Matin de juillet
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Sans couleur et sans bruit, sans forme et sans odeur
Le matin coule à flots sur les toits noirs de suie.
Quelques chats sibyllins, évanescents rôdeurs
Animent le grand corps de la ville endormie ;
Ils se croisent, furtifs, les yeux perlés d'hiver,
Le poil riche et bouffant parsemé de litière,
Laissent parfois tomber un miaulement austère
Qui m'effraie, tout au fond de mon trou de souris.
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