Un filtre, un masque sur ton visage, qui cache toute ta laideur, mais aussi toute ta beauté, viendra toujours tromper ton monde puisque donner tu l'as trop fait. Ni honte, ni pudeur à déclarer ta flamme aux mensonges que t'iras prôner, pourtant tu n'oserais jamais l'avouer. On te parle d'amour, de bon sens et de respect qui t'attendent dans cette pièce dont tu as la clé... Guidée par ta colère et ta méfiance, tu préfères défoncer la porte de la pièce d'à côté ! Elle même, meublée par de nombreux vices, de discussions amorales, dans lesquels tu te sentiras à l'aise, sans savoir que tu finiras paumée, posée à une fenêtre par laquelle tu regarderas se balader dehors le plus grand de tes regrets !

Pourquoi tu simules ? Pourquoi tu te gâches ? Pourquoi tu te fâches, à montrer que ça fait tache lorsqu'on s'attache à ton sourire ? A te courir après, on finit par te lâcher, te laissant seule dans tes soupirs. Tu ne soupçonnes pas le temps, toi qui ne retiens les gens qu'avec nonchalance et froideur. Mais il te montrera que tout ceux qui t'aiment ne voulaient que ton bien, et que toi même tu n'en as pas voulu !

Au final, que restera-t-il de ta vie, une fois que t'auras perdu le monde, en te persuadant de l'avoir vaincu, jouant de tes audaces et de tes mauvais penchants ? Rien. Rien qu'un vide, immense. Alors, t'as trop donné mais est-ce que ça vaut le coup, maintenant, de tout prendre et de ne rendre que par intérêt ? Oui je sais, ton égoïsme n'est que l'écho de tes nombreuses blessures. Mais il te reviendra, fardeau sur ton épaule. Aujourd'hui, on t'aime, pour ce que tu es, en dessous de ce voile qui nous maintient à distance, et pour ce que tu peux devenir. Mais, allez, fais donc ce qui te plait, demain ne viens pas nous demander quel a donc été ton rôle, si tu te sens abandonnée !