### Frank ###

N’était ce pas ce que je cherchais depuis le premier jour ? Instinctivement, lorsque j’avais déposé son corps inconscient sur la table d’opération, après avoir pris ses paramètres, j’avais appelé Happy à me rejoindre. Ensemble nous avons stoppé les hémorragies les plus importantes. J’avais compté quinze coups de couteau, mais aucun n’avait atteint un organe vital.

Une heure plus tard elle serait morte exsangue sans notre intervention. Happy emporta un échantillon au labo ouvert 24/24 et revint avec le résultat O+. Pas de problème, le sang le plus fréquent. Mais je ne voulais pas encore demander du sang tant que je n’avais pas déterminé s’il n’y avait pas d’hémorragie interne.

Finalement sa pression sanguine remonta sans autre intervention ce qui nous rassura.

C’est Happy qui émit un pronostic de survie au bout de quelques jours.

Frank, elle survivra mais elle mérite des sutures plus jolies. C’est une belle femme, tu peux la rafistoler avec ton expérience de chirurgien esthétique !

Ce souvenir me revint en mémoire alors que Mag faisait sa déclaration d’amour. Oui, elle avait survécu et son corps n’était pas trop abîmé.

Avant qu’elle entame la préparation du massage nuru, je la pris dans mes bras.

– Oui, je t’accepte et je te protégerai, tu peux rester, ton choix est libre.

– Merci Frank, tu ne regretteras pas, tu seras fier de moi. Je prendrai Isabelle comme exemple.

Elle m’enduisit de l’huile et fit pareil sur son corps. Le contact de sa peau contre la mienne était très harmonieux, elle était experte, tous mes muscles se détendirent à l’exception de ma verge. Le massage de son ventre et de ses cuisses était jouissif, à chaque passage mon pénis parvint à profiter d’un massage intime qui fit monter ma tension.

– Ne t’inquiète pas, je calmerai ton gourdin tout à l’heure, dit-elle. Sois patient.

– Frank, je voudrais que tu me pénètres dans mon vagin. Je crois que j’ai assez patienté.

– Chérie si tu sens une douleur, promets-moi de te reculer.

– Oui Docteur, fit-elle en plongeant sa langue dans ma bouche.

Elle me coiffa d’un préservatif avec délicatesse et elle ouvrit ses jambes pour m’accueillir.

– Oh, ouiii, je sens comme si tu prenais ma virginité ! Oh, Frank c’est délicieux, oui continue… je suis ta femme ! Encore ! C’est vraiment nouveau pour moi, je n’ai jamais senti quelque chose de pareil !

Je me retins, son vagin était vraiment très étroit, nous expérimentions tous les deux quelque chose de nouveau, d’inhabituel. Maggy atteignit le sommet de son orgasme. Elle cria un long gémissement. Ses ongles labourèrent mon dos,

– Encore ! Frank, je t’en supplie, ne t’arrête pas, merci.

Elle croisa ses jambes dans mon dos, je fus bien forcé de continuer. C’est elle maintenant qui agita son bassin. Elle plongea son doigt dans ma bouche puis dans mon anus. L’effet fut immédiat, j’eus l’impression de vider mes testicules.

– Oh ! Frank quelle puissance, reste encore un peu.

Lorsque mon chibre se calma, elle me fit encore rouler sur le côté pour récupérer le condom qu’elle examina comme un trophée.

– Oh ! Je l’encadrerai volontiers pour illustrer mon tableau de chasse !

Mais elle sortit du lit pour jeter le caoutchouc. Lorsqu’elle revint dans la chambre, elle apparut dans la lumière de la lampe de chevet et sa nudité me parut encore plus belle.

Elle s’assit sur le bord du lit en plaçant ses mains douces de part et d’autre de mon visage.

– Merci Frank ce fut merveilleux.

Elle approcha ses lèvres et embrassa mes yeux avec délicatesse. Chaque baiser déposa une fraîcheur bienfaisante.

Puis elle recula me laissant admirer ses seins qui brillaient encore par l’huile de massage. J’empaumai ses trésors et à mon tour, distribuai des petits baisers sur ses tétons.

– Oui ma chérie ce fut merveilleux ! Je continuerai bien toute la nuit pour te faire crier.

– Mais je vais d’abord réveiller ton bâton ! dit-elle. Pendant ce temps je voudrais sentir ta langue sur mon clito pour le refroidir ! Elle s’assit sur ma bouche se tournant vers ma pique.

Ce fut une débauche de léchouilles, son bijou dur en érection reçut toutes les caresses que j’imaginais lui faire plaisir. Mag fut la première à se rendre et elle me gratifia d’un jet de cyprine.

De mon côté, ma verge subissait une série impressionnante de petites excitations puis je sentis l’humidité bienfaisante de sa bouche et de sa langue. Elle augmenta mon plaisir en caressant mes testicules. Tout mon corps participa à la fête. Je me laissai envahir par des images surgissant du passé, son sourire, son regard enjôleur puis ce fut l’explosion ! Elle suça jusqu’à la dernière goutte avant de retourner vers moi.

– Frank je suis heureuse ! Je dormirai dans tes bras sans cauchemars.

Je sentis cependant une main envelopper mon gourdin.

– Oui Frank je le garderai toute la nuit !

…

### Grace ###

Le mercredi matin, la puce arriva dans la cuisine où je m’activais déjà.

Je la vis toute joyeuse dans un négligé transparent.

– Je t’ai entendu crier cette nuit !

