"C'est le printemps !

C'est la rentrée !

Ma première année au lycée !

J'ai planté un cerisier japonnais dans mon jardin pour faire comme dans les mangas !

J'espère qu'il y aura des beaux gosses dans ma classe ! "

tels furent mes espérance pour mon nouveau lycée.

Au premier pas franchi après le portail, je vis dans la cours des garçons qui semblaient être dans la même classe que moi, "jouer" ensemble.

« Aaaaarthurrr !!! Aujourd'hui est le jour de ta défaite ! Prends-ça, voici ma nouvelle technique : Mokuton : Table carrée tourbillonante !!! »

Le jeune homme en costard-cravate et lunette de soleil balança sur son ami une table carrée en bois sortie de nul part. Pourtant, le garçon blond para l'attaque d'un coup de revers comme si la table ne pesait rien pour lui.

« Hé salut Arth– »

Avant même de terminer sa phrase, le malheureux se prit la table en pleine face et tomba dans le coma. Des élèves d'une autre classe l'ayant vu le porta jusqu'à l'infirmerie.

Dans un autre coin de la cour, deux jolies jeunes filles parlaient avec un professeur :

« Dites monsieur, si vous voulez bien être plus indulgent pour le prochain contrôle, on peut vous offrir nos "services" de jour comme de nuit, vous accompagnant dans votre lit du soir jusqu'au matin~ » dit la fille en exposant son décolleté et pressant sa poitrine généreuse contre le bras de l'homme.

Pourtant, l'homme répondit avec froideur :

« Vous jeunes filles ! N'essayez pas de gratter des points dès le deuxième trimestre ! »

Pendant que ces deux jeunes filles essayent de séduire le professeur pour avoir plus facilement des points aux prochains contrôles, deux autres jeunes filles traversaient la cour à toute allure :

« Allons chasser des papillons Mia ! » dit la jeune fille au cheveux blonds.

« Attends Happy on a cours après ! »

Larmoyante, la pauvre Mia essaie tant bien que mal de rattraper son amie. La joie et la bonne humeur de la fille contrastait avec le garçon en veste de cuir assis sur un banc, lisant un livre en marmonnant en continu : « Je veux mourir, ma vie c'est de la merde, je veux mourir, ma vie c'est de la merde…» créant ainsi une sorte d'aura dépressive qui semblent affecter humain comme animaux.

Les élèves le contournaient, et les malheureux oiseaux qui passaient par hasard par là transperçaient le cou de leur congénère avec leur bec, s'entre-tuaient avant de se suicider en se fracassant contre le sol depuis le ciel.

Étant venue plus tôt que prévu, j'ai pu constater deux choses :

- Les pauses entre les cours sont dangereuses.

- Je ne veux pas être dans la même classe que ces fous.

À suivre… ?