Jour 5 – Tes parents
Quand j’entendis la question du jour, je me rendis compte, qu’une fois encore, j’allais tourner autour du pot sans réellement répondre à la question.
- Ma mère s’appelle Edna Carter, elle vient d’une famille plutôt simple. Ses parents lui ont toujours inculqué que les études étaient très importantes, que ça permettait d’avoir une vie stable, mais surtout que ça permettait d’apprendre des choses et d’avoir des opportunités plus grandes. L’ambition pourrait être un mot qui définirait bien ce côté-là de ma famille. J’espère avoir pris, ne serait-ce qu’un peu, de l’ambition que ma mère a. Même si, je dois avouer que, parfois, elle préfère jouer la sécurité. Mon père, Lance Nelson, c’est différent. Il vient d’une famille très stricte, alors il a régit à cela en étant un véritable cancre. Il détestait les études. Il s’est d’ailleurs arrêté après les secondaires. Mais, il n’empêche qu’il s’est formé toute au long de sa vie pour son travail. Ce n’est pas parce qu’il n’a pas fait d’études, qu’il est bête, loin de là. Il a aussi cet esprit libre et rêveur dont j’espère avoir hérité.
Je n’avais pas envie de parler des côtés négatifs que mes parents pouvaient avoir ; impulsifs, mauvaise foi, sale caractère, leur côté strict… Parce que c’est mauvais côtés ont fait de moi qui je suis, au même titre que leur ambition et leur esprit libre et rêveur. Bien sûr, comme tout enfant, j’ai un jour dit que je détestais mes parents, que je n’avais envie que d’une chose : quitter la maison. Mais aujourd’hui, j’ai grandi, j’ai pris en maturité, et j’ai plus de recul sur ces moments de disputes et de tension. Et je ne remercierai jamais assez mes parents pour l’éducation qu’ils m’ont donnée. Je ne serais pas la même s’ils avaient fait autrement, et j’aime ce que je suis. Même si ça n’a pas toujours été le cas. J’aime ce qu’ils ont fait de moi et la façon dont ils continuent de me faire grandir chaque jour.
- Mes parents ont élevé deux filles en faisant tout pour qu’elles aient une belle vie, pour nous apprendre à surmonter les épreuves. On n’a pas toujours eu ce qu’on voulait, mais cela nous a appris le mépris, la valeur des choses, de l’argent… On a eu des disputes, des claquages de portes, des pleurs, mais on s’est toujours réconciliés. Il y a eu des fou rire, des câlins et de l’amour…
Je souris doucement en pensant à ce que je m’apprêtais à dire.
- On ne se dit jamais à voix qu’on s’aime, on pourrait presque dire qu’on est pudique à ce sujet, mais on se le montre mille fois en geste. Je n’ai pas besoin qu’ils me disent qu’ils m’aiment, je le sais. Sinon, ils n’auraient pas tout fait pour que j’ai une vie la plus heureuse possible. J’ai de la chance de les avoir.
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