Chapitre 7
Deux semaines après la rentrée, j'avais réussie à me faire des amis avec qui je rigolais beaucoup et avec qui j'avais lié une amitié très forte. Il y avait Allison, Maya, Erika. Je ne mettais pas seulement fait des amis féminines, je pouvais également inclure Scott, Cameron et Isaac. Ils étaient vraiment tous géniaux. Les garçons étaient tout les trois châtains, mais Isaac avait les cheveux qui tournaient plus vers le châtain clair, presque blond. Il avait les yeux d'un vert clair très attirant, je l'aimais beaucoup. Scott et Cameron étaient tout les deux grands, très musclés, avec des cheveux légèrement en bataille. Quand Scott rigolait, j'avais remarqué à plusieurs reprises que des fossettes se creusaient sur ses joues mattes. Je trouvais cela extrêmement mignon. Cameron lui était toujours présent pour amuser la galerie. Non pas que ces blagues étaient toujours drôle, mais il y avait quelque chose dans sa façon de s'exprimer qui nous faisait rire dès qu'il ouvrait la bouche. Avec les filles, on avait pour habitude de parler de tout et de rien ; comme la mode vestimentaire du moment, les nouveaux rouges à lèvres, les parfums, les chaussures, les restaurants et aussi les séries que nous regardions. Le samedi matin, j'avais pour habitude de faire quelques longueurs dans la piscine qui était dans le jardin. C'était une grande piscine qui pouvait être couverte grâce à la véranda mobile qui l'entourait l'hiver. De temps à autres, je m'entraînais seule ou mon père m'aidait. Durant les vacances d'octobre, j'invitais les filles et aussi les garçons à venir un week-end chez moi. Le matin, on allait tous dans la piscine qui était chauffée en hiver et l'après-midi on regardait un film dans le canapé ou on sortait en ville. Pendant ces premières vacances, j'étais aussi allée une semaine chez ma grand-mère qui vivait à Atlanta. C'était ma grand-mère maternel, on était très complice toute les deux. On se disait tout. Mon grand-père, son mari était mort lorsque j'avais 8 ans. Malgré le fait que j'étais déjà un peu âgé, je ne l'avais jamais connu. Au fil du temps, j'avais commencé à me demander pourquoi je ne l'avais pas connu. Sachant pertinemment que je n'aurais eu aucunes réponses auprès de mes parents, je m'étais tournée vers ma grand-mère. Elle m'avait dit que ma mère s'était prise la tête avec mon grand-père quand elle était plus jeune et que c'était la raison pour laquelle il n'avait pas le droit de m'approcher. Quand je le voyais à des repas de famille, ignorant qui il était, je devais l'appeler « Monsieur ».
Vous imaginez appeler quelqu'un « Monsieur » alors que vous étiez censé le surnommer « Papi ». Quand j'avais appris cela, j'avais pleuré pendant une semaine. J'en avais beaucoup voulu à ma mère. Je crois que c'était l'une des raisons qui m'avait poussé à partir avec mon père après le divorce. Mais je me réservais cependant de le lui reprocher, dans quelques années, quand j'aurais atteint la maturité nécessaire et que je me sentirais prête à ouvrir mon cœur pour dire à quel point j'ai été blessé. Il y avait deux ans, j'étais partis en République Dominicaine avec ma mamie. On y avait été pendant deux semaines et on avait passé des vacances extraordinaires. On profitait du super hôtel cinq étoiles qu'on avait, de la plage qui était à 100 mètres, du soleil chaud, des cocktails et de la détente. C'était les meilleures vacances que j'avais passé avec elle. Mes deux plus grands rêves étaient de partir au Canada avec ma grand-mère ( c'était son pays préféré ) et je souhaitais faire tout les plus grands parcs d'attractions qui existaient en Europe comme celui à Barcelone en Espagne, Portaventura. Le 26 octobre, c'était l'anniversaire de la mort de mon papi, chaque année j'allais me recueillir sur sa tombe afin de lui parler. Ce jour là, je trouvais qu'il y avait quelque chose d'étrange, comme si on me surveillait. Le soir même, ma mamie m'avait ramené chez moi. Mon père n'était pas encore rentré, mais je proposais à ma grand-mère de dormir à la maison et de rentrer chez elle le lendemain. On avait commandé des pizzas qu'on entendait, lorsqu'on sonna à la porte. J'allais ouvrir la porte pensant que c'était le livreur mais quand j'ouvris, il n'y avait personnes. Je m'apprêtais à rentrer quand je vis une enveloppe marron sur le pas de la porte. Je l'a pris et referma derrière moi. J'ouvris l'enveloppe et je vis une série de photos sur lesquelles on pouvait voir une jeune fille de dos dans un cimetière. Je ne comprenais pas pourquoi quelqu'un m'avait envoyé ces clichés, puis je me rendis compte que c'était moi sur les photos. J'eus soudain une grosse bouffée de chaleur, je ne me sentais pas bien du tout.
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