MAISON MAUDITE
Il existe des lieux chargés de drame.
La petite famille apprend que le fils du couple voisin s’est suicidé. La tragédie se joue un 31 décembre.
Les voisins avaient 3 enfants, une fille ainée, un fils cadet et la benjamine avec un handicap léger. Le fils, alors âgé de 16 ans, a subit un accident de scooter provoquant un traumatisme crânien ayant comme conséquence des séquelles multiples. Devenu dépendant de son ainée, il la suivait partout. Ce soir là, il insista pour accompagner sa sœur à la soirée du réveillon organisé dans le village. Elle, et ses amies, ne souhaitaient pas sa compagnie. Il se montrait possessif et son accident avait fait de lui une personne invalidante.
Alors qu’elle se préparait pour cette soirée, le frère devint obstiné. Positionné devant elle, il menace de se suicidé. Agacée par les demandes incessantes, elle le défi de passer à l’acte. Elle ne sait pas, qu’il a, entre ses mains, un couteau.
Tout en menaçant de se tuer, il introduit, petit à petit, la lame dans son abdomen. La blessure lui sera fatale.
Le corps sera passé par la fenêtre, pour ne pour ne pas réveiller la petite sœur.
Il est difficile, pour la mère de famille d’entendre ce récit et pourtant des questions affluent à son esprit. Comment est-il possible de vivre encore dans cette maison hantée par une telle tragédie.
De part sa personnalité empathique, elle se met en quête de comprendre ses voisins énigmatiques. Elle recherche et questionne les connaissances du couple maudit. C’est à cet instant qu’on lui fait comprendre la personnalité violente et impulsive du vieux voisin. La jeune fille handicapée, n’est pas partie avec son prince charmant, comme elle le pensait.
Non, elle a été remerciée et placée en famille d’accueil par ses propres parents. On se croirait dans « les misérables ».
Comme un puzzle, les pièces se mettent, petit à petit, en place. La mère de famille comprend l’animosité qu’elle ressent. Tout, en eux, lui est détestable.
De nos jours,
Pendant les travaux, la petite famille avait bien constaté que la jeune fille rendait à nouveau visite à ses parents. Elle ne leur disait plus bonjour, ne leur adressait plus la parole, n’avait même pas abordé la mère de famille pour lui parlé du nouveau petit chiot qui avait élu domicile chez eux. Les soirs d’été, les voisins recevaient une fois par semaine leur fille accompagnée des éducateurs. Les réunions étaient animées, les vieux gesticulaient et les voix portaient haut dans le calme des nuits d’été.
On pouvait même, parfois, entendre le vieux hurler contre son épouse.
La petite famille a déclenché l’animosité des voisins. Ils semblaient obsédés par leurs moindres faits et gestes. Et c’est ainsi que la mère de famille comprit que le vieux avait déplacé ses fixations perverses sur eux, quitte à se rapprocher des siens, pour mieux les manipuler et les monter les uns contre les autres.
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