Il fait encore jour quand John sort du tribunal. L’audience devant le juge s’est plutôt bien passée et le divorce a été prononcé sans souci. A vrai dire, ils étaient d’accord sur tout. Et comme il n’y avait ni enfant ni bien acheté en commun, ce fut presque une facilité. Une belle histoire, mais désormais finie.

Il se presse d’aller rejoindre ses pote, qui l’attendent tous au bar du coin. Tournée générale pour fêter cela. John se promet de ne pas non plus se mettre la tête à l’envers. Juste de profiter du moment avec ses amis proches. Et de refaire le monde avec forcément un avenir radieux pour eux, pour lui.

Comment s’est-il retrouvé, à 23h15, un peu éméché, dans l’ascenseur du Radisson Blu, à flirter de manière très suggestive avec cette jeune femme ? Ses potes ne sont plus là. Il serait d’ailleurs incapable de se souvenir depuis quand ceux-ci sont partis. Ni même dans quelle ville il est. Ni même le prénom de cette charmante jeune fille collée à lui. Il sent la chaleur de sa poitrine, la forme de ses seins tout contre son teeshirt.

Ils sont serrés l’un contre l’autre, titubant dans l’espace pourtant assez spacieux de l’ascenseur qui les mène au 4ème étage. Elle l’embrasse passionnément, lèvres collées aux siennes, sa bouche explorant avidement celle de John.

Lui a ses mains posées sur le petit cul de la jeune femme et il découvre chaque centimètre carré de ses fesses, serrées par un jean qu’il rêve d’enlever. Ils sont collés l’un à l’autre, imbriqués comme deux parties qui ne veulent qu’en faire une. La musique d’ascenseur n’arrive pas à masquer les gémissements et autres halètements que le couple laisse échapper.

L’ascenseur s’arrête, tintement de la musique avant que les portes ne s’ouvrent. Pendant quelques secondes, ils restent scotchés l’un à l’autre, comme si ils étaient coupés du monde, enfermés dans leur bulle de plaisir et se foutant totalement du monde extérieur.

Ils sursautent en entendant un raclement de gorge et relèvent la tête, pour se retrouver face à face avec un vieux couple qui les regarde d’un air particulièrement sévère. John rougit violement, bafouille maladroitement quelques mots d’excuse pendant qu’elle le tire par la main dans le couloir, vers sa chambre.

John se laisse entrainer, ce qui lui laisse un peu de temps pour tenter de remettre de l’ordre dans ses idées. Il est en feu. Et le petit cul qu’il voit devant lui l’excite terriblement. Lui d’habitude si pragmatique, si carré… Comment s’appelle-t-elle d ’ailleurs ? Elle a dû probablement lui dire, mais il ne s’en souvient plus. Pas plus qu’il ne se souvient comment ils se sont croisés. C’est tout cotonneux dans sa tête. Cela devrait lui faire sonner quelques alarmes dans sa tête mais elle s’arrête subitement devant la chambre 426. Lui emporté par son élan lui rentre dedans et ses mains presque naturellement viennent se poser sur sa poitrine. Elle, tends son cul vers lui, en une offrande muette tout en rigolant doucement. John en a la bouche sèche.

Pendant que John lui caresse les seins à travers son tee-shirt, elle cherche quelque chose dans son sac avant de se raviser et de poser sa main dans la poche arrière de son jean. Sentant la présence du corps de John derrière elle, elle tâtonne un peu, lançant sa main en arrière…jusqu’à ce que John laisse échapper un long gémissement lorsque la main de la jeune fille approche du sexe tendu à craquer du jeune divorcé.