Il est suicidaire ce type ? Non non.
L'ignorance, il s'agit peut-être là de mon approche du bonheur. Est-ce que nous pouvons être heureux sans ignorer les peines du monde, les affres des guerres ?
Balivernes, il n'y a pas de recette miracle à un tel état. On tombe dessus sans le vouloir, on se fait écraser par son emprise par un effort d'abstraction, qu'il soit désiré ou non.
N'est-ce pas là la puissance de cette sensation ? Heureusement qu'il s'agisse d'un état dont la recherche est infructueuse, on se retrouverait avec des accros.
"Encore une petite dose, je vous en supplie..".
Une quête essentielle, un état défini par de nombreux philosophes, chacun à leurs manières. Rien ne nous y prédispose, nous sommes égaux face à ce sentiment qui s'applique à nous toucher en suivant un algorithme tordu.
Il fond sur vous comme un adversaire impitoyable, il vous berce et s'amuse comme un tortionnaire lorsqu'il vous abandonne. L'addiction, c'est son truc, c'est son adage.
Ensuite, il vous fait connaître sa soeur jumelle, la tristesse. Seulement, il est pas bête, il vous fait connaître la tristesse pour prouver sa valeur. Tout est bon pour nous plonger en manque, pour nous faire reconnaître son manque, son absence.
L'ignorance, c'est notre seule arme pour le contrôler, pour le trouver sans vraiment l'avoir cherché.
"Amen", c'est ce que j'aurai pu dire si je me tenais devant une foule en délire mais là, ils sont plutôt entrain de pleurer ou de démentir.
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