Mardi arriva vite.

Axel se dépêcha d’arriver, il ne voulait pas être en retard. Une fois sur place, il la vit, elle était en train de choisir son menu, elle se servait une soupe carotte et coco, elle avait déjà un sandwich et une boisson. Il se hâta de choisir son propre menu et la rejoignit au rayon « soupe », où il se servi lui aussi.

— Salut Valentine !

— Oh, Axel, te voilà, j’ai commencé à me servir afin qu’on puisse avoir le temps de chercher une place, peut-être à l’étage ?

— Oui, à l’étage, ce sera plus calme…

— Au fait, je ne t’ai toujours pas dit bonjour !

Elle déposa son bol rempli de soupe et lui fit face, pour déposer un petit baiser sur ses lèvres.

— Merci Valentine…

— Viens dans la file si tu as tout ce qu’il te faut, qu’on aille manger, j’ai faim moi … et nous n’avons qu’une heure.

Après avoir réglé leurs achats et trouvé une place à l’étage, côte à côte sur une banquette rembourrée, pour être bien à l’aise … et proche, ils commencèrent à manger. Il s’enquit,

— C’est bon ?

— Oui, délicieux et le tiens ?

— Aussi, très bon.

Il se tut.

— Et quoi, Axel, venons-en au fait, comment vas-tu depuis samedi ? Je ne t’ai pas trop secoué ?

— Secoué oui, mais dans le bon sens.

— Ah oui ?

— Oui, je cherche une location ou une colocation ailleurs, je cherche du coté de Soignies, ou Ath.

— Effectivement, ça t’a secoué… Mais bon, ce n’est pas pour demain, j’espère que tu ne prendras pas le premier truc qui passe juste pour partir de chez toi.

— Non, je vais aller visiter avec mon cousin Seb, celui que tu as vu à la gare.

— Ah oui, et il en pense quoi lui ? Il a l’air important pour toi, comme tu me l’as un peu expliqué.

— Eh bien, quand je lui ai parlé de notre… Discussion, il a été parfaitement d’accord avec ta réaction. Tu vois, quand je disais que tu pensais comme lui !

— Et toi, tu es d’accord avec ma réaction de samedi ?

Il répondit avec un demi-sourire,

— Oui et non, enfin, oui je sais que je me maintiens dans un truc tordu avec ma mère, mais je… Comment dire, j’avais cru…

— Quoi ? Que l’amour me rendrait complètement aveugle à ce genre de choses ?

— Oui ! Je sais, c’est con…

Il sourit franchement.

— Oui c’est con, mais malgré ça, j’apprécie toujours autant être près de toi Axel.

— C’est vrai Valentine ?

— Axel ! Si ce n’était pas vrai, je ne serais pas ici avec toi, tu ne penses pas ?

Il était pendu à ses lèvres lorsqu’elle lui répondit, il prit ensuite sa tête entre ses mains et posa un baiser sur les lèvres qui venaient de lui dire ce qu’il voulait entendre.

Elle accepta et lui passa une main dans la nuque, il l’embrassa alors plus intensément.

Ils restèrent enlacés à se faire quelques papouilles, puis, à un moment, Valentine sursauta, il était l’heure de retourner travailler.

— Zut, nous allons devoir nous quitter Axel, je dois retourner travailler.

— Moi aussi et c’est bien triste… Dis-moi, on pourrait se revoir, non ?

— Oui, nous pourrions nous revoir Axel, tu as une idée de quand et comment ?

— Non, pas de suite. Je te propose un truc rapidement, d’accord ?

— Oui…

Sa réponse, elle la donna de loin, elle était déjà repartie vers son travail. Axel ne tarda pas et passa à la vitesse supérieure lorsqu’il consulta sa montre.