4. L’énergie du désespoir
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Les envies traversent sa tête au gré des vents
Elles cognent, poussent, le tirent vers l’avant
En vain car son séant scellé reste stoïque.
Résistant aux élans frôlant son dos de briques.
Le lourd Golem de pierre enraciné se rêve
Respirant les embruns délicats sur la grève,
Bien loin du chaud marais, douillette carapace
Ou ne chôment jamais, que ceux qui y trépassent.
Des éons d’inertie ont fait des lierres ronces
Des ballots de paille, les épieux qui s’enfoncent
Dans les chairs corrompues du géant pétrifié.
Plus forts que ses muscles puissants mais calcifiées
Que l’idée d’oasis de soleil abreuvées
L’ennui et le dégoût seuls l’ont pu soulever
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