46 - Citseko : Il n'y a pas de raison qu'il soit le seul à s'éclater

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Six jours après leur libération, le grand Enfermement continuait à être le sujet de discussion de la classe. Assis dans la salle, alors que la pause venait de sonner, Citseko écouta Falibi raconter aux autres que Rafirin avait été enfermé quatre jours.

-Sa classe a eu un mal fou à sortir.

Matior lança :

-J'ai entendu dire que la classe Lion venait tout juste de sortir.

Theaon prévint :

-Tu ne devrais pas te fier au « on dit ».

Citseko partageait l'avis de la jeune fille. Il préférait ne pas croire ce qu'il entendait sans preuve. Cependant, quand la pause fut terminée et que Irdrour revint en salle, il annonça, avec une pointe de fierté :

-Les Enfermements sont officiellement terminés. Je suis ravi de vous annoncer que vous êtes les premiers à être sortis.

Les cris de soulagement et les applaudissements résonnèrent dans la salle un petit moment, avant que leur professeur ne les fasse revenir au cour. Ce soir-là, Meb déblatérait sur l'Enfermement tandis que Citseko faisait ses devoirs. Il s'était vanté auprès de ses amis de la façon dont il s'en était sorti, alors qu'eux se plaignaient de l'un ou l'autre de leur classe qui avait tout foiré. L’héritier d’argent finit ses devoirs en bâillant. Je vais me coucher direct, ce soir. Il se leva pour prendre son pyjama quand Meb changea radicalement de sujet de conversation :

-Tu te souviens ? Quand tu m'as fait ta déclaration l'année dernière ?

Citseko se figea. Il ne voyait pas comment il aurait pu oublier. Lorsqu'il avait enfin eu le courage de parler, Meb avait simplement demandé s'il souhaitait qu'ils se séparent pendant un moment. Une réponse qui voulait tout dire. Bien sûr, Citseko avait refusé. Son devoir passait avant tout et il persistait à croire que c'était cet événement qui avait convaincu, le chef et sa femme, de le désigner comme héritier d'argent. Il hocha la tête pour répondre à Meb.

-On n'en a jamais reparlé depuis...

Je n'aime pas beaucoup la tournure de cette conversation. L'héritier d'or prit son courage à deux mains pour annoncer :

-En fait, j'ai rencontré une fille.

Ce fut comme si Citseko venait de recevoir un coup de poing dans l'estomac. Cependant, rien n’en transperça dans sa voix :

-Cool. Quand ça ?

-Il y a un petit moment. Je t'en aurais pas parlé si je ne pensais pas que c'était un minimum sérieux.

Citseko ne put que conclure :

-OK.

-Vraiment ?

Meb était un peu surpris. Sans s'attendre à une crise de jalousie, il s’attendait au moins à ce qu'il exprime quelque chose. Citseko prit son pyjama et une serviette avant de se diriger vers la salle de bain :

-Vraiment.

Il espéra que le bruit de l'eau dissimulerait le son de ses pleurs.

-Fais gaffe !

Citseko sortit de ses pensées, alors que le couteau factice le touchait à l'épaule. Qegh se précipita :

-Ça va ?

L'adolescent eut un demi-sourire :

-Oui, tu n'as pas lancé si fort que ça.

La jeune fille posa les poings sur ses hanches en prenant un air sévère :

-Mais qu'il n'est donc pas gentil du tout celui-ci.

Citseko rit doucement :

-Désolé.

La nouvelle que Meb lui avait annoncé la veille l’ennuyait plus qu'il ne l'aurait cru. Après tout, cela ne changeait rien qu'il ait une copine, Citseko restait son héritier d'argent. Malgré cela, celui-ci était resté à ruminer ses pensées toute la journée. Alors que les autres duos formés pour l'activité du soir continuaient à attaquer et se défendre, Qegh ramassa le couteau et s'éloigna de quelques pas :

-Bon, on recommence. Prêt ?

Citseko acquiesça, mais quand l'arme lui arriva dessus, il la frappa pour dévier sa trajectoire. Sa partenaire soupira :

-Non, tu dois l'éviter.

Le garçon prit un air penaud :

-Désolé, réflexe.

Il alla chercher le couteau et le lui rendit. Elle le mit en garde :

-Concentre-toi, parce qu'on ne pourra pas passer à la suite tant qu'on n’a pas fait ça. Les autres ont déjà avancé.

Il acquiesça de nouveau en s'excusant. L'activité terminée, il sortit à pas lents. Un rire dans le couloir attira son attention et il vit Gzadien et Elférad qui discutaient un peu plus loin. Cela faisait un moment qu'il ne les avait pas vus ensemble et, comme d'autres, il avait commencé à se dire que c'était fini. Apparemment, non. Une pointe d'envie vint lui titiller le cœur alors qu'il se demandait pourquoi cela avait toujours l'air plus facile pour les autres.

