1 - 1 - La massue / La cité de l'aube

13 minutes de lecture


  • La massue

Octaf était réapparut dans la pénombre d’un port lointain. Il avait perdu tellement de sang… Ses côtes brisées lui rendaient la respiration difficile. Heureusement, ici, il connaissait quelqu’un qui pourrait le soigner… Il fut d’abord habité par l’urgence d’aller voir l’alchimiste, mais soudain, l’image de ce qui venait de se passer lui revint en mémoire.

Le vieillard s’effondra contre un mur, et enfonça sa tête en ses mains : il avait tué cet homme pour rien, torturé la petite sans raison! La phrase n’avait aucune valeur. « Et pour éprouver la brise, tu ne l’attendras plus… ». Quelles sottises… !

Les inscriptions du Mur de Gabriel étaient sensées être des prophéties. Il était possible, grâce à une connaissance approfondie de la danse des étoiles et des courants, de calculer laquelle d’entre elles vous était destinée. Si Octaf avait cru pouvoir trouver la vérité dans cette science, il comprenait maintenant qu’il ne s’agissait que d’une astrologie de plus, de superstitions stupides et sans fondement, sur laquelle il avait gagé beaucoup trop de temps. Et pourtant… C’était bien la Brise qu'il cherchait. Que pouvait bien vouloir dire cette phrase ?

Octaf avait changé, depuis la discussion sur le navire. Il était devenu sage et intelligent : si ses émotions se faisaient trop puissantes, il savait se réfugier dans cette partie de l’esprit qui demeure toujours froide et posée. Il ne devait pas laisser la déception obscurcir son jugement. Pour éprouver la brise, il ne fallait plus qu’il l’attende… Bien sûr. Une lumière se fit soudain dans sa pensée. C’était évident, à présent. Par quels détours avait-il prévu d’obtenir le navire… ? Il avait trop manigancé, trop perdu de temps. Il avait des rides, maintenant: Toutes ses articulations lui faisaient mal, et aucun des signes de sa jeunesse n’était demeuré sur son visage. Oui, il avait trop perdu de temps… Il aurait dû être plus frontal, dès le départ.

Quand il comprenait quelque chose d’essentiel à propos d’une personne, d’un événement ou d’un concept, il réagissait toujours avec cette force qui confirme un caractère intelligent : c’est à dire qu’il se taisait, et gardait cette science en lui comme d’autres déposent lourdement une massue dans leur arsenal. Octaf sortit de sa méditation, et se dirigea vers le port. Il allait à nouveau utiliser ses pouvoirs: C’était aujourd’hui, qu’il devait le faire. Oui, là-bas, il organiserait l’assaut ; il n’attendrait plus ni la Brise, ni le bon moment. Il irait trouver ses alliés, ceux qui faisaient partie du peuple du soir. Oui, là bas, sur l’île… Il rassemblerait ses forces. Et, d’ici la saison prochaine, il reviendrait à Séclielle, et obtiendrait l’une d’entre elles. Le raid sur la ville serait rapide, précis, efficace… Il ferait ensuite cap vers le monde interdit… Alors, seulement, le champ des possibles s’élargirait de nouveau.

  • La cité de l’aube

Quand Lymfan reprit ses esprits, les chariots s’arrêtaient devant la grande porte de Séclielle. Elle plissa les yeux: Les murailles blanches étaient trop éclatantes pour être observées de face, et elle abaissa son regard sur l’herbe givrée qui scintillait sur la route. Il lui fallut un moment pour se rappeler ce qui venait de se passer… Où était le désigné?... L’enfant porta la main à sa gorge, ou elle trouva une longue cicatrice. Ah, oui…. la maestria l’avait sauvée… Elle se rappelait à présent comment elle avait agonisé dans la neige, et comment la femme l’avait secourue.

Après un calme soupir, elle fit un curieux signe de la main, une sorte d’arc de cercle qui partait de son visage jusqu’à sa taille, et prononça la prière usuelle: “La Chimère est le seul dieu, et Gabriel fut son messager.”. Elle avait survécu, grâce à Kymer.

