Rancoeur
L’eau coule de la clepsydre et je savoure le parfum de la désillusion. Au fur et à mesure, à mesure et au fur, c’est pareil n’est-ce pas?
Il a lu entre les lignes le mesquin, il ne s’en sortira pas sain d’esprit. Une mer nous lie ou nous sépare, elle sait mieux que nous ce qui est bon, ce qui est pur. L’âme pure glisse sur les vagues, sur la houle dévastatrice. L’âme souillé, elle, creuse sa propre tombe. C’est toujours sans chercher que l’on trouve et quand on trouve on se met à chercher. Chercher quoi ? l’or ? Les diamant ? Le temps ? Non, la pluie.
L’odeur des lavandes embaume l’atmosphère, elle plane, vapeur soyeuse, fait son chemin dans les courants de l’air, librement. Elle progresse sereine, sans crainte, et transcende mon être. Quand la lavande est en moi, je bande.
J’aime le raffut de la tôle, quand le vent se défoule, il donne un prétexte à ma lucidité naïve . Mais oui qu’elle est belle! Oui qu’elle est belle, la raison ! Qu’elle est mignonne, cette petite poupée au yeux faits de boutons mal cousu. Boutons de nacre imparfaits, difformes, que l’on trouve dans certains jardin . Ils sont les prunelles de la raison.
Le paradis est pavé de mauvaises intentions, le droit chemin est sinueux.
Et le chœur a ses raisons... de ne point vouloir chanter. Alors qu’aucune corde ne vibre mais qu’une corde pende, il faudrait que cesse la mascarade. J’ai plus d’un tour dans mon sac, il te plaît ?
C’est normal je les choisis toujours bien .
Aller, adieu à toute !
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