-Citseko ?

Il sursauta en se tournant vers Qegh. Elle rit :

-T'es vraiment ailleurs aujourd'hui. Ça va ?

Il haussa les épaules :

-Fatigue, c'est tout.

Elle n'insista pas et s'éloignait déjà quand il la rattrapa :

-Qegh, je peux te poser une question ?

Elle hocha la tête.

-Ton héritière d'or, elle a quelqu'un ?

-Oui, pourquoi ?

Citseko essaya de ne pas paraître trop évident en disant :

-Ça a changé quelque chose entre vous ? C'est pour ça que tu n'es pas dans sa classe ?

La jeune fille répondit sans hésiter :

-Non, c'est parce que j'ai un compte à régler.

Citseko compléta tout en réfléchissant à son problème :

-Avec Lyert.

Elle sourit :

-Et nous qui avions cru être discrets.

Qegh l'observa un moment en silence avant de demander :

-Pourquoi tu me demandes tout ça ? Il s'est passé quelque chose avec Meb ?

Citseko eut un demi-sourire :

-Pas vraiment, non. Merci.

Il s'éloigna avant qu'elle ne puisse lui poser d'autres questions. De retour dans sa chambre, il continua à ruminer. Que ferait-il si Meb demandait à changer de classe pour être avec sa copine ? L'adolescent se concentra sur ses devoirs pour penser à autre chose. Quand il eut fini et qu'il remarqua que l'héritier d'or n'était toujours pas rentré, son humeur s'assombrit encore. Il doit encore passer la soirée avec ses copains. Pendant quelques minutes encore, le garçon resta à fixer le mur avant de se secouer. Il n'y a pas de raison qu'il soit le seul à s'éclater. Il quitta la pièce pour se rendre dans la salle commune.

Comme à l'ordinaire, un groupe de première année avait poussé la musique et il se réfugia dans la pièce réservée à sa classe. Là, Citseko aperçut Lyert et Qegh qui se disputaient un paquet de chips. Quand celui-ci explosa, ils furent acclamés par Elférad, Matior et Neghttris qui les observaient avec amusement. L’héritier d’argent se tourna vers le coin bibliothèque. Vish recopiait ses notes, installée dans un large fauteuil vert, alors qu'à ses pieds, Ze patientait. Citseko hésita à s'approcher, mal à l'aise. Tu vas quand même pas retourner dans ta chambre, après être arrivé jusqu'ici. Il s'amusa tout seul de la façon dont cette phrase sonnait comme s'il avait accompli un exploit. L'air de rien, il alla prendre un livre et s'installa. Même si son regard revenait sur Ze, il se garda bien de poser des questions à Vish. N'oublie pas où est ta place. Il faudrait que j'écrive à mes parents pour leur demander s'ils savent pourquoi un esclave est compté dans les effectifs. Fort de cette décision, il replongea dans son livre.

Celui-ci ne s'avéra pas vraiment passionnant et l’adolescent fut soulagé lorsque Meb ouvrit la porte de la pièce en l'appelant. Citseko bondit sur ses pieds :

-Oui ?

-Viens, dépêche-toi.

Il obéit. Arrivé à la hauteur du garçon, il demanda avec inquiétude :

-Qu'est-ce qu'il se passe ?

Sans répondre, Meb le mena à travers le parc jusqu'au chemin menant aux bâtiments des troisièmes années. Le groupe d'ami de l'héritier d'or attendait là. Ce n'est que lorsqu'ils les eurent rejoint que Meb expliqua :

-Alors, il faut que t'ailles là-bas, que tu parles aux troisièmes années et que tu leur demandes c'était quoi les jeux qu'ils ont eu en première année.

Citseko ne demanda pas pourquoi c'était à lui d'y aller. La réponse était évidente. Il valait mieux que ce soit lui qui crée des problèmes plutôt qu'un héritier d'or et aucun des amis de Meb n'avait d'héritier d'argent.

-On a déjà demandé aux secondes années. On veut faire un comparatif, voir si des trucs reviennent.

Vous n'êtes certainement pas les premiers à tenter le coup. En revanche, entrer dans le domaine interdit des troisièmes années... ils ne leur avaient jamais été explicitement demandé de ne pas s'engager dans le chemin, mais le simple fait que les troisièmes années soient isolés des autres en faisait une règle implicite. Comme Citseko ne réagissait pas, Meb demanda :

-T'as compris ?

L'héritier d'argent acquiesça.

-Bon, dépêche-toi. Faut qu'on rentre avant le décompte.

Citseko proposa :

-Ce ne serait pas mieux d'y aller un jour de repos ?

Meb répliqua :

-Et si on se retrouve avec un jeu entre-temps ?

