Nico commençait à pleurer, face à la fermeture pochaine de l'Atelier. Laurent, qui était avec lui, tenta de le réconforter :

• Oh non, ne chiale ni ne pisse point ! J'ai une idée pour sauver la baraque ! Combien as-tu d'économies ?
• Avec notre cartel de drogue, on a gagné pas mal d'argent, mais j'en ai donné une grande partie à l'association "Vive Florian", donc il doit me rester... 10€ grand max. C'est suffisant non ?
• Oui !!! La prostitution m'a rapporté une somme similaire ! Je pense qu'à nous deux, on peut racheter l'Atelier des auteurs. Les dons sont bienvenus !

Mais je passais par là et m'incrustais dans la discussion :

• Hey, j'veux pas casser votre délire, mais allez-y mollo !
  Comme je le dis : le site va pas fermer dans une semaine ou d'une seconde à l'autre. Mais il va fermer. C'est sûr. Cette discussion est là pour ça. Faire un message, donner d'autres sites, des Discords... (même si le sujet fut détourné par d'autres membres...).
  Alors, vous avez encore du temps, profitez-en !
• Oh... Je vois, ça gâche un peu le délire, plaisanta Laurent.
• Toutes mes excuses...
• Mais non, ne t'en fais pas Milia ! On plaisante ! Nous sommes deux joyeux lurons qui faisons l'animation !

Nico renifla :

• On plaisante, on plaisante... Je chiale quand même par... Hum.
• J'ai des mouchoirs si tu veux. J'en ai assez pour tapisser ma chambre alors sers toi ! proposais-je.
• Nous ne pissons ni ne pleurons en vérité. Nous rions car le rire est une arme comme disait euh... Jean Valjean. tenta Laurent.
• C'était pas Hollande qui a dit ça ? Merci Milia je veux bien, je suis en panne et ma couche est trempée !

Il attrapa un mouchoir et se moucha bruyamment. Laurent eu un petit rire :

• Milia, j'ai entendu "J'en ai assez pour pisser avec toi"... Je crois qu'il faut que j'achète des lunettes. (c'est bien connu et prouvé scientifiquement que la vue et l'ouïe sont liés).
• Oulà ! Tu veux mes lunettes ? dis-je.

Nico, suspicieux, demanda :

• Laurent, tu n'avais pas déjà de lunettes ? Où est-ce que tu les as mises encore ?

Avant qu'il ne puisse répondre, des hommes en noir débarquèrent et emportèrent Laurent. Ce dernier se débattit, hurlant :

• Je n'ai pas de lunettes ! Je jure que je n'ai jamais eu de lunettes ! Ah ! Non ! Ne m'attrapez pas ! Je vous dit que je ne suis pas un voleur ! Je n'ai pas volé les lunettes de Milia ! Au secours ! Ils me prennent !
• Zut ! M. le Juge, je vous jure que je les lui ai prêté ! ... "J'vous jure Madame, que j'ai pas couché avec un garçon...". Argh ! Que ma prof de latin sorte de ce corps !

Nico eut un petit rire qui mourrut dans sa gorge :

• ILS l'ont eu... Nous sommes perdus...
• Ne t'inquiètes pas, j'ai un réseau de résistant... On va le récupérer !
• Ouf, heureusement que tu es là... Il ne faut pas qu'ILS prennent le pouvoir
• Oui... ILS... Késako ILS ?

Le téléphone de Nico vibrait, dû aux nombreux messages de Laurent. Tous étaient composés de dizaines de virgules, sans aucune signification. Nico, exaspéré, se tourna vers moi :

• MAIS LES REPTILIENS VOYONS !
  ILS SONT PARTOUT !
  LÀ
  LÀ
  LÀ
  LÀ
  LÀ
  ET ENCORE LÀ !!!
  LUTTONS MES FRERES !!! SAUVONS LAURENT !!!
• Je m'en doutais... Je voulais une confirmations. Si vous voulez, j'ai des cages pour les reptiles. Y a même moyen qu'on ouvre un zoo. On aura de l'argent pour sauver le site.
• C'est un bon début !

Il envoya un message vocale à Laurent :

• Laurent, j'ai... J'ai... J'ai... Un doute. Concernant Florian. Peut-être... Peut-être... Qu'il est l'un d'entre EUX...

