ʀᴇᴄᴜᴇɪʟ
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Toi, mère nuit qui nous affranchit de tant de grâce et de beauté.
Pourquoi te caches-tu dans ta béatitude ? Et n'empiète sur ton jumeau maléfique : jour.
Lui, qui prend une place souveraine dans nos vies, ne te laissant briller que lorsque sa narcisse se fane.
Ô, mère nuit, je t'en pris reprends ta suprématie face à ton homologue masculin.
Il me taraude de ne te contempler que si peu, toi qui renfermes nos secrets, nos tourments, mais surtout nos vices. Toi seul nous connais si purement.
Dis-moi cher mère. Nous fuis-tu ? Est-ce parce que tu fais ressortir les démons qui trépassent nos cœurs ? Et les prémices de nos pêchers ?
— Bienheureuse Makele-Mdembe
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