19. Réveil de rêve

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Liam

Quand je me réveille aux premières lueurs de l’aube dans cette chambre baignée par la lumière du matin, la première chose que je vois en levant les yeux, c’est ce magnifique tableau représentant un nu artistique. La jeune femme est magnifique, blonde aux yeux bleus, allongée sur un canapé dans un décor de la Rome Antique. On ne peut voir que ses fesses et la courbe de son dos, mais c’est une image que je trouve à la fois très tendre et très érotique. Le père de Sarah avait vraiment un talent fou, même si elle ne sait pas qui il a représenté sur cette peinture.

Quand je baisse les yeux sur la femme qui est à mes côtés, aussi nue que la modèle du tableau, je me dis que la réalité n’a rien à envier à la représentation artistique qui nous domine. Je ne sais pas comment j’ai fait, mais je crois que j’ai réussi à entrer dans les bonnes grâces de la plus jolie fille du campus. Immédiatement, à peine mes yeux posés sur ses hanches qui s’élargissent de manière gracieuse sur ses jolies jambes, mon regard se retrouve comme prisonnier de la vue de ses seins ronds et fermes, je suis pris d’une envie folle de reprendre nos folies nocturnes. Mais Sarah dort si bien que je me raisonne et reste encore patient.

Je me lève et vais m’installer sur une des banquettes qui se trouve devant les grandes baies vitrées qui entourent la partie arrondie de la pièce, où se trouve la tour qui orne la maison. De là, j’ai une vue d’ensemble sur toute la pièce, et j’espère que le rideau, quoique fin, parvient tout de même à dissimuler ma nudité pour d’éventuels passants dans la rue. Mais à cette heure-ci et dans ce quartier où chaque famille doit avoir entre trois et quinze voitures, je pense que le risque est faible.

Sur ma droite, sur un côté de la pièce, je vois un magnifique piano électronique, une partition du Clair de Lune de Debussy ouverte et annotée sur le pupitre. En face, il y a un petit meuble bas sur lequel est posé un dispositif audio qui ne ferait pas tâche chez un DJ qui anime des soirées. A l’opposé du lit, près de l’entrée de la chambre, Sarah a installé son bureau. L’ordinateur avec la marque à la pomme qui y trône continue à me démontrer que la jolie Sarah et sa mère n’ont pas les mêmes difficultés financières que ma famille. Je poursuis mon observation quelques instants et je note la présence d’une pièce qui a l’air aussi grande que notre salle à manger où elle entrepose ses vêtements, avant de reporter mon regard sur la jeune femme allongée dans le lit. En me levant, j’ai déplacé les couvertures et découvert ses fesses. De ma place, je peux apercevoir les lèvres de son intimité et je suis pris d’une envie folle de les pénétrer à nouveau. Je caresse mon sexe déjà bien tendu en admirant le spectacle qu’elle m’offre. Elle est peut-être bien riche, mais franchement, elle est aussi la plus belle femme qu’il m’ait été donné de voir.

Je me lève pour aller observer le grand écran de télévision qu’elle a au-dessus de son petit bureau. Le sol craque un peu et le petit bruit a l’air d’avoir réveillé Sarah qui s’étire félinement sur le lit. Je me suis stoppé net dans mon mouvement et le sourire carnassier qu’elle affiche quand elle me découvre nu à côté d’elle est extraordinaire. Je ne sais pas de quoi elle rêvait, mais là, c’est clair qu’elle sait ce qu’elle veut. Elle me fait un petit signe de la main pour que je m’approche d’elle, ce que je fais, et elle s’avance à genoux vers moi, pose ses mains sur mes fesses et englobe mon sexe tendu dans sa bouche. Sa langue se fait câline et j’ai l’impression qu’elle est en train de déguster une glace tellement je la sens me parcourir. Je glisse ma main dans ses cheveux et profite de l’offrande dont elle me gratifie. Elle fait ça divinement bien et se permet même de me mordiller légèrement, ce qui ne fait qu’accentuer mon excitation. Je ferme les yeux et profite des sensations qu’elle me donne avec un plaisir évident.

Quand enfin, je la regarde à nouveau, je constate qu’elle se masturbe en même temps qu’elle me procure cette fellation. Cette image est d’une telle sensualité que j’en viens presque à éjaculer directement dans sa bouche, mais je parviens, difficilement, à me retenir. Elle me sourit, fière d’elle alors que je la repousse un peu pour calmer mon excitation, puis elle se lève à son tour. Elle pose un doigt sur mon torse et me repousse gentiment mais fermement. J’entre dans son jeu et recule pour voir ce qu’elle a en tête. Je reviens à la banquette où j’étais assis et, sous la pression qu’elle exerce sur moi, je m’assois dos à la fenêtre. Elle passe chacune de ses jambes autour des miennes, attrape mon sexe et le positionne contre elle. J’ai sa poitrine à hauteur de mon visage et je lèche ses tétons qui durcissent. J’ai l’impression que c’est toute sa poitrine qui se gonfle et durcit de désir.

