Je te regarde danser au milieu de la foule,

Déhancher ton corps dans cette houle,

Tu fais frissoner tout mon être sans même le savoir,

Tu fais frémir mon intimité sans même le devoir,

Je te rêve sous mes doigts, mienne,

Je te sens dans l'émoi, «  à la tienne »,

Nos regards se croisent, ma jolie inconnue,

Tu me toises, de tes iris prunes,

Voguons sur les chemins incertains de la vie,

Dansons sur des airs latins non appris,

Tu es mienne, sans même l'avoir compris,

Je te veux, au-delà de la nuit,

Mon verre à moitié plein, le tien à moitié vide,

Nos corps sur cette grande piste, tu es ivre,

Je te sens te coller à mon corps, encore un peu plus,

Je ne tiens plus en place, me laissant aller à la musique, j'ai l'astuce,

Feignant l'ivresse de l'alcool, je te serre contre mon être,

Pourvu que cette soirée dure dans l'éternelle ère,

La nuit se termine hélas, je te sens t'éloigner,

Peut-être te reverrai-je un jour, mon illusion animée ?

Voguons sur les chemins incertains de la vie,

Dansons sur des airs latins non appris,

Tu es mienne, sans même l'avoir compris,

Je te veux, au-delà de la nuit,