La fillette frissonnait, assise à l’arrière d’une des carrioles. Très vite, avec l’agilité de son esprit d’enfant, elle cessa toutefois de penser à l’agression. ça y était… C’était bon, enfin! La capitale était là, devant ses yeux. Elle allait vraiment voir la capitale! Elle irait là-bas, au Séminaire, et elle le ferait. Lymfan deviendrait maestria.

Séclielle était une cité sainte, et, devant les murailles blanches et trempées de clarté qui dissimulaient encore l’immensité tentaculaire de la ville, la pieuse jeune fille ressentait déjà tout le caractère sacré de cet lieu mythique. C’était la capitale des Cinqs-Royaumes, et Lymfan s’était entendu raconter des légendes sur cet endroit plusieurs milliers de fois; C’était ici que Gabriel était descendu, 4 siècles auparavant, pour offrir la foi aux Hommes. C’était ici, qu’était né l’ordre des maestros.

La petite campagnarde releva les yeux avec détermination, décidée à embrasser la ville du regard. Malgré la douleur que leur blancheur aiguë infligeait à ses prunelles, elle se força à s'extasier un instant devant la beauté des gravures profondes qui recouvraient les murailles. Elles représentaient toutes la Chimère, dans différentes postures, et à différents moments de sa vie: soudain prise par l’émotion, la gamine se signa à nouveau.

Après un instant, elle repéra la maestria qui l’avait sauvée plus tôt. Stationnée devant les lourdes portes noires, qui proposaient la ville comme deux ailes sombres offrent le ciel à l’oiseau qui les possède, la prêtresse argumentait violemment avec la garde. Derrière eux, Lymfan pouvait apercevoir une grande allée mystique, qui l’appelait comme un songe: la petite fille en connaissait le nom. C’était la Voie du Lion, l’entrée de la ville, un vaste boulevard ou d’innombrables monuments se dressaient comme autant de figures de saints: Une allée de laquelle elle avait rêvé, sur laquelle elle avait tout lu et tout appris.

Elle espérait que la discussion entre les maestros allait vite s’arrêter, impatiente d’arriver dans le vif du sujet, de voir l’allée, la ville, la sainteté, les étals imaginés et les produits imaginaires; Elle bouillait de les découvrir d’un enthousiasme d’enfant, si clair et si énorme qu’elle en oubliait déjà qu’elle venait d’échapper à la mort.

Ils durent attendre encore 3 longues heures avant que les maestros ne réussissent à les faire entrer. A ce moment, Lymfan somnolait déjà, et elle ne réouvrit les yeux que lorsque les chevaux se furent arrêtés, dans une ruelle obscure de la ville, au cœur du quartier où la troupe devait se séparer.

Lymfan se frotta les yeux. Regarda une fois, puis deux… Se pinça. Pendant un instant, elle se demanda s’ils n’avaient pas fait demi-tour, si ce qu’elle voyait devant elle n’était pas une sordide bourgade, dans laquelle ils avaient dû se poser quelque temps, en attendant d’être autorisés à entrer dans la cité de l’aube. Puis, en entendant la voix du cocher la presser de partir, elle comprit qu’ils étaient bel et bien à Séclielle. Cette pensée la fit se figer d’horreur.

Ils s’étaient arrêtés dans une pitoyable place qui portait le visage de la misère. Sur le sol, les pavés brunis par la saleté évoquaient les dents mal ajustées et cariées d’un antique clochard. Une haleine de végétaux pourris des fins de marchés, de souillures humaines et d’air marin impropre s’engouffrait par des ruelles odieuses qui semblaient chacune serpenter vers un bordel ou un coupe gorge. Les taudis à demi effondrés qui bordaient l’endroit avaient dû être blancs, fut un temps, comme en attestait leur sommet; mais la crasse les avaient si profondément imbibés qu’on aurait dit qu’ils avaient toujours été aussi noirs que les yeux d’une hyène terrassée par la faim.

