Chapitre 7

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Crystal et Luigi arrivèrent dans la salle à manger. C’était une grande pièce qui possédait deux armoires, des cadres, des chaises et une énorme table où des tasses, des assiettes, des chandeliers et des bols étaient posés. Une porte se trouvait en face du duo.
Ils entendirent des bruits comme si quelqu’un était en train de manger. Le plombier vert alla regarder les placards tandis que son amie observa le meuble où normalement les personnes prenaient leurs repas.
Tout à coup, la jeune femme aux cheveux roux sursauta. Elle avait entendu son meilleur ami qui avait hurlé de peur. En effet, un fantôme bleu sortit de l’armoire. Le frère de Mario prit son courage à deux mains, utilisa la lampe de torche qui était reliée à l’Ectobast 3000 pour flasher l’esprit puis l’attrapa.
La demoiselle, qui pouvait donner vie à ses dessins, observait toujours la table. Le son de quelqu’un qui grignotait était toujours présent. Elle rejoignit son meilleur copain et lui demanda :

— Pourrais-tu me passer ton GameBoy Horror ? Je vais regarder qui se cache ici.
— Bien sûr. Tiens, le voici.
— Merci ! Bon, voyons voir ce qu’il y a ici. Oh ! un énorme fantôme est en train de manger. Comment faisons-nous pour pouvoir le voir ?
— Bonne question. Mmmm. Peut-être en allumant toutes les bougies de la table.
— C’est vrai qu’elles ne sont pas toutes allumées. Comment allons-nous faire ? Je vais essayer de dessiner une boîte d’allumettes.
— Non, j’ai une autre technique plus rapide. Regarde !

Il appuya longuement sur un bouton sur son aspirateur, ce qui fit apparaître une petite colonne de feu. Il alluma les bougies en quelques secondes. Cela fit apparaître un gros fantôme qui dégustait son plat tranquillement. Il était de couleur violette et avait les cheveux bleu foncé. Sa bouche était complètement sale. Il portait un vieux pull rouge et un mouchoir blanc avec quelques tâches autour du cou, et tenait dans ses deux mains une fourchette et un couteau.
Crystal fut surprise. Elle secoua légèrement sa tête puis regarda le spectre. “ Bon, c’est un bon début, pensa-t-elle. Nous avons réussi à faire apparaître le fantôme. Maintenant, il faut trouver un moyen pour l’attraper. Peut-être aspirer sa nourriture vu qu’il est si gourmand. ”
Elle toucha légèrement l’épaule de son coéquipier puis lui indiqua l’assiette. Luigi réfléchit un instant, leva son pouce en l’air pour dire qu’il avait compris l’idée de sa meilleure amie. Il commença à aspirer le plat mais parfois il dut interrompre ce qu’il faisait pour prendre les . En effet, des fantômes bleus venaient. Ils tenaient des plats qui servaient à remplir le l’ustensile s’il était vide.

Après dix bonnes minutes, le frère de Mario réussit à tout absorber. Le gros glouton s’étonna en voyant son assiette vide. Il s’énerva :

— Qui a osé manger tout mon repas ? Il aura à faire à moi, si je trouve le responsable !
— Gloups, chuchota le plombier vert. Nous aurons de sérieux problèmes.
— C’est sûr que ce n’est pas toi, Crystal, puisque tu n’as rien sur ton dos, dit l’esprit. C’est toi, homme vert, le coupable !
— Tu sais mon nom parce que tu as entendu tes copains qui ont prononcé mon prénom, c’est ça ? demanda-t-elle.
— Effectivement, confirma le glouton. Je me présenterai quand j’aurai fini de brûler ce vilain monsieur.

Le pauvre Luigi commença à trembler comme une feuille tandis que son amie resta sur place. Elle regarda bizarrement le fantôme. “ Comment peut-il embrasser quelqu’un ? se demanda-t-elle. A-t-il…
Crystal fut tout de suite sortie de sa réflexion. En effet, elle avait vu une boule de feu qui se dirigeait droit vers le duo. La demoiselle aux cheveux roux se décala précipitamment à sa gauche tout comme son meilleur ami qui alla à sa droite. Elle observa l’ectoplasme. Elle avait remarqué qu’il ne visait que le frère de Mario. “ Quel coriace celui-là ! se dit-elle. Comment Luigi va-t-il pouvoir attraper ce fantôme ? ”

Après sept bonnes minutes, le fantôme gourmand était essoufflé. La meilleure amie des deux plombiers et de la princesse regarda l’homme à la casquette verte qui avait arrêté de bouger. Elle fit signe à celui-ci d’attraper l’esprit maintenant. Luigi déglutit difficilement, s’approcha de l’ectoplasme et fit un flash avec sa lampe de poche. Cela immobilisa l’esprit. Le copain de la demoiselle, qui pouvait donner vie à ses dessins, profita de ce moment d'inattention pour capturer la créature. Les lumières de la pièce où le duo se trouvait, s’allumèrent. Crystal félicita son ami en levant son pouce en l’air, avança un peu et ouvrit un coffre bleu, rouge et or. Elle sortit de l’argent et une gemme de couleur blanche.
Soudain, une série de bruit se fit entendre. La jeune femme aux cheveux roux s’approcha du frère de Mario et remarqua que le voyant du Game Boy Horror clignotait. Luigi trembla de peur. Sa copine essaya de réconforter le moustachu tout en cherchant le Boo.
Les lumières de la pièce s’éteignirent soudainement. Le frère de Mario poussa un hurlement de peur qui fit sursauter la jeune femme à la robe bleu marine. “ Génial, pensa-t-elle. C’est le Boo qui a fait ça, j’en suis sûre. Il faut que je trouve la porte de la salle. Je crois qu’il y a un interrupteur à droite de l’accès. ”
Elle tâtonna dans l’obscurité. Elle espérait trouver l’entrée et le bouton électrique pour rétablir l’éclairage de la pièce. Quand Crystal sentit une poignée de porte, elle commença à chercher le mur.
Tout à coup, la demoiselle aux yeux verts sentit que quelqu’un prenait sa main. Elle allait hurler mais l’inconnu l’en empêcha en lui murmurant à son oreille :

