Chapitre 3

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Crystal et Luigi entrèrent dans le sinistre manoir. Ils étaient dans le hall d’entrée. Il était comme la dernière fois qu’ils étaient venus sauf qu’un Toad se trouvait à leur gauche. Il pleurait toutes les larmes de son corps. La jeune femme fit disparaître son aspirateur, s’approcha du champignon humanoïde, se mit à sa hauteur et lui demanda :

— Toad ! Qu’est-ce que tu as ?
— Bouh hou hou ! se lamenta-t-il. Où es-tu passé, Mario ? Waaaah Waaaah ! Hein ? Crystal et Luigi ?
— Oui, c’est bien nous, confirma le plombier vert.
— Waouh ! s’exclama-t-il. C’est Crystal et Luigi ! Joie ! Joie !
— Qu’est-ce que tu fais ici ? questionna le frère de Mario.
— Moi ? répondit-il. La princesse Peach m’a demandé de venir ici pour avoir de vos nouvelles. Quand je suis arrivé ici, le manoir était plein de fantômes et je n’ai pas trouvé Mario. Alors j’ai un peu flippé et je ne savais plus quoi faire, c’était trop affreux ! J’espère que vous allez réussir à trouver Mario ! S’il rentre pas, Peach en sera malade ! Elle va se mettre dans tous ses états !
— Toad, rassura la demoiselle aux cheveux roux. Luigi et moi allons retrouver Mario, c’est sûr ! Ne sois pas inquiet.
— Merci de m’avoir consoler, remercia le concerné. J’aimerais tellement pouvoir vous aider. Attendez ! Je sais ! Je pourrais donner de vos nouvelles à Peach ! J’y vais tout de suite ! A toute à l’heure !

Il sortit de la maison hantée.
Crystal et son ami montèrent les escaliers et essayèrent d’ouvrir la première porte, qui se trouvait à leur droite. Ils étaient dans le salon maintenant. L’amie de Peach fouilla partout tandis que son meilleur copain essaya d’éteindre toutes les bougies. Quand il eut fini, la pièce fut plongée dans le noir complet. Il s’apprêtait à aider la jeune femme aux cheveux roux. Soudain, les deux individus sursautèrent en entendant des voix qui leur disaient que comme Luigi avait éteint les lumières, les fantômes allaient apparaître d’une minute à l’autre. La demoiselle à la robe bleu marine demanda de venir pour l’éclairer pour qu’elle puisse dessiner une lampe torche. Il arriva vers elle et mit de la lumière. Elle sortit son carnet et son crayon de son sac violet pâle, reproduit une lampe de poche et alluma l’objet. Ce fut à ce moment-là qu’un spectre orange apparut juste à côté d’eux. Crystal éclaira l'ectoplasme tout de suite puis Luigi l’aspira avec l’Ectoplasme 3000. Deux autres esprits apparurent l’un avec l’autre. Ils subirent le même sort. Les bougies et les lustres s’allumèrent toute seule et un coffre bleu et jaune apparut. Le frère de Mario ouvrit la malle et récupéra une clé. Il utilisa l’objet pour déverrouiller la porte, qui se situait devant les deux adultes mais à droite de la cheminée. Ils étaient dans l’antichambre. C’était un endroit aux murs bleus foncé et au sol carrelé. Trois petites tables avec chacune un vase étaient disposées dans la pièce. Elles étaient tous collées à la paroi du fond : l’une à gauche, l’autre au milieu et la dernière à droite.