– Oui Frank m’a fait jouir, mais c’est un choix libre de ma part, je lui ai déclaré que j’étais sa femme.

– Oh ma chérie, je suis heureuse pour toi ! Tes cris m’ont donné envie, mais pas par jalousie, rassure-toi, juste un souvenir de l’époque où j’étais jeune !

– Tu as eu beaucoup d’amants ?

– Quelques-uns parfois ils m’employaient comme dérivatif pour une épouse indifférente, parfois cela s’était produit par accident.

– Tu ne t’es jamais mariée ?

– Non, je voulais garder mon autonomie.

– Et maintenant ça ne te manque pas ?

– Pas vraiment, parfois je me caresse lorsque l’envie devient trop forte.

La gazelle ne perdit pas le nord, elle plaqua une main sur mon intimité et serra un sein. Je faillis perdre mon équilibre !

– Je peux t’aider si tu veux, tu n’as jamais voulu te faire masser ? Frank m’a confié que tu le massais quelquefois.

– Oui par respect pour le chirurgien qui m’a sauvée.

Les mains de Maggy étaient délicieuses. Je glissai une main sous son négligé et caressai son sein.

– Tu vois ! dit-elle, tu vibres de désir !

Elle me tira dans ma chambre et me fit des caresses rapidement jusqu’à ce que je fusse submergée par un orgasme aveuglant.

Oui Maggy avait du talent ! Je compris que Frank n’avait pas résisté à la tentation. C’était pareil pour moi !

Nous retournâmes dans la cuisine, je lui fis un bisou de remerciement.

Elle me sourit et me rendit mon baiser.

Frank arriva sur ces entrefaites, torse nu, je vis immédiatement la bosse de son short. Décidément mon orgasme récent m’avait troublée au point de regarder son sexe que j’ignorais depuis le temps qu’il m’hébergeait.

Son baiser matinal, n’arrangea pas mon désir. Je le pris par le cou pour lui plaquer un baiser sur la bouche. Il devait noter le caractère exceptionnel de mon baiser, mais ne fit pas de commentaire.

Lorsqu’il prit place à table, je vis de longues griffures dans son dos ! J’eus ainsi la confirmation que la nuit avait été passionnée.

Maggy à la fin du repas vit les sillons dans le dos de son amant !

– Mon Dieu ! fit-elle. Frank pardon, je dois couper mes ongles.

– Laisse ma puce, dis-je, ce n’est pas profond, je vais le soigner.

Je profitai qu’il était assis pour étaler une crème dans son dos. Le contact de mes paumes sur la peau de son dos n’améliora mon trouble. Je sentis mes tétons se dresser violemment.

Maggy aussi vit le phénomène et s’approcha pour me caresser. Frank ne pouvait rien voir, vu qu’il nous tournait le dos. Elle me fit un sourire contrit m’embrassa dans le cou. Puis, sans doute par provocation elle s’assit jambes écartées sur les genoux de son homme en lui faisant face.

C’était trop, je quittai la pièce, mes cuisses humides de désir.

Après cinq ans de vie commune avec Frank sans la moindre poussée de désir, me voilà soudainement confrontée avec une poussée d’hormones.

J’essayais d’analyser mon comportement, était-ce pour Frank ou Maggy que je vibrais ?

### Maggy ###

Frank me déposa devant le local de cours de la mission. Ne voulant pas me faire remarquer je m’étais habillée d’un denim et d’un top blanc. La dame qui assurait le cours savait que Frank me recommandait, mais lorsqu’elle me demanda mon nom, prénom et date de naissance, je n’hésitai pas. Je donnai le nom de Frank avec mon prénom et la date du premier janvier il y a vingt ans.

En soi je ne mentais pas vraiment, j’étais sa femme et beaucoup d’africains étaient nés le premier janvier par ignorance de leur date précise.

La prof nota mes coordonnées sans commentaire.

L’heure de cours passa comme un éclair, c’était un cours de géographie, j’appris ainsi les diverses parties du globe et la place du Nigeria par rapport à l’Afrique et à l’Europe.

Je rejoignis Frank dans la salle de consultation où je rhabillai la fillette qu’il venait de consulter, pendant qu’il auscultait la suivante.

Entre deux patientes il me montra comment les peser et mesurer leur taille et de reporter les chiffres sur leur fiche individuelle. Je fus promue ainsi son assistante !

À la fin de la journée je pris une fiche vierge j’y notai mon prénom et son nom, mon poids et ma taille. Je défis mon top et il m’ausculta.

– Ton cœur bat trop vite dit-il, mais la tension est bonne. Tu devrais manger un peu mieux car ton poids est encore en dessous de la normale, me dit-il en me regardant très sérieux.

– Oui Docteur, mon cœur bat trop vite car je suis amoureuse, pour mon poids, je ne veux pas grossir !

– Bon, dit-il un kilo de plus te rendra plus jolie, mais le bonheur te fera prendre du poids.

– Non docteur je ne veux pas tomber enceinte !

– Alors je vais te prescrire la pilule !

Frank, me fit une ordonnance pour des contraceptifs et des vitamines que je pouvais retirer à la pharmacie de la mission.

En rentrant à la maison, il me fit un grand sourire.

– Maggy ta fiche de santé me fait penser à demander des pièces d’identité pour toi, j’ai vu que tu as donné mon nom de famille.

– Oui, Frank je ne connais pas mon nom mais je suis ta femme, alors il m’a paru plus simple de m’inscrire sous ton nom.

NDA : Frank et Maggy se découvrent..

Grace aussi est tombée sous le charme de Mag !