17/07/2021
Quand je vais mal, j'ai besoins d'écrire. Les mots se forment, et je me sens déjà moins seules. Avec la douleur que je renferme ce soir en moi, je crois que je pourrais écrire un bouquin. Pas quelques pages non, mais plus tôt quelque chose comme les Misérables de Victor Hugo. Misérable, je le suis. Je me retrouve devant toi cher journal, et je suis comme vide. Il me semble que je n'ai plus rien. Je ne comprend presque rien.
Une fois j'ai crue au bonheur. Il m'a tendu les bras quelques secondes, a caresser mon esprit, a effleurer mes pensées. Le temps m'a tout voler. On lui offre nos cœur ouverts et lui nous les briser, les vides, les glaces, les enfermes dans la peur, et puis, tout naturellement, Les cache quelque part.
Je n'ai même pas la majorité que je suis déjà fatiguer. Je n'ai plus envie de rien. Je n'avance plus, j'ai l'impression de reculer. Je ne pensait pas que un vide aussi grand pouvais excister, même dans ce monde de merde. On dit que le temps efface les blessures. Alors j'attendrais les jours, les semaines, les mois qu'il opère sur moi, même si dans l'instant j'ai l'impression que ce n'est pas fini tout ce désastre. Je suis un peu perdue. Je ne veut pas aller dans ce lycée. Je ne veut pas aller affronter les regards des autres. Je suis si nulle et idiotes....
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