Après dix bonnes minutes à essayer de vaincre deux fantômes mauves et quatre spectres oranges, le moustachu réussit à les aspirer. Les deux lustres s’allumèrent. La meilleure amie de Mario, Luigi et Peach alla vers l’entrée qui se situait à gauche. Elle hésita à ouvrir. “ Encore des fantômes dans la prochaine pièce, pensa-t-elle. Je sens qu’ils seront plus dans la salle où Luigi et moi allons entrer. ”
Elle secoua légèrement la tête de gauche à droite pour sortir de ses pensées, respira un bon coup, prit la poignée et poussa l’ouverture. Ils se trouvèrent dans la garde-robe, une petite pièce aux murs marron et au sol rouge sang. Un tapis rond violet, vert, rose et rouge était posé par terre. Deux armoires bleu cyan remplis d'habits, un rangement de chaussures, un miroir et des barres en métal où étaient accrochés quelques vêtements étaient dans la salle.
L’homme aux cheveux bruns ouvrit le premier placard, qui se situait proche de l’accès. Il ouvrit le meuble et tressaillit de peur en voyant un fantôme bleu clair. La demoiselle, qui pouvait donner vie à ses dessins, pointa sa lampe torche sur le spectre et fit plusieurs flashes. Son meilleur ami aspira la créature tout de suite. D’autres esprits apparurent. Certains étaient compliqués à battre comme les deux fantômes de couleur verte, qui tenaient des peaux de banane et qui les lançaient sur le sol.

Après douze minutes, le luminaire, qui était au plafond, éclaira la garde-robe. Le duo alla ouvrir la porte, qui se trouvait en face d’eux. Ils étaient sur un balcon illuminé par une lampe accrochée au mur. Un autre Toad était assis en train de pleurer. Il se lamenta :

— Waaaah ! Waaah ! Mario, où es-tu ? Waaah !
— Toad, dit Crystal. Mario est quelque part dans ce manoir. On va essayer de le trouver
— Hein ? s’étonna-t-il. Crystal ? Oh, Luigi est avec toi ! Je suis content que vous m’ayez trouvé ! Je suis rassuré ! J’ai cherché Mario, en vain.
— Attends, fit le frère de Mario. On va te sortir d’ici.
— C’est gentil de me proposer, déclara le champignon humanoïde. Mais je reste ici. Comme ça, vous pourrez me passer les objets que vous trouverez. Au moins, ils ne se perdront pas.

Le plombier vert donna à Toad les lingots et les pièces que la demoiselle aux yeux verts et lui avaient trouvés. L’homme à la casquette verte et la jeune femme marchèrent jusq’à une porte qui se trouvait dans le hall d’entrée à leur droite. Juste au moment où Luigi allait mettre la clé pour déverrouiller, le Game Boy Horror de celui-ci sonna. Le Game Horror était un appareil qui mettait au moustachu et à sa copine de communiquer avec le professeur K. Tastroff et d’avoir le plan de l’immense bâtisse sous les yeux. Luigi prit la machine pour répondre au scientifique. Celui-ci annonça :

— Attendez, Crystal et Luigi ! C’est moi, K. Tastroff ! Je détecte une forte activité surnaturelle devant.
— Qu’est-ce que ça peut être ? demanda la meilleure amie de Peach, Mario et Luigi intriguée.
— Ce sont sûrement les fantômes qui se sont échappés de la galerie ! expliquat-t-il. Ils sont très différents des fantômes que vous avez rencontrés jusqu’à présent. Ceux-là n’exposent pas leurs cœur aussi facilement.
— Comment fait-on pour trouver leur cœur ? questionna le garçon aux yeux bleus.
— Il faut que l’un de vous deux utilise le Game Boy Horror pour trouver un indice dans son cœur, répondit-il. Vous pourrez découvrir comment les surprendre ! Bon, et bien, je croise les doigts pour vous, Crystal et Luigi !

