Le droïde Bad Gremlins - fin
Toujours est-il que tu ne réagis plus. Ou si peu. Que la pénétration soit forte ou moins violente, il n’y a plus qu’un faible gémissement qui s’échappe de ta gorge. Les larmes coulent toujours autant. Tu gardes les yeux ouverts, mais c’est comme une sorte de quasi coma. Tant et si bien qu’il se plante en toi, sans bouger et il t’analyse. Et ne semble pas comprendre ce qui se passe.
Il tente quelque chose, écarte tes jambes en grand et te lance
-Pas mal, chérie. Tu as réussi à avaler les trois-quarts de mon membre Encore un petite poussée et tu auras réussi à prendre mon pieu en entier dans ta chatte. Pas mal, finalement.
Ce genre de phrase aurait dû entrainer un concert de gémissements, de cris, de plaintes…de demandes d’arrêter, qu’il a déjà eu beaucoup, qu’il va te faire encore plus mal, que tu le supplies… Là, rien. Pas de réactions. Totalement atone. Ta tête est sur le côté, tes larmes continent de couler.
De ses mains, il relève et écarte tes jambes, pour mieux donner l’assaut final qui va faire entrer tout son membre en toi. Un long gémissement, une plainte aigue sort de tes lèvres pendant tout le temps qu’il pousse son bassin en avant et qu’il tire en même temps tes jambes vers lui. Sans trop de peine, il réussit à te prendre entièrement et il s’arrête satisfait de t’avoir empalée en entier.
Satisfait ? Peut-on dire d’un droïde qu’il est satisfait ? La question ferait le bonheur [ou pas !] d’une épreuve de philo au Bac. Mais toujours est-il qu’il semble un peu désappointé. Désorienté. Presque déçu. Quelque chose ne colle pas avec sa matrice : il espérait un résultat, il n’est pas là. Car toujours pas de réactions de ta part. Il pensait que tu serais plus communicante, plus criante.. Il semble presque sur sa faim. Il cherche frénétiquement dans sa base de données ce qui pourrait expliquer ceci…quand il commence à prendre en compte d’autres paramètres, qui pourtant clignotaient depuis déjà quelques minutes dans son viseur. Le fait qu’il est bientôt à court de batteries !
Cela fait quelques minutes qu’il est en mode dégradé. Pas mal de pièces se sont cassées, des fluides s’écoulent un peu partout. Il manque d’huile dans beaucoup de rouages. Et chose inattendue, le compresseur permettant de garder le membre tendu et dur consomme beaucoup, mais vraiment beaucoup plus qu’estimé. D’un autre côté, c’est normal : première utilisation… Mais cela vide drastiquement des batteries déjà bien entamées.
Il n’a pas du tout porté attention à ces différentes alarmes. Il était tellement concentré à analyser tes mouvements et tes réactions qu’il en a oublié ses propres besoins. Pas sexuels. Energétiques. On ne peut pas vraiment dire d’un droïde ait des besoins sexuels…
Il se dit que finalement, si tu ne réagis pas plus que cela, il est peut-être temps d’aller visiter ton autre orifice. Celui qui est plus étroit. Exactement comme la scène qui passait sur l’écran et qui est d’ailleurs figée, le droïde ayant probablement dû appuyer sur Pause par inadvertance [la télécommande étant je-ne-sais-où] pendant votre corps-à-corps.
-Bon, on va tenter par ton petit trou. J’ai bien envie de faire comme l’acteur.
Un coup de reins pour sortir de toi, puis ses deux mains se mettent en place pour bien mettre en évidence ton petit trou. Tu sens dans un demi-coma que son sexe tendu vient se poser sur ton intimité serrée et que tu ne pourras rien y faire si il décide de forcer le passage. Tu décides de fermer les yeux.
Puis des bruits métalliques, des sifflements. Tu sens d’un coup qu’il lâche prise sur tes cuisses avant de reprendre le contrôle. En vain, car il perd à nouveau pied s’écoulant au sol. Tu ouvres les yeux pour le voir gisant par terre, tentant désespérément de se remettre sur pied. Tu vois la lueur rouge de ses yeux s’éteindre progressivement. Puis plus un bruit, plus un mouvement, plus un mot.
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