Ombres du passé

Une minute de lecture

Je me souviens des nuits où je ne pouvais pas dormir, les yeux grands ouverts dans l’obscurité de ma chambre. C’était comme si chaque pensée qui traversait mon esprit me tirait dans un abîme, une spirale sans fin. Les voix, les regards, les jugements. Chaque souvenir du passé me pesait, comme une ombre qui ne me quittait jamais.

Ma famille m’avait toujours rejetée. Ils me disaient que je n’étais rien, que je ne méritais rien. Mon soi-disant grand frère, celui censé me protéger, m’a laissée me perdre dans l’obscurité. Des mots violents, des gestes violents. Pendant trop longtemps, j’ai cru que c’était normal. J’ai cru qu’il n’y avait pas d’autre issue, qu’on m’avait condamnée à vivre dans cette souffrance.

Et pourtant, tout au fond de moi, une petite voix murmurait que je valais mieux que tout ça. Que cette douleur, aussi intense soit-elle, ne serait pas mon destin. J’avais 18 ans. J’étais seule, mais j’avais la force de grandir, d’évoluer, de me reconstruire. Je voulais sortir de cette nuit sans fin, faire le vide autour de moi, trouver un peu de lumière.

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