2/L’essai (première partie)
Premier échange
On est la deuxième semaine de la rentrée. J'ai réussi à découvrir son nom, Yamada, Taro Yamada, ça sonne tellement parfaitement. J’ai aussi récupéré un trognon de pomme de Senpai, cette pomme qui a pu toucher ses lèvres. Et une canette écrasée par sa main extraordinaire. Que vais-je trouver comme trésors aboutissants encore ?
En voyant que je ne mets pas en action à cause de ma timidité qui s'est installée. Que je faisais juste regarder mon Senpai secrètement pendant mes temps de pause. En gardant ma jalousie en moi dès qu'il parle à une fille. Un pendable va bousculer mon destin. Pour voir si ce fameux cercle va continuer.
Mon second lundi en classe 2-1. Ce matin, quand j'arrive à l'école, je reçois un message disant : Viens dans la classe 3-3, j'ai une formation sérieuse à te dire. Je m'inquiète, car je ne connais pas ce numéro de téléphone portable. Je me demande qui est cet inconnu, et si c'est mon Senpai qui me l'envoi ! Est-il aussi tombé amoureux de moi depuis ce jour où nous sommes rencontrés par inadvertance ? Voudrait-il enfin confesser son amour ? Je me dépêche d'y aller. Je m'enfonce jusqu'au milieu de la salle.
Il fait frisquet et si sombre, mon corps se mit à grelotter. En voyant personne, je m'exclame : "Ohayo (bonjour), y a-t-il quelqu'un ?" Un individu tapie dans l'ombre au fond de cette cavité apparaît et répond : " tu es venue, c'est adorable !" Avec une voix féminine, qui m'étonne. Mes yeux essayent de la discerner, néanmoins l'obscurité de la pièce m'en empêche. Je ne vois qu'une vague ombre ainsi qu'une coupe courte à reflets rouge. Je réplique d'un ton troublée :
- Je ne te connais pas, je t'ai jamais vue, comment as-tu pu avoir mon numéro ?
- J'ai une très grande passion, une hobbie, qui est de collecter toutes informations des gens qui mettent leurs pieds autour et à l'intérieure de cette école. Ma particularité est de trouver et exposer aux yeux de tous les plus sombres secrets de chacun. On m'a donné ainsi le surnom d'Info-chan. C'était un jeu d'enfant d'acquérir ton numéro de téléphone portable. Avec un timbre sûr et pesant.
- Je riposte froidement. Je ne te crois pas, les secrets les plus sombres ! Prouve-le. Dis un, des secrets de l'école.
- Dans une rue, il y a une semaine, une jeune fille, Yandere-chan, et sa tranche de pain grillé dans la bouche en train de courir. Se percuta contre un garçon de troisième année, et tomba sous le charme. Elle devient immédiatement amoureuse. Suggère-t-elle d'un accent sensiblement raillant.
-Malgré ma gorge serrée et mon visage crispé je sortit, Mais... Mais ... comment le sais-tu ? Comment peux-tu le savoir ? d'une voix très étonnée
- Je ne te l'ai pas dissimulé, je suis spécialisée pour trouver les secrets. Je veux devenir journaliste au sein de l'investigation, je m'entraîne à l'aide de mes acquis chez ce lycée pour me préparer.
- Bel avenir ! Mais là..... Maintenant, j'ai la pétoche..... Que veux-tu, de moi.
- Je veux partager des informations qui sont importantes et intéressantes pour toi. La fille qui vous a interrompu, et parlé à ton Senpai que tu chéris par-dessus tout, est Osana Najimi. Tu as très bien discerné qu'elle avait un crush passionné envers lui, depuis jadis. Elle a décidé probablement dans deux semaines après celle-ci, de confesser son amour à ton être aimé, elle croit au mythe du cerisier fleurir derrière l'école. Où aucune déclaration n'est refusée. Si elle réussit à le faire, c'est certain, il acceptera ses sentiments.
- Non... ! Vraiment...! C'est embarrassant. Mais pourquoi m'informes-tu de cela ?
- C'est moi ! Qui distribue les périodiques au lycée ? Je suis la présidente du club de journaliste, en vue de m'entraîner, me préparer à ma carrière de journaliste et être la meilleure. Mais l'année dernière était un désastre, car, personne ne lisait mon journal. Je le faisais avec mon cœur, mon âme, avec bonheur et d'ambition, que je mets dans chaque article, chaque mot.
- Je suis navrée d'entendre ça, tu ne réponds encore pas à ma question. Dis-je d'un ton froid.
- Si dans cette école, il y aura plus de drame, je ferais des articles plus intéressants comme une nouvelle tragique d'Osana Najimi. Et elle ne pourra plus être en mesure de prendre ton Senpai. J'aurai la capacité d'éditer un article voir une enquête fabuleuse sur son terrible malheur.
- Tu évoques quoi ! Tu es en train de dire que je vais devoir blesser Najimi-san ? Dis-je avec peur.
- Mais non, bien sûr que non, il ne faut pas la blesser. Je t'ai demandé de la TUER ! Avoua-t-elle d'un cri effrayant.
- LA TUER ! La peur m'empare.
