C’était arrivé encore une fois. Une fois de plus. La fois de trop peut-être, la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Une nouvelle personne. Une nouvelle victime a déploré. Un nouveau corps à enterrer. Un nouveau deuil présent dans l’esprit de beaucoup de personne. Une nouvelle personne qui ne se réveillerait jamais et qui s’était éteinte pour toujours. Une nouvelle vie volée. Une nouvelle âme qui n’existait plus. Et malheureusement, c’était douloureux, car c’était la réalité et la vie n’épargne personne sur son chemin car tôt ou tard, elle s’occupe du sort d’une personne à un moment et à un autre. Pourtant l’injustice fait partie de la vie. C’est la dur vérité.

C’est dur de voir une personne mourir, c’est dur le deuil. Pourtant, la vie en est construite comme la mort fait partie du cycle. Le cycle d’un être vivant se termine un jour. Il peut être précipité et inattendu alors que certain achèvement serait jugé comme banal, car l’âge le laissait entendre que c’était bientôt la fin.

Mais au cours de ce qu’il s’était passé, beaucoup de vies avaient terminés leur cycle. Beaucoup d’âme se retrouvait anéantis à tout jamais. Tellement de personne n’existait plus mais laissait un poids si lourd sur leur proche. Ce poids, celui du deuil qui écrasait tout sur son passage, absolument tout. Quelques fois, il ne faisait pas que peser, il manifestait quelques choses de bien pire. Des pensées, si sombres soient-elles, que certaines personnes se laissaient emporter dans les ténèbres et vers la fin de leur cycle au passage. C’est terrible.

Et le nombre augmentait, s’accumulait comme si cela n’avait pas d’importance, comme si ce n’était pas précieux. Comme si la seule chance d’être en vie, était une chose banale qui ne semblait pas grave d’être brisée. Comme si on pouvait s’en ficher. Les dirigeants montraient cela, ils montraient l’égoïsme, et l’irresponsabilité.

Plein de gens la pleurait, mais en plus de la pleurer. D’autres personnes souhaitaient déjà se venger.

Et ils réussiraient.