Andrès

La flamme jaillit de mon briquet, le bout de la cigarette devient incandescent. J’en aspire la fumée, qui se disperse dans mes poumons. Un remède contre l’attente.

La porte du club s’ouvre. Une silhouette féminine en sort. Elle passe devant moi. Ses talons claquent sur le trottoir alors qu’elle se presse pour rentrer. Je lui emboîte le pas. Sa longue dresse blonde s’agite à chacun de ses pas. Mon regard erre sur ses jambes. J’admire leur cambrure accentuée par les escarpins. Sa petite robe noire dépasse à peine de son manteau, ce qui m’offre une belle vue sur ses cuisses. Est-ce qu’elle porte des bas ? J’imagine sa peau découverte, un appel pour les lèvres.

Sous cette tenue de satin, est-ce qu’elle a revêtu une lingerie fine ? Ou alors laisse-t-elle ses seins libres de toute entrave ? Je les imagine s’agitait à chacun de ses pas. Ses tétons pointant à travers le tissu, tendu par le froid de la rue.

Je sens mon sexe se gonfler à cette idée.

En dessous de sa robe, j’imagine sa fente nue, encore mouillée des aventures qu’elle a vécues dans ce club. Le vent la caresse, lui rappelant les sensations agréables.

Elle pivote pour se diriger vers un immeuble. Ses doigts fins en tapent le code. La porte s’ouvre et je la suis. L’ascenseur l’attend. Elle s’y engouffre. Je me glisse derrière elle. Alors que la machine s’ébranle, je me rapproche d’elle. Mon désir forme une bosse visible sur mon pantalon, mais je ne m’en cache pas. Elle m’excite énormément.

Je l’enlace. Ma main vient se poser entre ses seins. Alors que je plaque son corps contre le mien. Ma bouche dépose des baisers sur sa nuque. Je suis pris par mon envie d’elle.