Frigos.
Plusieurs jours plus tard, le Poste d'Inspection aux frontières du port de Brest, dédié au contrôle de tous les produits d'origine animale transitant sur la zone, reçut un appel pour le moins déconcertant, en provenance de la lointaine "Corne d'Or".
Le terminal "frigo" était sous sa responsabilité : on y stockait les viandes congelées à destination du Moyen-Orient. Leurs collègues du port d'Istanbul avaient eu une énorme surprise, en ouvrant les containers bretons : Interpol était sur le coup.
Le corps frigorifié d'un homme d'environ trente-cinq ans avait été découvert au milieu des carcasses. La boîte crânienne était défonçée au sommet, comme perforée par un objet contondant.
Au final, le soldat Fatos était presque rentré chez lui.
L'enquête prenait une autre tournure pour les autorités Brestoises.
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