L'adolescent ne trouva rien à redire et s'avança sur le chemin sous les regards pesant des héritiers d'or. Il se rassura en se disant que s'ils n'avaient pas le droit de voir les troisièmes années, le chemin aurait été fermé. L’héritier d’argent traîna un peu en route, profitant de cette corvée pour prendre l'air. Mais attends, il est quelle heure ? Il n'avait pas vraiment fait attention avant de quitter sa chambre. Meb vient pas de dire que le décompte allait bientôt commencer ? Malgré lui, il accéléra le pas. L’adolescent ne tenait pas à dormir à l'hôpital. Il aurait pu faire demi-tour pour demander l'heure à Meb, mais il craignait de le mettre de mauvaise humeur. Citseko continua donc son chemin à pas rapides.

Cependant, il dut s'arrêter bientôt car il se trouva face à une fourche. C'est sérieux ? Aucun panneaux ne lui indiquant quelle direction prendre, l’héritier d’argent alla à gauche. Le large chemin finit par rétrécir au fur et à mesure pour se perdre dans les bois. Bon, c'était pas là. Il fut tenté de rebrousser chemin. Seulement, ce serait dommage de repartir, s'ils sont derrière le prochain virage. Citseko finit par se résoudre à continuer.

Ses pas le menèrent à une maison isolée. C'est définitivement pas ça.

-Qu'est-ce que tu fais là ?

Le garçon fit un bond quand deux hommes et deux femmes apparurent. Il reconnut aussitôt l'uniforme de la garde du Roi. Qu'est-ce qu'ils fichent ici ? Intimidé, Citseko bafouilla :

-Je cherche les troisième années.

L'un des hommes lui pointa la direction d’où il venait :

-C'était à droite à la fourche.

Citseko remercia du bout des lèvres, s'inclina dans le doute et s'empressa de repartir. Il avait bien avancé quand il se dit qu'il aurait peut-être dû leur demander l'heure. La nuit tombait rapidement. Bon, je tente quand même. Au moins, Meb ne pourra pas dire que je n'ai pas essayé. L’adolescent s'engagea sur l'autre chemin, une fois à la fourche. Courant à moitié, il finit par arriver aux bâtiments des troisièmes années. Quand Citseko vit la cour et le parc désert, il sentit que quelque chose n'allait pas. L’héritier d’argent entra timidement dans le bâtiment qu'il supposa être le dortoir.

Le silence le conforta dans sa crainte. Le décompte est terminé. Il soupira et s'empressa de revenir vers son dortoir. La nuit était maintenant tombée. Au moins, la route est dégagée à défaut d'être éclairée. L’adolescent ne fut pas surpris de voir que Meb ne l'avait pas attendu et se dirigea vers l'hôpital, quand Hiloy et les jumeaux surgirent de l'arrière du bâtiment. Il continua d'approcher sans s'en soucier, mais Tefpiro lui cria :

-Qui c'est ?

Citseko ne réagit pas immédiatement, ne s'imaginant pas qu'on puisse s'adresser à lui, mais comme le Quatrième avançait à grands pas vers lui, il s'arrêta.

-T'es qui ?

Le ton agressif mit l'adolescent sur la défensive :

-Citseko du clan Evarla.

-Et qu'est-ce que tu fais dehors si tard ?

Hiloy le rattrapa à ce moment-là :

-C'est bon. Il est dans ma classe.

Tefpiro haussa les épaules :

-Et alors ? Il peut être un espion quand même.

Citseko allait se récrier en proclamant qu'il n'en était pas un, mais, jugeant l'argument trop faible, il préféra se taire. Cependant, Hiloy l'ignora pour demander à l'héritier d'argent :

-Comment tu t'es retrouvé là ? T'as oublié l'heure ?

Citseko hocha la tête. Tefpiro soupira :

-Je te l'ai déjà dit, Puînée, tu es trop crédule.

Oru croisa les bras en dévisageant Citseko. Elle finit par poser la main sur l'épaule de son frère et tapota avec son index.

-Elle a raison. Tu viens d'où comme ça ?

L'adolescent ne vit pas de raison de cacher ce qu'il faisait :

-Je suis allé voir les troisièmes années.

-Pourquoi ?

Citseko ne put s'empêcher de glisser un regard vers Hiloy en s'attendant presque à ce qu'elle intervienne :

-Pour savoir quels jeux ils ont eu en première année, pour comparer.

Comme ils l'observaient en silence, Citseko tenta:

-Et vous ? Vous faîtes quoi ?

Tefpiro s'approcha avec un air menaçant :

-Pourquoi ? Ça t'intéresse ?

Citseko se recula. Non, pas tellement, mais y a pas de raison que je sois le seul à paraître louche. Hiloy proposa d'un ton ennuyé :

-On y va ?

Tefpiro lui fit face :

-Mais attends, s'il a entendu...

