Mrs. Smith - partie 4
La chemise est tombée. Mrs.Smith en a la bouche presque sèche de désir. Ses yeux fixent avec une intensité rare les mains de RD qui s’activent sur la ceinture. Il tourne, faisant gagner du temps… Elle finit malgré elle par gémir, signe qu’elle le veut. A poil. Là, devant elle. Comment-est-il d’ailleurs, dans le plus simple appareil ? RD sait comment faire un strip-tease [du moins, il a les bonnes données dans son fichier]..alors pour calmer son envie [ou pour l’attiser encore plus ?], elle se touche. Surprise, choquée de se sentir si mouillée, si poisseuse entre ses jambes…
Ceinture grande ouverte, RD s’approche d’elle. Jusqu’à presque la frôler. Comme pour l’exciter encore un peu plus. Et avec une lenteur calculée, il ouvre un à un les boutons de son jean… mais il ne finit pas son geste car Mrs. Smith s’est jetée sur lui, et tirant les 2 pans du jean, fait sauter les derniers boutons pour ouvrir en grand le pantalon.
Une belle bosse déforme le boxer de son droïde. Pendant quelques secondes plein de questions saugrenues passent dans sa tête. Les sous-vêtements de RD sentent bon le propre : il lave ses sous-vêtements ? Il a donc en lui un programme pour lui dire quand laver et quand changer de sous-vêtements ? En achète-t-il ? L’idée de voir son droïde se balader en flânant dans les rayons slips et boxers du Primark pas loin la fait sourire…
Mais bien vite, ces idées sont chassées au loin quand la joue de Mrs.Smith touche la bosse du boxer : c’est doux, chaud. Ils ont poussé la ressemblance jusqu’à donner à RD une chaleur corporelle ! Et cette chaleur, à ce moment-précis, et à cet endroit précis, achève de lui faire tourner la tête. Elle frotte son visage contre la bosse déformant le boxer de son droïde. Elle voudrait même qu’il la biffle !
N'y tenant plus, dans un état plus que fébrile [proche de l’Ohio ?], elle fait rapidement tomber la barrière de tissu, libérant un membre qu’elle plaque à nouveau contre sa peau, son visage. Elle veut le toucher, le frotter, le sentir. Bien qu’il ne sente rien. Pas l’odeur du propre. Ni même une odeur de plastique. C’est…neutre. Mais la chaleur qu’elle ressent contre ses joues lui fait du bien.
Et sans plus attendre, elle ouvre la bouche, gobant le gland du sexe qui s’offre à elle. Au bout de quelques aller et venue, elle semble presque déçue. Non pas de la taille du membre qu’elle a devant elle. Non, il a de belles proportions, pas trop gros non plus. Un chibre qui la fera décoller sans aucun souci !
Le souci n’est pas là. Il est en rapport avec RD. Avec son absence de réactions. Elle le sait, l’homme est si différent une fois qu’une femme le suce. Le rapport de force s’inverse : c’est la femme qui commende et l’homme n’est pus que gémissements. C’est la femme qui domine, elle qui caresse, frôle, suce avale, engloutit. L’homme a beau tenter d’imposer de la force en posant sa main sur la tête de la femme pour la contrôler. En fait, le contrôle, il l‘a perdu dès que la bouche, la langue a touché son sexe… Il n’est plus qu’une tige de fer désireuse d‘être frôlée, caressée, titillée..
Elle sait le pouvoir qu’elle a. Depuis les premières pipes timides qu’elle a prodiguées plus jeune, elle a vite compris qu’en suçant à genoux, ce n’est pas celle qui est par terre qui est dominée. Et qu’un homme se met de suite à gémir, rugir, dès qu’une femme le suce. Un homme oui, mais pas un droïde. Dans un sens, c’est normal. Il ne ressent rien. Les prochaines générations auront peut-être cette amélioration. Celle de ressentir les choses comme un humain, tout en étant androïde. Mais c’est encore de la science-fiction, même de nos jours.
Elle lève la tête, le sexe de RD toujours en bouche. Il la regarde, en souriant. Rien de plus. Normal, il n’est pas programmé pour jouir. La partie rose a quand même des trous dans la programmation.
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