L’objet vibrait entre les cuisses de Vermeil. Tel un artefact magique, la baguette, sournoisement apposée contre son clitoris, agitait le corps de la rousse de spasmes. À l’autre bout de la main qui tenait le vibromasseur, Jack contemplait béatement la transe qu’il procurait à sa maîtresse.

Même s’il aurait préféré user de sa langue pour lui offrir ce plaisir, l’esclave devait bien humblement reconnaître que les oscillations de son muscle labial ne pouvaient rivaliser avec la puissance du petit appareil électronique. Et puis, cela lui permettait de conserver la distance nécessaire à la bonne appréciation de ce spectacle ensorcelant.

Un cri perça l’atmosphère. Ses yeux se révulsèrent et son corps se cambra comme si l’on y pratiquait un exorcisme. Jack recula l’instrument de plaisir pour la laisser récupérer. La rousse en nage haletait, mais affichait une expression de contentement sur sa figure, sourire aux lèvres.

Ses mains se levèrent comme des serres pour agripper Jack et le faire basculer sur le lit à ses côtés. Le soumis ronronna dans les étreintes tendres de sa maîtresse.