Quand l’appel fut fini, le frère de Mario mit la clé dans la serrure, la tourna et ouvrit la porte. Le duo entra dans un long couloir. Ils ramassèrent les pièces par terre, allèrent vers l’entrée, qui se situait tout proche de l’ouverture où ils venaient d’arriver, et l’ouvrirent. Ils étaient dans la salle d’étude. C’était une pièce avec des bibliothèques remplis de livres, un bureau, une cheminée et des chaises. Un feu brûlait à l’intérieur dans l’âtre. Le fauteuil bougeait, ce qui montrait que quelqu’un s’était assis dessus. Tandis que le moustachu observa la bibliothèque, la jeune femme aux cheveux roux fit le tour du siège de couleur jaune et vert. " Si c’était un humain, nous le verrions tout de suite, se dit-elle. C’est sûr que c’est fantôme. Mais comment peut-on le voir ? Oh, je pense que j’ai trouvé une idée ! "
Elle sortit son Game Boy Horror, l’alluma et analysa le meuble. Elle souria de satisfaction en voyant un spectre assis. Il lisait tranquillement un livre. Il avait les cheveux bruns courts et une épaisse moustache. Il était habillé d’une sorte de chemise de chambre violette. Elle appela son meilleur ami :

— Luigi ! Viens voir !
— Qu’est-ce qu’il y a ? demanda le concerné qui alla à côté d’elle.
— Regarde dans ma Game Boy Horror. J’ai trouvé un fantôme.
— Oh, gé… gé… génial ! Mais co… co…comment va-t-on l’at… l’at… l’at… l’attraper ?
— Bonne question. Je réfléchis. Il lit un livre. Son livre est peut-être ennuyeux vu qu’il a une main sur sa joue.
— Si… si… si… nous regardions vers la… la… la… la porte, peut-être qu’il… qu’il… qu’il… qu’il va apparaître, bégaya-t-il tout en tremblant de peur. Quand il baille, nous… nous… retournons en même temps et nous… nous… nous… nous le flashons ensemble. Après, je pourrais l’attraper.
— C’est une bonne idée, déclara-t-elle. Essayons maintenant !

Les deux adultes firent ce qu’ils avaient prévu.

Cinq minutes plus tard, Luigi réussit à aspirer l’esprit et la lumière apparut dans la pièce. Crystal récupéra la clé dans le coffre qui venait tout juste d’apparaître puis aida son copain à prendre les perles blanches qui étaient par terre. Elles provenaient du fantôme que le plombier vert avait attrapé.
Ils sortirent de la salle d’étude, marchèrent dans le couloir en faisant attention à bien aspirer les souris, ouvrirent la porte avec la l’objet obtenu dans l’endroit précédent et entrèrent. C’était la chambre des parents, qui étaient une grande pièce avec un lit double aux draps marron et violet, une table de chevet où une lampe était posée dessus, une plante dans un grand pot blanc, trois fenêtres dont deux étaient plus grandes que l’autre, avaient des rideaux rose et vert, une coiffeuse blanche avec un miroir, une commode en bois avec des portraits, et un tableau accroché au mur. L’une des ouvertures avait une vitre brisée. Les murs étaient jaune et marron et le sol marron clair avec un tapis jaune et gris en forme de soleil.
La demoiselle aux yeux verts sortit le petit appareil, analysa le lieu et aperçut un fantôme à la chevelure blonde et vêtue d’une robe de chambre rose. Elle était en train de se coiffer. Le garçon à la chemise verte, qui avait regardé le Game Boy Horror de sa meilleure amie, balbutia :

— J’ai trouvé une… une… une… une idée. J’ai vu une vitre bri… bri… brisée. Je vais déplacer le rideau. Tu peux res… res… rester ici pour flasher le fantôme quand elle va se… se… se… se déplacer pour fermer, s’il-te-plaît ?
— Bien sûr. Je te fais signe quand je suis prête.
— D’accord. Je viendrai, ne t'inquiète pas.
— Je sais que tu vas m’aider, déclara-t-elle. On forme une excellente équipe, toi et moi !
— C’est vrai. Tu es prête ?

