ça ?!
- C’est sûre que si tu le voie comme ça, tu ne peux que t’énerver. Mais pense au bonheur de ta sœur, qu’elle est amoureuse. Si elle allait voir Clo pour la frapper comme tu viens de la faire, tu ferais quoi ? Elle va te détester si tu t’immisces dans sa relation. Et tu vas perdre ton meilleur ami. Réfléchis à ça une seconde Adrien.
- Mais tu ne peux pas savoir ce que s’est, tu n’as pas de famille.
- J’ai une famille Adrien. Un petit frère qui a eu sa première copine il y a un mois et je ne suis pas restée pour les surveiller.
- C’est pas ton vrai frère…
Je met un coup de point sur le mur à un centimètre de son visage. Mes yeux sondent son expression étonné. Je remarque que j’ai fais un creux dans le mur.
- Je ne suis pas ta sœur, je lance, ta sœur c’est Ambre, alors va lui parler avant qu’elle t’en veuille vraiment.
Je lui tourne le dos et m’en vais. Louiza vient me voir. Elle se plante en face de moi et semble déterminée à ne pas bouger.
- Qu’est ce que tu veux Louiza, je demande, je n’ai pas la force ni la motivation de me battre avec toi, alors si tu viens chercher les embrouilles va voir ailleurs.
- Je suis venue te remercier d’avoir défendue Hélian. Je…
- Je t’arrêtes tout de suite. Si je n’ai pas des aveux d’ici la fin de la semaine, Hélian et toi, vous serez expulsés du lycée pour trouble à l’ordre au sein de l’établissement. La seule chose que tu peux faire, c’est de me dire qui t’a racontée des conneries pareilles.
- T’as pas encore devinée ? C’est facile pourtant.
- Je pars sur Phoebe mais il me faut confirmation.
- Bien sûre que c’est Phoebe. Elle avait une vidéo.
- Les montages ça se fait facilement Louiza. Tu me crois vraiment capable de te faire un coup pareil, le lendemain de mon retour.
- Non… mais ça paraissait si réel…
- Tu m’aurais dit ça il y a cinquante ans, j’aurais trouvée ça normal. Mais on est au XXI siècle, et il devient normal de faire des montages.
- Je suis désolée.
- J’accepte tes excuses seulement parce que c’est la première foi que tu me la fais à l’envers. Mais refais moi un coup pareil et tu peux m’oublier.
- O-Ok. On va en cours, propose-t-elle, le sourire au lèvres.
On se dirige bers le lycée, la cloche va sonner dans quelques minutes. Je vois Ambre enlacer Adrien et quand elle me voit, elle me fait un grand sourire par dessus l’épaule de son frère. Quand ils se détachent l’un de l’autre Ambre vient nous voire.
- Coucou, je lui dit, tu t’es expliquée avec Adrien ?
- Tu lui a déjà tout dit apparemment. Il s’est direct excusé et…
- Tien tien tien mais qui voilà.
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