Alors qu’elle descendait du chariot, elle fit soudain un bond en arrière, terrifiée. Derrière elle, un homme d’une maigreur squelettique avait surgi, et tendait vers elle sa main sertie d’ongles noirs en implorant l’aumône. Trop choquée par son aspect misérable, la fillette, pourtant de nature charitable, lui tourna le dos, et s’enfuit vers l’endroit où s'étaient rassemblés les autres voyageurs. Lymfan avait l’habitude de la pauvreté, et s’était toujours montrée généreuse avec les mendiants; mais cet homme était un addict au kok’r, et, bien qu’elle ignore tout de cette drogue du sud, son instinct tout entier lui avait ordonné de le fuir.

Les autres voyageurs étaient, pour la plupart, déjà venus à Séclielle, et la plupart d’entre eux étaient déjà repartis vers leurs coins de cité. Ceux qui restaient attendaient qu’on vienne les chercher dans un joyeux vacarme. Quand elle approcha, les adultes lui firent naturellement une place parmi eux, et plusieurs d’entre eux lui demandèrent où elle allait. à chacun d’entre eux, elle répondit: “mon cousin va venir me chercher.” Elle dut le répéter plusieurs fois, mais cela ne le dérangeait pas; elle le disait comme pour se rassurer elle-même. Après tout, le convoi avait pris du retard.. Et s’il ne venait pas, et s' il l’avait oubliée?.. Comment ferait-il, pour savoir qu’ils étaient arrivés maintenant..?

Alors qu’elle s'inquiétait ainsi, elle entendit une voix l’appeler: En se retournant, elle le reconnut instantanément, sans jamais l’avoir vu. Adri était le portrait craché de son frère: un immense blanc-bec, d’une maigreur avare et d’un regard cupide; De gros bras veinés, cependant, gonflant comiquement sur les côtés de cette carcasse ambulante; des cheveux d’un noir de jais, et l’air globalement taciturne et trahi des gens qui vivent dans le mauvais versant d’une cité.

On ne peut pas dire qu’ils se tombèrent dans les bras. Les retrouvailles furent froides, austères et expéditives. Adri avait l’air embarrassé par la gamine, et elle le comprenait... La vie à Séclielle coûtait très cher, et elle allait être un poids de plus pour son cousin. La petite fille avait l’excuse de sa timidité, mais c’était autre chose, qui expliquait la froideur d’Adri.

Ils se mirent en route pour la boucherie du cousin sans trop de ménagement. Lymfan constata que de nombreux passants le saluaient, et comprit qu’il devait tenir une fonction de prestige, dans cette partie misérable de la ville; après tout, la viande était très coûteuse, et celui qui en était l'artisan était sans doute un roi pour tout les affamés.

Lui, il l’ignorait superbement. Elle le mettait mal à l’aise, cette gamine; Il savait ce qu’on disait d’elle, mais il refusait d’y croire. Il n’y avait jamais eu de savants ou de saints dans la famille… Des bergers, des bouchers, des menuisiers, oui! Même un milicien et un voleur, mais, tous: Tous, étaient des personnes simples et facile à comprendre, et non des érudits ballots comme on en voit sur les grandes place, jamais trop tard, seuls ou en procession, le dos comiquement voûté sous le poid de leur savoir, les ongles mangés par les champignons des pages jaunis qui leur gâche le soir… et puis elle, ce n'était pas la langue commune, qu'elle avait apprise, non: mademoiselle avait, prétendument, appris le pavi… dans la famille, il n'y avait jamais eu de nobles non plus… non, décidément, cela l'irritait.

Il aborda soudain ce sujet d’une voix nasillarde et piquante, dans laquelle il avait instillé un petit peu de la niaiserie que certains mettent dans leurs voix quand ils s’adressent à un enfant:

“Alors comme ça, tu comptes t’inscrire au Séminaire…?

