Je suis une prostituée
Autre fois, un jour….
Mais malheureusement, c'est encore d'actualité.
Je voulais devenir pâtissière, et il m'a comparée à l'histoire de Manon Lescaut de l'Abbé Prevost. La réflexion de cet homme est que je vends mon corps pour travailler.
Quelle honte ! Le rabaissement que les femmes peuvent avoir dans la vie quotidienne.
Tout cela pour un travail et des goûts qui n'ont pas de corps pour avoir un sexe. Mais le patriarcat s'illusionne que tout objet et l'immatériel ont des hormones sexuelles, qui différencient les corps des hommes et des femmes; et créé des boîtes où personne ne sort.
Pourtant, personne ne se fait du bien sur mon corps. J'ai aussi le droit de porter plainte pour harcèlement. À cette heure, être une femme qui vit et fais des activés, ne fait pas d'elle un sextoy. Mais un Humain qui a le droit de vivre comme il veut.
Alors, je crie et j'écris le plus fort possible, les femmes utilisent leur cerveau pour créer, donnent ses capacités techniques de ses formations et de ses dons, elles n'utilisent pas le charme de sa chair pour rentrer dans une entreprise.
Je ne suis pas un objet inanimé qu'on utilise à ses envies. Je suis une âme qui met son savoir et son service pour le bien de l'humanité et de la nature.
Ce que je vends où donne pour travailler est mon intelligence, ma créativité, ma passion, ma joie, mon respect, ma charité et ma gentillesse…
Je suis une énergie de vie qui s'honore, égale à l'homme, à la liberté des expressions, et le respect de la fraternité.
Il faut arrêter cette éducation de soumission. La transmission de la mère qui a accepté ; du père qui contrôle sous le scepticisme ; le fils odieux qui conçoit que les hommes et les femmes sont comme lui ; et la fille qui reproduit pour être adhéré à un groupe. Ce massacre est fini.
Oui, je suis une femme qui fait peur, proche de la nature, qui aime et met des robes et des jupes tous les jours, qui aime les fleurs, les chats et je suis pâtissière, j'aime aussi le rock et le métal. Aucune croyance et loi imaginaire existent. Je veux tout déchirer.
Aller vers le bien fait peur, mais aller bien c'est merveilleux. Il n'a aucune souffrance et de perte d'être dans le bonheur et dans la liberté. Craindre la lumière ne sert pas, car il n'a pas de droit ou de non-droit, le problème n'est plus.
Et je vous jure, je n'ai jamais mis mon liquide dans la pâtisserie.
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