Mais Laurent répondit par un autre message du même genre.

• ... Oh non, vite, je lance l'assaut ! Il est là ! m'exclamais-je.

Le "piu-piu" des pistolets lasers résonnaient dans la base des reptiliens. Soudain, mon regard repéra quelque chose : sur un trône en écaille, confortablement installé, Florian attendait. Je me tournais vers Nico :

• C'est sûr, pour Florian ! C'est le chef reptilien de l'Atelier !
• Merde ! Comment se passe l'attaque de ton côté ? Est-ce que tu as des signes de vie de Laurent ?
• Laurent est là ! (Piu ! Piu !) Il est en vie !Mais il a besoin de soins ! On lui a fait un semi lavage de cerveau !
• Gagagagagagagagaga, acquisça Laurent.
• Vite, des électrochocs !

Bzzzzzzzzzzz !

• Nicodico : occupes-toi de Florian ! J'te passe un pistolet anti-reptilien !
• Que s'est-il passé ? Qui êtes-vous ? Où suis-je ? Qui est Florian ?

Laurent était réveillé.

• Je suis Milia de la garde Anti Reptilien de l'Atelier. Tu es actuellement dans le QG de l'organisation. Sache que Florian est un reptilien. Bois ça, tu retrouveras la mémoire.
• J'ai fait un rêve où nous descendions dans la rue avec plein de personnes pour manifester contre la fermeture d'un site. dit-il en prenant le breuvage.
• Oui, jusqu'ici, rien d'anormal...
• Qui sont les autres reptiliens ?! Teddie ?!
• Entre autres... Teddie, Shephard, Fred Larsen...
• Wow wow wow, dire que je leur ai parlé tout ce temps sans savoir qu'ils étaient des reptiliens ! ça alors !
• Mais eux, ça va. Après, il y a les mauvais reptiliens... SeekerTruth, J. T. Atarashi... (ce n'est en aucun cas contre vous, les gars. Juste une petite blague. Je vous adore ^^)
• Guette les reptiliens depuis ta voiture. On ne sait jamais, Teddie ou Fred pourraient se cacher dans le coffre ou sur le toit...

Nico réapparut, un air sombre sur le visage :

• J'ai une mauvaise nouvelle à vous annoncer. Florian s'est évadé.

Puis il vit Laurent :

• Bon retour parmi nous Laurent ! Viens te joindre à nous !

Mais un autre personnage sortit de l'ombre. Gaspard...

• J'ai l'impression que comme le dit le grand philosophe moderne qu'est Kaaris, "les singes viennent de sortir du zoo". Ca vous dérange si je ramène les miens pour vous aider dans votre lutte contre les reptiliens ?
• Tous les bras et cerveaux nous seront utiles dans cette lutte ! approuva Nico.
• Ok j'ai localisé leur base, ils se trouvent dans une cité de Limoges, là où personne n'aurait pu les trouver. Je vais mener l'assaut en mode forces spéciales avec mes singes mitrailleurs des forces spéciales qui ont tous 23g de vodka dans le sang. Je crois que l'assaut va être particulièrement dur. explqiua Gaspard.
• Si ce sont des amateurs de vodka, alors ce sont de bons soldats. Ils réussiront leur périlleuse mission.
• Si vous pouvez ramener des gars, ça m'aiderait beaucoup. Non, parce que les reptiliens ils balancent du Naps, donc y'en a qui s'ambiancent au lieu de faire ce qui a été prévu.

Je m'avançais vers lui :

• Si tu veux, j'ai des magnum Anaconda, 44 mm, des bazookas, des tanks, des grenades, des lances-flammes, des cocktails Molotov et une armée de 666 soldats.

