Chapitre 28 écritv par Sabrina Héraud - Cano

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Chapitre 28 écrit par Sabrina Héraud - Cano

Alix ne pouvait pas penser qu’elle retrouverait sa liberté si rapidement. La légère brise rafraîchit son magnifique visage et un beau sourire révèle la blancheur de sa dentition.

Dans sa jeunesse, elle avait pris beaucoup de soin à corriger toutes les imperfections de ses dents désordonnées que ses parents, des ouvriers désargentés, n’avaient pu lui accorder, par des soins esthétiques. Elle s’est battue pour sortir de la misère et a tout fait pour relever son statut, même au détriment de sa famille qui lui disait qu’elle n’avait pas besoin de tout ça pour être heureuse.

Aujourd’hui, elle a presque atteint son objectif.

- Allez, vas-y, tu es forte. Tu ne crains plus personne.

Pendant le trajet vers l’Assemblée, Alix attrape l’un des cartons et l’ouvre précautionneusement.

Elle prend un dossier, le rouge et le consulte attentivement. Quelques noms ressortent à plusieurs reprises et l’interpellent.

- Noémie Le Guen, encore elle ! Pourquoi son nom ressort systématiquement ?

Alix se replonge dans le carton dans l’espoir de trouver une signification quant aux exactions de cette Noémie.

En même temps la berline traverse le tout Paris pour rejoindre l’Assemblée. Alix ne s’est même pas rendue compte que la voiture est à l’arrêt depuis quelques minutes. Vu l’heure, ce n’est pas étonnant d’avoir beaucoup de circulation et les trottoirs sont bondés de gens affairés pour rejoindre leur travail ou pour rentrer chez eux.

Tout à coup, la jeune femme est surprise par le bruit de quelqu’un qui tape au carreau de l’auto. Elle lève la tête et découvre un José affolé qui semble hurler quelque chose. José retourne la tête comme pour contrôler que personne ne le suive et tape encore en quémandant Alix de lui ouvrir la porte.

Alix appuie sur le bouton et descend légèrement la fenêtre.

- Que me veux-tu ?

- Ouvre s’il te plaît, je suis en danger.

- Qui te veut du mal ? Tes amis ont tous été arrêtés. Tu es libre maintenant.

- Non ce n’est pas vrai, il se passe quelque chose. Et toi tu vas où ? A l’Assemblée ?

- Ça ne te regarde plus, laisse-moi tranquille.

- N’y va pas, tu es en danger toi aussi, on t’envoie à l’échafaud. Il faut que je te parle, c’est urgent. J’ai découvert des informations sur certaines personnes. Ils veulent détruire tous ceux qui les dérangent. Et tu en fais partie. Allez ouvre-moi.

Après tout, José ne lui a jamais voulu lui faire du mal, donc après quelques secondes de réflexion, Alix décide de lui ouvrir la porte et José en profite pour s’engouffrer dans le taxi.

Il ordonne au chauffeur de tourner à droite, dès qu’il le peut et de repartir dans l’autre sens.

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