  • Oui, mon oncle, répondit Lymfan, dévote et fébrile.

Il grimaça presque imperceptiblement, et Lymfan remarqua ce rictus sans le comprendre. Puis, se détendant tout à coup, il partit d’un grand éclat de rire aigu, qui gratta les murs poisseux comme une craie sur l’ardoise.

  • Ce serait bien une première! On est des serfs. Est-ce que tu sais, même, combien ça coûte, d’y entrer?...
  • Le prix de base est de trente-deux talents d’argents. Heureusement, on peut en supprimer un pour chaque lettre du pavi qu’on sait lire et écrire, répondit machinalement Lymfan, qui ne détectait pas du tout la morgue de son parent. Je sais le lire en entier, alors, pour moi, ce sera gratuit! ajouta-t-elle avec certitude. Je ne sais juste pas s'ils vont me donner de l'argent, par contre … Son front calme s'était fait tout à coup perturbé d'une onde inquiète. Vu qu'il y a bien plus que trente-deux lettres…

Le cousin éclata à nouveau de son rire cruel et ironique: L’évocation du chiffre de trente-deux talents d’argent avait suffi à lui seul à le convaincre que sa petite cousine était folle. C’était une somme si démentielle qu’il ne se la figurait même pas; sa notion toute entière de l’économie reposait sur un système aussi sophistiqué que complexe, basée principalement sur la cuisse de poule et le sou de fer, et parler d’or ou d’argent était pour lui une sorte de fantaisie arithmétique; C’était des mots qu’il était véritablement sordide d’entendre sortir de la bouche d’une misérable gueuse arrivées des profondeurs du Nord, qui ne devait valoir, en tout et pour tout, que sept virgule huit pilons secs.

  • Hahaha, c’est ça ouais… d’accord… Et ben, faudra que tu te présentes au Séminaire, avant la fin de la journée... Les inscriptions pour la session sont sur le point de se terminer, tu sais...

Le mot “inscription” la rassénera tout à coup.

  • Et pourquoi on irait pas maintenant, hein, Adri? Il est encore tôt, non?...

Son cousin fronça les sourcils, et répondit qu’ils n’avaient pas le temps, que les porcs n’allaient pas se découper tout seul, et qu’il ne pouvait pas se payer le luxe de laisser ses clients s’approvisionner ailleurs plus longtemps. Son temps était précieux: Il en avait déjà trop perdu à venir la chercher. D’ailleurs, elle n’allait pas s’en tirer comme ça, et elle viendrait l’aider, quand elle en aurait fini avec ces bêtises. C’était un jour spécial, où il avait prévu de faire beaucoup de bénéfices, à la boucherie, et il ne voulait pour l’instant pas l’avoir dans ses pattes. Il ajouta qu’il lui indiquerait la route, et qu’elle pourrait se débrouiller toute seule, après tout, sans sembler inquiet le moins du monde à l’idée d’envoyer une enfant seule se perdre dans ce colosse de dédales qu’était la cité de l’aube.

Ils circulèrent à travers les lézardes du bas-Séclielle, jusqu’à la misérable boucherie du cousin. Elle y fit rapidement la connaissance de Muche, un garçon de son âge qui la regarda longuement avec ses beaux yeux noirs, et qui était le fils d’Adri; De Léane, l’épouse du cousin, et de la boucherie, cet estomac de graisse qui semblait digérer cette famille de riches pauvres dans l'acidité de ses carcasses d'agneaux.

Peu désireuse de s’attarder dans l’endroit, qui lui procurait une angoisse sourde et violente, elle prit rapidement congé, sans avoir pris la peine de manger ou de se changer. La saison se terminait aujourd’hui, après tout; C’était sa dernière chance de s’inscrire pour la session.