Gaspard eut un sourire, qui signifiat tout. Nous nous rendîmes à Limoges. Il fit un compte rendu à nos amis :

• Après des heures d'assaut, mes macaques sont parvenus à détruire le bât de cité dans lequel ils se trouvaient. On a perdu quelques uns des meilleurs, mais nos soldats ont fait du bon boulot. On est en train d'ouvrir une bouteille de rhum et une bouteille de vodka pour chaque reptilien tué.
• Passe m'en une ! dis-je, couverte du sang répugnant des créatures.
• Tiens, une bouteille de rhum et une bouteille de vodka rien que pour toi ! Let's gooooo !
• Yolo !! Mes soldats sont là, au cas où ! Et tiens, tu préfères quoi : lances-flammes ou bazookas ?
• Les deux sont rigolos à manier ! On a encore localisé une base dans une cité de Châteauroux. Ramènes tes soldats, on va leur niquer leurs daronnes à ces gros ********************** !!!
• Prêts ? Partez ! Celui qui en tue le plus à une bouteille supplémentaire !
• THIS IS SPARTA !

Nous nous lançâmes dans la bataille, écrasant, repoussant, tuant chaque reptilien que nous croisions. Florian s'était caché, nous ne le trouvions pas. Le sang coulait à flots, les ennemis mourraient dans les deux camps. je me tournais vers Gaspard, histoire de le narguer :

• J'en suis à 48 !

Il me tira la langue :

• Petite joueuse ! 57 !

L'assaut reprit.

• 66 ! dis-je.
• 73 ! répliqua-t-il.
• 90 !
• 223 AVEC MON LANCE-FLAMME COUPLE A DE LA DYNAMITE ! MOUAHAHAHAHAHAHAHAHAH !
• Lance-grenades ! 479 !
• Merde, on a vraiment besoin d'aide. Mes singes ont dû mal à tenir, on a perdu Rihanna et Benzema ! C'est horrible ! 550 !
• Il me reste Aya Nakamura et JUL ! Ils peuvent servir d'appâts, ils sont moins importants ! 666 !

Laiurent sortit de nul part, à ma gauche (donc pas vraiment de nul part... Bref.) et balança une bombe qui fit gicler les corps ennemis.

• Voilà du renfort !! 678 456 !!
• Autant de kills !! Waouh !! 754 821 ! criais-je, l'adrénaline coulant dans mes veines.

J'entendis la voix moqueuse de Gaspard :

• Petits joueurs ! 999 999 !

Je répliquais :

• 1 000 000 ! Voilà Florian ! Tous sur lui !

Gaspard m'arrêta :

• Laisse faire mon singe Ademo ! C'est le plus haineux d'entre nous tous ! Il va lui donner une patate du sheitane stratosphérique !
• Vas-y !
• D'ailleurs, tu penses que c'est quel oeil qui va se fermer le premier si Ademo fend le crâne à Florian en deux ?
• Celui de gauche ?
• Je dirais celui de droite, les droitards battent en retraite les premiers ! Ils ont même pas la décence de montrer leurs visages lors des défilés nazis parisiens. Et Ademo est vraiment en train de terminer Florian, il lui a fait bouffer ses deux testicules, lui a retourné la cage thoracique et là il s'apprête à fendre le crâne.
• Vas-y Ademo !!!!!
• Et le résultat est... L'oeil de droite ! Allez, CHEH !
• Hé ho, calmes toi si tu veux pas recevoir une grenade dans les dents... ! Bon, allez, tiens : une bouteille supplémentaire comme promis. De toute manière, j'ai plus de kills que toi !
• Oui c'est vrai, je le reconnais. C'est quand même dingue que l'on fasse tout ça avant la fin, c'est vraiment dingo. C'est dommage que Nicodico ne nous soit pas venu en aide, il se serait bien marré je pense...

Au même moment, Nico apparut :

• Excusez-moi, j'avais une autre urgence à régler... Je suis très demandé en ce moment... Mais je vois que la guerre contre les reptiliens a été un réel succès. Je suis fier de vous. La Terre est sauvée. Vous pouvez retourner victorieux dans vos familles et annoncer la Grande Nouvelle : les Reptiliens ont été éradiqués !

Heureux, criant de joie, dansant, nous allâmes au bar le plus proche, accompagnés par les singes-soldats. Nous nous bourrâmes la gueule et passèrent notre soirée à festoyer

Quelques jours plus tard, nous ouvrîmes un zoo de Reptiliens, avec les survivants et les prisonniers. L'argent récolté permit le sauvetage de l'Atelierr et la joie de Nico.

Après de nombreuses discussions, Gaspard et moi montâmes notre agence de combat anti-monstre, dans le massacre et la bonne humeur.

FIN