— Crystal, c’est ça ? Je suis Boochon. Suis-moi ! Roi Boo est vraiment inquiet. Il n’arrête pas de dire à mes camarades et moi de te trouver immédiatement.
— Quoi ? s’étonna-t-elle. Il est…
— Crys… Crys… Crystal ? bégaya Luigi qui n’était pas à côté d’elle. Tu parles à qui au… au… au… au juste ? Ne me… me… me… me dit pas que c’est un fantôme qui est avec toi. J’arrive !
— Oh non ! hurla le spectre. Il ne faut pas que ce crétin arrive ! Vite ! Viens ! Ah mais oui, tu ne peux pas traverser la porte.
— Je sais, dit Crystal en poussant la porte. Je vais nous ralentir à force de faire ça.
— Où es… es… es-tu, Crystal ? bredouilla le plombier vert.
— J’ai une idée, fit Boochon. Je vais être derrière toi. Comme ça, tu ouvriras toutes les portes. Je vais essayer de te pousser aussi.
— J’hésite, avoua Crystal après avoir ouvert la porte.
— Non, non ! répliqua le Boo avant de pousser l’humaine aux cheveux roux. Nous y allons maintenant ! Nous avons pas de temps à perdre !

Crystal courra dans les couloirs suivie de Boochon. Elle était vraiment étonnée du fait que Roi Boo se souciait d’elle et que le Boo veuille la protéger de son ami.

Après dix bonnes minutes, elle s’arrêta. Elle était toujours dans ce corridor éclairé par les lustres et les flashs des éclairs. La jeune femme à la robe bleue marine se retourna et vit le fantôme blanc qui lui fit des gestes de continuer de foncer sinon le frère de Mario allait les rattraper. Elle soupira discrètement, sortit son carnet et son crayon de son sac à dos, dessina à la va vite des rollers, enleva ses chaussures et rangea ses affaires. Elle mit ses rollers et roula avec. La boule blanche dut aller très vite pour rejoindre Crystal. Quand il fut au niveau de la meilleure amie de Peach, Mario et Luigi. Il demanda :

— Mais comment as-tu fait pour faire apparaître ces chaussures roulantes ?
— Tu es vraiment curieux. Un jour, tu le sauras mais pas maintenant. Ces chaussures roulantes ont un nom. Ce sont des rollers.
— Oh ! C’est pas juste ! Dommage que je puisse pas tester des rollers parce que je n’ai pas de jambes. On peut ralentir la cadence. Ce crétin de Luigi est loin, je pense.
— Enfin ! dit la demoiselle qui freina un peu. Mes pieds vont pouvoir se reposer. Dis-moi, nous sommes bientôt arrivés ?
— Bientôt. J’ai entendu qu’un de mes compères t’a fait visité une partie du manoir.
— Oui. C’est PikaBoo qui m’a fait visiter quelques pièces avant d’être attrapé par Luigi tout comme le majordome.
— Toujours dans les parages celui-là, murmura le sbire du Roi Boo. Il faut que je prévienne le roi dès que nous serons dans ses quartiers.
— Qu’est-ce que tu as ? Tu fais une drôle de tête, tu sais.
— Désolé, j’étais dans mes pensées. Quand nous tournerons à droite, nous serons arrivés devant la porte des quartiers de sa Majesté.

Une à deux minutes plus tard, ils arrivèrent devant une porte. Boochon traversa l’entrée tandis que Crystal utilisa la poignée pour ouvrir. Ils se trouvèrent dans la grande pièce où Mario était prisonnier dans un cadre. Le Boo passa l’accès. Quant à la jeune femme aux yeux verts, elle regarda le portrait du frère de Luigi. Le pauvre plombier rouge tapait toujours. Elle allait dire qu’elle n’avait toujours pas trouvé de solutions quand le fantôme revint dans l’endroit et hurla presque sur l’humaine de venir immédiatement. Elle leva les yeux au ciel, fit un signe de la main à son meilleur ami puis rejoignit l’ectoplasme qui s’impatientait. “ Nous n’avons pas le temps ! pensa-t-il. Je n’ai pas envie que sa Majesté se mette en colère ! ”
Le duo marcha dans le couloir puis s’arrêta à la troisième porte. La boule blanche dit à la demoiselle, qui pouvait donner vie à ses dessins, qu’il allait entrer dans la salle et qu’il fallait qu’elle reste ici. Quand il ne fut plus dans le champ de vision de Crystal, elle sortit son carnet et son crayon, fit disparaître ses rollers, remit ses chaussures, rangea ses affaires puis s’assit par terre. “ L’attente va être longue voire très longue, se dit-elle. ”

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