@mel
Qui rencontre @mel devient amoureux - ou s’éprend de haine car @mel attire tout autant qu’elle attise : le feu, la curiosité, l’envie et sa jumelle cruelle, la haine. Car @mel titille le ventre chaud des hommes, la stupeur famélique des femmes.
Quelle est cette créature qui se tient devant, à la fois présente, et terriblement distante ? Est-ce un homme, une femme, un Djinn ?
Voilà ce qui se dit, dans l’ombre.
Voilà toutes les questions qui fusent sur l’onde des soirées, les questions qui infusent dans la rumeur éclatante du jour, les questions qui ourlent leur complainte dans l’ouverture heureuse d’un point d’interrogation.
Or, @mel ne pleure pas, jamais : elle a ouvert ses chemins à la vie. Elle se sent plus que jamais vivante, au confluent d’elle-même. Homme ou femme ? Qu’importe si l’on a trouvé comme un trésor la partition de sa musique.
Ma partition, la voici.
@mel la donne, bat la mesure.
On lui prête le don d’agacer par la démesure. Mais non. Elle a son propre rythme, IL a sa propre pulsation. Et le tout qui s’emmêle, s’entremêle jusqu’au point de rupture.
Non, ce n’est pas ce sexe qui bat entre ses jambes qui donne le La, non ! Ce sexe, le centre de toutes les attentions… ce sexe n’existe pas, n’a jamais existé. Ou bien est-ce celui des anges, celui qu’on ne doit pas questionner ? Celui qui s’impose par son absence.
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