- HAI (oui) ! Avec un chuchotement joyeux. Si on retrouve un cadavre. Un mort vient à apparaître ici, au lycée. Les élèves vont se jeter sur mon journal. De manière à acquérir toutes les informations croustillantes qu'ils veulent savoir, les raisons de la disparition de la petite Osana-chan. Mais à la restriction de l'identité du tueur bien sûr. Je ne divulguerais rien à ton implication, car tu es quand même un peu ma complice. Serait marrant et mieux si au passage, si tu pourrais accomplir plusieurs meurtres. Pense comment les étudiants, les professeurs, le directeur, et les autres paniqueraient en imaginant un tueur en série dans l'école. La peur, oui la peur ! S'instaura. Les individus iront voir mon journal, j'aurais plus de succès, pour qu'il puisse avoir des réponses. Attention ne tue pas TOUT les lycéens évidemment, sinon plus personne ne pourras lire mon journal, alors de soit pas TROP SAUVAGE, AH AH AH AH !
- Tu..... Tu es... FOLLE !
- C'est anormal, aussi de tomber amoureuse d'une personne juste en se cognant à elle au milieu de la rue.
- Tu ne peux pas comprendre ! J'ai vu mon senpai dans mon rêve ! Cela veut dire que c'était le destin, cette rencontre, notre destinée ! Nous sommes faits l'un pour l'autre.
- Oya (OH) ! Je ne doute pas une seconde. Donc tu peux faire absolument n'importe quoi afin obtenir l’amour que tu désires, n'est-ce pas ?
- HAI (oui) ! TOUT !
- Pour tuer ta rivale Osana Najimi, il n'y a aucun problème ? HEIN !
- Non.... Mais.... C'est.....
- Ne t'affole pas, car pour chaque étape, je serais là pour toi. Quand tu prendras des photographies des visages des personnes du lycée. Quand tu me les enverras, je te communiquerais tout ce que je sais d'elle. Et je peux réaliser des faveurs, mais elles sont payantes, j'accepte qu'un versement en nature d'une seule sorte de monnaie.
- Quelle est cette monnaie ? Que t’aimes tant !
- Des culottes en photographie ! S’exclament en gloussant doucement.
- QUOI ?....
- Beaucoup de garçons et parfois de filles étudiants de cet établissement, payent très cher mes photos de culottes des filles. Si tu me les envoies beaucoup de faveurs te seront accordées.
- Impossible de prendre des photos de mes camarades de classe. C'est irréalisable que je tue quelqu'un. Lâche-je d'une voix inquiète.
- J'ai une confiance aveugle pour toi, c'est dans ton SANG, après-tout.
- Mais qu'est-ce que tu dis ?
- Rien, ma proposition apprécie-la, et, examine-la. Tu as le temps avant de me donner une réponse, tu as toute cette semaine et ce week-end. Attention à partir de lundi, je la veux et mets-toi à l'action directement. Car tu auras que deux semaines pour tuer Osana-chan avant qu'elle ne se confesse à ton Senpai.
- Deux semaines........
- Je vais partir maintenant, des articles m'attendent, on se revoit plus tard ma chère Yandere-chan.
- ..... Senpai..... Info-chan attend ! Najimi-san est très proche de Senpai, même trop proche, ça sera difficile .....
- Mmmmm.... si tu veux, on peut commencer par une autre personne. Qui est moins lié, mais il te restera qu'une semaine pour la tuer. Cependant ce dernier va pouvoir t'aider à t'entraîner, avant de passer au plus complexe.
- Je.... d'accord, qui.... qui est-elle ?
- Une demoiselle dont tu as déjà remarqué son dévouement sur Senpai avec sa cuisine.
- Cette fille !
- Elle s'appelle Amai Odayaka, présidente du club de cuisine et ses talents immenses par rapport à son jeune âge. Elle prépare des plats qui rend le sourire aux gens. Une personnalité très douce, intentionné et gentille. Une enfant simple et puis vaut mieux la tuer, la semaine prochaine, car les sentiments d'un garçon passent aussi par le palais et le ventre.
- D'accord, je vais y réfléchir, merci pour ces informations, passe une bonne journée, à plus tard.
- À plus tard, n'oublie pas que tu dois penser à un scénario. Prête à la tuer toi-même ! Mais il ne faut aucun indice de toi. Il est obligatoire que toute action doit se faire passer pour un suicide ou un meurtre d'un autre. Bonne chance !
Elle dit ses derniers mots. Ne vois plus les miroitements de ses lunettes et sa lueur rouge, elle a disparu.
Sur ces termes, je commence à réfléchir. Si c'est une bonne idée de tuer ? Mais je veux mon Senpai plus que tous. Je débute mon observation pointilleuse. Amai Odayaka, ne peut me voir, ne peut point s'échapper, comme si la discrétion et la poursuite, est en moi. Aucune difficulté ne survient dans cette journée. OH ! Senpai arrive vers elle. Ils se font de grand sourire, je la haïs ! Elle se dirige et entre dans le club de cuisine.
Odayaka-san lui donne un plat d'une couleur flamboyante comme le soleil, une odeur agréable d'épices se diffuse, presque hypnotisant. Tout cela me fait virer d'un seul coup dans une rage, une rage noire, qui m'empare et la tuer devient une nécessité, oui ! L'assassiner. Mon Senpai est à moi.
La fin des cours. Je laisse Amai-chan tranquille et espionne mon Taro qui me réchauffe le cœur. Jusqu'à ce qu'il rentre chez lui. Puis je fais de même en réfléchissant comment la tuer, si c'est possible ? Perdu dans mes idées, j'atterris devant chez-moi.Jje n'ai pas vu le temps passé. Posée sur mon lit, j'envoie un message à Info-chan, pour la mettre au courant et répondre à mes questions.
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