Toujours joueuse, elle s’amuse à ne me laisser la pénétrer qu’au bord de sa vulve qui commence néanmoins à me recouvrir de son humidité. Son regard ne quitte pas le mien et elle me surprend en m’enfilant un préservatif que je ne savais même pas qu’elle avait récupéré. Elle jette le paquet derrière elle et s’empale enfin sur moi en poussant un profond gémissement. Sarah frotte sa magnifique poitrine contre mon torse et ondule sur mon sexe déjà prêt à la satisfaire. Elle est en tous cas en forme et particulièrement excitée car elle n’a aucune difficulté à m’accueillir entièrement en elle, même si cela lui arrache de petits gémissements que je trouve encore plus excitants. Le plaisir est aussi visuel car ma hampe noire entre et ressort de son intimité couverte de petites traces blanches, elle est trempée et pleine de désir. Quand elle se penche en arrière et prend appui sur mes genoux pour que mon sexe vienne appuyer juste là où elle le souhaite, tout son corps est pris de spasmes qui provoquent ma jouissance. Quelle furie, ce matin.

Je l’aide à se redresser contre moi, et tout de suite, sa furia laisse place à beaucoup de tendresse, et nos bouches se retrouvent alors que mes mains la caressent doucement. Elle continue à aller et venir doucement sur moi qui ne débande pas.

— Tu voulais peut-être que j’ouvre les rideaux pour dégager la vue ? demandé-je, taquin. Bonjour, Princesse. Un plaisir de me réveiller à tes côtés !

— J’ai la vue parfaite, Capitaine, sourit-elle en caressant tendrement ma joue. Pas besoin de zieuter chez les voisins quand on a un spécimen pareil sous les yeux.

— J’adore voir comment la simple vision de mon corps te rend aussi excitée que ça. Je ne croyais pas que tu allais te réveiller aussi rapidement. Tu rêvais de moi, ou quoi ?

— Peut-être, je ne me souviens pas. Mais vu ta forme quand je me suis réveillée, je crois que tu ne t’es pas gêné pour me mater non plus. Ou alors, tu reluquais la voisine à la fenêtre ?

— Non, j’avoue, Madame la Détective, c’est toi que je regardais et je suis juste là où je voulais me retrouver.

Je l’observe tout contre moi et je la trouve vraiment parfaite. Ses seins ronds bien proportionnés, son ventre plat, la fine touffe qui orne son sexe, ses jambes bien galbées, le contraste de sa peau pâle avec la mienne ébène. J’ai l’impression qu’il n’y a rien de mieux que faire l’amour avec elle.

— Et tu voulais te retrouver où, au juste ? Sur la banquette, presque à la vue des quadra bourges du coin qui sortent chercher leur journal ? Ou juste là, sourit Sarah en donnant un coup de reins plus franc sur moi.

— Je m’en fous de la banquette, c’est au fond de toi que je voulais être.

Fini de me laisser faire, je la soulève et la redépose sur son lit. Je profite pour changer de préservatif et viens me recoucher sur elle. Je la coince sous moi et je la pénètre à nouveau vigoureusement. Immédiatement, ses gémissements reprennent, comme si elle n’était pas vraiment redescendue de son dernier orgasme. Notre étreinte est passionnée, particulièrement sauvage. Je ne me gêne pas pour la prendre bien fort, et c’est avec des cris partagés que nous jouissons une nouvelle fois, nos corps parfaitement imbriqués, dans une extase d’une puissance toujours renouvelée. Après de longues minutes où nous nous embrassons et nous caressons, elle s’écarte un peu de moi et m’invite à la suivre pour aller prendre un petit déjeuner bien mérité.

— Tu veux voir un peu la maison avant d’aller prendre un café ? me demande-t-elle en déposant un baiser sur ma joue.

— Oui, Princesse. Montrez-moi votre domaine, il est… Impressionnant ! Surtout pour deux personnes !

— Mon domaine n’est pas si grand que ça, rit-elle en enfilant un peignoir. Bon, je conviens que… C’est plus grand que chez toi, évidemment, mais… Bref, je m’embourbe.

— C’est cool que tu aies une petite tour dans ta chambre. On dirait que ça a été rajouté à la maison ? Je me trompe ? la questionné-je en enfilant juste un boxer.

— Non, tu ne te trompes pas, me répond-elle en attrapant ma main pour m’entraîner à l’extérieur de sa chambre. On a emménagé ici il y a dix ans, et mon père a fait faire des travaux avant notre arrivée parce que je disais que la maison ressemblait à un château, et qu’il manquait juste une tour pour que je me sente comme une princesse. Il était fou, que veux-tu !

— Je suis ravi que tu m’aies accueilli dans ton antre, dis-je en souriant. Finalement, ça valait le coup que je me dispute avec mon père.

Je la suis jusqu’à la cuisine en traversant encore plusieurs pièces toutes aussi grandes les unes que les autres. Tout est décoré superbement et je n’ose toucher à rien de peur de casser quelque chose. Cette maison est incroyable. Cette fille est incroyable. J’ai l’impression d’être dans un rêve dont je ne veux absolument pas me réveiller.

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