Elle se mit à quelques mètres de la table de toilette et leva le pouce pour dire qu’elle était en place. Luigi tira le voile de la fenêtre de droite, ce qui créa un grand courant d’air. La dame fantomatique se leva et ferma le rideau. Les deux humains se frappèrent le visage en même temps puis ils tentèrent encore.
Après deux essais, ils réussirent enfin à emprisonner la femme. Crystal soupira de soulagement et fit signe à son meilleur ami de la suivre. Celui-ci hésita un instant avant de prendre son courage à deux mains, de prendre la clé et de rejoindre la demoiselle qui pouvait donner vie à ses dessins. Ils allèrent à l’entrée, l’ouvrit et entrèrent dans une salle aux murs roses et au sol beige avec des tapis : l’un était grand et blanc et l’autre était petit et rond de couleur rose et blanc. Un lit à barreau blanc et rose, des ours en peluche marrons, une commode composées des mêmes couleurs que le lit, une petite table, des chaises, des portraits, une armoire avec des ouvrages pour enfants et un cheval en bascule étaient dans la pièce.
La meilleure amie de Peach, Mario et Luigi sortit son Game Boy Horror, analysa l’endroit et vit qu’un bébé fantôme se trouvait dans le lit. Elle réfléchit un instant puis essaya de lancer un ballon mais le bébé ne changea pas de place. Elle demanda au plombier vert de bouger le cheval à bascule. Il fit tout de suite avec l’Ectoplasme 3000. Le nourrisson se déplaça, alla sur le jouet en bois et demanda aux deux individus :

— Hé ! Vous voulez jouer avec moi ?
— Comment tu veux qu’on joue avec toi vu que tu es un fantôme ? demanda la demoiselle aux cheveux roux.
— Comme ça, répondit-il en s’approchant d’elle et se préparant pour lui donner un coup de poing.
— Ah non ! cria le moustachu avant de prendre un ballon avec l’aspirateur. Tu laisses tranquille Crystal !
— Crystal ? dit le concerné. Quelqu’un m’a parlé d’une personne qui avait un nom comme ça. Oh, il…
— Tu n’emmène surtout pas Crystal ! répliqua Luigi avant de jeter la balle sur le nouveau-né. Je t’interdis !
— Aïeuh ! rugit-il. Tu m’as fait mal ! J’voulais jouer avec vous deux ! J’aime pas les adultes surtout toi, homme en vert ! Pourquoi est-ce que tu ne veux pas que j’emmène ta copine ? J’en ai vraiment marre ! Petit… Maintenant, devenez petits ! Petits ! Tout petit ! Minuscules ! Microscopiques ! Waaaaah !

Crystal et Luigi virent que leur taille avait rétréci et qu’ils étaient maintenant dans le lit à barreaux du bébé. Le nourrisson annonça qu’il avait lancé un sort à la demoiselle aux cheveux blonds pour ne pas qu’elle aide son meilleur ami ou le nouveau-né et que ce sortilège serait levé si le frère de Mario gagnait ou si le spectre sortait victorieux après trois essais. Le plombier vert essaya d’éviter tous les chevaux à bascule et à lancer des ballons pour vaincre le fantôme. Quant à la jeune femme aux yeux verts, elle s’était assise. Son dos était adossé contre une paroi du lit. Sa lampe de poche avait disparu à cause de l’ensorcellement. “ Si le petit enfant gagne, il va m’emmener voir qui au juste ? se demanda-t-elle. Je sens qu’il connaît Roi Boo et ses sbires. Mais comment les connaît-il ?”
Tout à coup, elle vit qu’elle n’était plus installée sur la couverture vert et rose mais sur la chaise blanc et rose. Elle avait repris sa taille normale. Elle se leva, remit sa robe correctement, se retourna et aperçut le meilleur ami de Peach qui était debout juste à côté d’un coffre jaune et rouge. La jeune fille, qui pouvait donner vie à ses dessins, dessina une lampe torche, rejoignit le moustachu et lui fit un câlin en signe de remerciement. Celui-ci se mit à rougir et enlaça son amie.

Quelques secondes plus tard, il ouvrit la grosse malle, récupéra une clé rose dont le bout était en forme de cœur. Ce fut à ce moment-là que le professeur Karl Tastroff appela le duo pour leur dire qu'il était temps de rentrer dans le laboratoire vu qu’ils étaient fatigués. Les deux individus acquiescèrent avant de quitter la pièce et de se diriger vers le local du scientifique.

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