Elle le coupa :

-Entendu quoi ? Ça fait dix minutes que tu te plains d'avoir encore faim. Je suis désolée, mais je ne pense pas qu'il ira loin avec ça.

Oru eut un large sourire et saisit le bras de son frère pour le forcer à se mettre en marche. Ils se remirent en route, mais Tefpiro n'oublia pas de lancer :

-Je t'ai à l’œil !

Citseko eut un demi-sourire tant cette phrase lui parut ridicule. Il allait reprendre sa route quand Hiloy lui cria :

-Hey ! Citseko ! Tu veux dormir dans ma chambre ?

Tefpiro s'indigna si fort que l'adolescent crut bien qu'il réveillerait tout le monde :

-QUOI ?!

Sans s'émouvoir et riant à moitié de sa réaction, Hiloy argumenta :

-Bah oui. Il y a un matelas supplémentaire sous mon lit. On a découvert ça la dernière fois avec Falibi.

Tefpiro leva une main pour la faire taire :

-On sait, on a les mêmes. Ce n'est pas le problème. Tu n'invites pas des inconnus dans ta chambre comme ça, enfin. Et s'il te tue ?

La Cinquième haussa les épaules :

-Bah, au moins, vous saurez qui c'est. Je compte sur vous pour me venger.

Oru posa une main sur son épaule en hochant la tête en signe de promesse. Avant que Tefpiro ne s'enflamme à nouveau, et pour éviter des problèmes à Hiloy, Citseko leur lança :

-Non, merci. Je vais à l'hôpital.

Elle fut surprise :

-L'hôpital ? T'es blessé ?

Tefpiro lui envoya une tape sur le bras :

-Mais non, on peut y dormir si on se retrouve enfermé dehors. Tu sais rien de rien, toi.

Citseko s'éclipsa avant que l'attention ne revienne sur lui. Lorsqu'il entra dans l'hôpital, une femme, peu aimable, lui indiqua le dortoir.

En y entrant, il fut accueilli par des cris et des rires qui le laissèrent pessimiste sur ses possibilités de repos. Au moins, ils sont tous au fond. Citseko choisit le lit le plus éloigné du groupe bruyant, celui au plus près de la porte. Dans les coins de la pièce, des rideaux tendus permettaient un minimum d'intimité pour se changer. Mais j'ai pas de pyjama. Il regarda aux alentours à la recherche d'un meuble ou une commode qui aurait pu contenir ce genre de fourniture. Après tout, on se retrouvait ici par nécessité. Ceux qui prévoyaient le coup, étaient rares. Ils devaient donc fournir le minimum. Cependant, Citseko eut beau chercher, il ne vit rien qui allait dans ce sens. Pourtant, ils en ont eux. Le groupe, au fond de la salle, portait, en effet, le même pyjama gris. Tout en réfléchissant, l’héritier d’argent retira son veston.

-Sous l'oreiller.

Il se tourna vers le garçon assis en tailleur sur le lit en face du sien, un livre posé devant lui.

-Pardon ?

-Tu cherches un pyjama, non ?

Citseko hocha la tête.

-Ils sont sous les oreillers.

Le garçon souleva le sien pour découvrir un pyjama gris, parfaitement plié. Il fut soulagé de ne pas avoir à dormir habillé :

-Merci.

Il se glissa derrière le rideau pour se changer. Bon, il faut que je me lève plus tôt pour aller chercher mes affaires et prendre une douche, aussi. L’adolescent avait repéré un réveil sur la petite table de nuit blanche. Il déposa ses affaires au bout de son lit, avant d'essayer de comprendre comment l'appareil fonctionnait.

-Je te montre ?

Citseko n'eut pas le temps de répondre que l'adolescent lui prenait le réveil des mains. Je crois que je m'en serais sorti quand même. Il ne dit rien, car cela partait d'un bon sentiment. Après lui avoir expliqué le fonctionnement, Citseko régla à l'heure voulue. Il posa les yeux sur le groupe, en se demandant si cela n'allait pas les réveiller. Le garçon suivit son regard et sourit :

-Si t'as peur de les réveiller, faut pas. Ils comateront complètement à cette heure-là.

-Et toi ?

Il haussa les épaules :

-Je me rendormirai.

Citseko reposa le réveil, rassuré.

-Je m'appelle Lorti G'as. Et toi ?

-Citseko.

Il aurait aimé jeter un coup d’œil au blason du garçon, mais celui-ci était déjà changé. Il lui fit un signe de la main :

-Je te laisse dormir. Peut-être à demain.

Citseko lui répondit avec son demi-sourire et se glissa sous les draps. Il entendit Lorti G'as lancer au groupe :

-On éteint les lumières. On va dormir.

Il joignit le geste à la parole, pendant que les autres allumaient leur lampes de chevet. Citseko ne tarda pas à s'endormir, malgré le bourdonnement des conversations.

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