Elle n’a d’autre choix que de se lever, et de se contorsionner rapidement pour se retrouver à poil. Vite, pour ne pas perdre la vague de plaisir sur laquelle elle surfe depuis quelques minutes ! Ses doigts laissent sa poitrine et viennent se perdre entre ses lèvres intimes. Elle est trempée. L’excitation au club de striptease, l’excitation en rentrant à la maison, l’absence d’inhibition liée à la consommation d’alcool largement supérieure à ce qu’elle a l’habitude de boire…

Le dernier glaçon, elle le place contre son clitoris. Et c’est le début d’un long gémissement accompagné des phrases décousues. Qu’elle veut jouir, qu’elle veut un sexe d‘homme bien tendu, là maintenant…Qu’elle voudrait bien une bouche qui vienne la lécher et la faire jouir… Elle finir par s’enfoncer le glaçon dans son sexe, puis se caresse frénétiquement le clitoris. La vague de plaisir s’amplifie. Elle creuse les reins, ouvre tellement grand les cuisses [un regard et elle se voit partiellement dans le miroir, complément impudique et ouverte. Elle adore cette vision fugace].

La vague du plaisir arrive…mais elle arrive complètement décuplée. En fait, elle a même l’impression qu’elle ne fait plus rien et que le plaisir continue inexorablement à monter. Jusqu’à ce que les ondes traversent tout son corps. Elle n’est plus qu’un moyen de transport, un conducteur d’ondes traversé par des secousses, des tremblements. De joie. De plaisir. De la jouissance qui vient de son sexe et qui semble irradier tout son corps. Jusque dans ses cheveux ou la pointe de ses pieds. Des sensations longtemps enfouies, oubliées.

Elle ne se souvient pas si elle a gémi. Ou crié. Ou les deux. Elle en perd la tête, la notion du temps, de l’espace, de l’endroit où elle est, de qui elle est. Car elle n’a pas le temps de reprendre son souffle qu’une deuxième vague de plaisir arrive. Plus forte encore. Ses jambes tressautent, son ventre se contracte. Elle finit par émerger, saoule de bonnes sensations. Son sexe irradie toujours, ce qui la surprend car ses mains pendent le long de son corps. Elle hoquète de plaisir tout en comprenant ce qui se passe : quelqu’un la lèche ! Putain, ça n’était pas arrivé depuis combien….6 ans au moins !! Et il faut cela bien ! Ou alors, elle est tellement excitée et tellement en manque que même son droïde la ferait jouir…

Elle ne croit pas si bien dire. Elle ne le sait pas, mais à la sortie de l’usine, ce modèle savait tout faire. Bien sûr, il était avant tout programmé pour tenir la maison : repassage, nettoyage, habilité à gérer les environnements humides [salle de bains, vaisselle], même un peu de bricolage ou tondre la pelouse.. Mais ce modèle sait aussi gérer les habitants de la maison. Être un confident, mais pas que. Le modèle féminin pouvait le cas échéant se transformer en vamp. Et le modèle masculin est capable de remplir d’autres fonctions, comme celles de remplir des orifices…Là, en l’occurrence, à défaut de remplir Mrs Smith, RD36 [affectueusement renommé RD par toute la famille] s’occupait de prodiguer à sa maîtresse un superbe cunnilingus.

Il a dans ses fichiers en mémoire toutes les aides et autres astuces pour y arriver. Cela dit, Mrs Smith a déjà bien excitée et l’alcool aide aussi. Elle n’a plus d’inhibitions. Il n’a eu aucun mal à la faire décoller de son siège : quelques caresses de sa langue sur son clitoris plus le fait d’aspirer ce dernier a été suffisant. Même pas besoin d’insérer des doigts en elle.

Le troisième orgasme arrive quasiment dans a foulée des deux premiers. Il faut dire que RD ne s’arrête pas : il continue à venir caresser et cajoler le clitoris super excité et réceptif de Mrs Smith. Celle-ci est aux anges mais elle cherche son air. Trop de plaisir, trop d’un coup.. il lui faut un break, qu’elle reprenne ses esprits..

-Arrête [finit-elle par lâcher] J’ai besoin d’une pause…de respirer un peu.