Son cousin lui avait expliqué que leur quartier était situé tout en bas de la cité, loin de la falaise sur laquelle était posé le centre ville. Il fallait monter dans les hauteurs, pour rejoindre le Séminaire. Elle fut vite essoufflée, à grimper les pentes de Séclielle, mais elle ne tenait pas compte du feu qui brûlait sous ses côtes, trop impatiente d’enfin rallier l’endroit duquel elle avait tant rêvé. Quand le parfum immonde des bas quartiers se fut enfin dissipé, elle marqua soudain un arrêt étonné. C’était la première fois qu’elle sentait l’odeur de la mer.

Petit à petit, les ruelles s’élargissaient devant elle. Les maisons changeaient avec son ascension. Les cabanons informes disparaissèrent progressivement au profit de maisonnettes charmantes, que le temps n’avait recouvertes d’une légère teinte grisâtre. En se rappelant les indications d’Adri, elle conclut qu’elle devait être arrivée dans le quartier de l’Avalion, quartier “richard, mais pas trop”, comme l’avait dit son cousin.

C’était, déjà, plus beau que tout ce qu’elle avait vu dans sa vie. Autant de gens! Au même endroit! Criant dans les rues, riant, se disputant même, aux angles des demeures; Elle aperçut même une bagarre, qu’elle se dépêcha d’éviter, intimidée par la foule qui excitait les lutteurs. à présent, elle pouvait enfin distinguer la mer, et elle s’émerveilla pendant de longues minutes, fascinée par la danse des diamants sur l'horizon. Perchée sur l’ultime hauteur de la ville, elle pouvait apercevoir une tour colossale s'élever jusqu’aux cieux: Son cœur faillit rater un battement. C’était le Séminaire. Elle s’engouffra plus profondément dans le quartier en pressant le pas.

Lymfan traversait maintenant un marché pleins de couleurs incendiaires, ou toute sorte d’encens et de mets propageaient le feu de leurs puissants parfums ; Des colporteurs criaient les nouvelles, et, au détour d’un étal, elle entendit même un poète de rue déclamer ces vers à des enfants:

“Mais, quittons ces terres, quittons Séclielle en riant: C’est une histoire qui se passe à l’Est, sur les terres arides de l'Éternel Empire… Tout commença sous cette dune du lointain Orient…”

Elle y était enfin! Séclielle! La cité de l’aube, la capitale sacrée. L’endroit le plus important des cinq royaumes: La ville où, 400 vertiges auparavant, Gabriel avait fondé l’église. Des statues de la Chimère observaient la ville de leurs regards de marbre, et Lymfan croyait voir brûler dans ces kyriades d’yeux félins la chaleur d’une hôtesse gracieuse lui souhaitant la bienvenue.

Elle atteignit enfin les beaux quartiers; Adri l’avait prévenu de ne pas faire de grabuge, ici, et de ne surtout pas accepter d’aumône. Les gardes ne toléreraient en effet pas une petite mendiante: Mais la petite ne put s’empêcher d’oublier cet avertissement à sa manière.

Elle ne déclencha pas de scène, non: Mais elle erra dans les rues d’une manière singulière et choquante, en observant béatement chaque détail architectural de la ville avec une fascination d’amant ensorcelé, l’oeil élargi, le corps rétréci, le visage écrasé de vertige, face aux bâtiments splendides, aux voûtes béantes et blanches qui se dressaient là, sur son chemin à elle, elle qui n’était qu’une petite misérable n’ayant vu du monde que les recoins glaciaux… à un moment, elle resta plus de vingts minutes à observer l’immense statue du Premier Avalion, qui se tenait face à la mer.

De nombreux gardes la remarquèrent, et elle échappa de peu à plusieurs expulsions; mais aujourd’hui était un jour spécial, et une sorte de clémence dévote s’était emparé de l’organe défensif de la cité de l’aube: en somme, les gardes n'avaient pas le coeur à gâcher la fête.

C’est au détour d’une ultime ruelle qu’elle arriva devant le Séminaire, et qu’elle put enfin le voir de plus près.

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 2 versions.

Vous aimez lire Sofiane Cherfi ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0